La Guerre de Cent Ans touche à sa fin. Olivier de Coëtivy, seigneur de Taillebourg, tombe au pouvoir des Anglais à Bordeaux, le 23 octobre 1452. Envoyé en Angleterre, il y reste prisonnier plus de deux ans. Il négocie longuement sa liberté, en échange d’une rançon de 6.000 nobles d’or (12.000 écus), une douzaine de pièces d’argenterie, plus un coursier bon et souffisant. Les documents présentés ici racontent l’histoire de la négociation de cette rançon, puis ses suites, après le retour en France d’Olivier de Coëtivy en 1455.
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1337-1453 Guerre de cent ans
Articles
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1451 - 1477 - La rançon d’Olivier de Coëtivy, seigneur de Taillebourg, prisonnier des Anglais
27 avril 2012, par Pierre -
1451 - Charles VII confisque la seigneurie de Pons (17) au profit du royaume
14 février 2011, par PierreLe seigneur de Jacques de Pons n’a pas été condamné à voir son domaine confisqué pour les menues peccadilles que sont ses "meurtres, larrecins, boutemens de feuz, sacrilèges, ravissemens de femmes, prises de villes, églises et forteresses, pilleries, rançonnemens, infraccions de notre main, voyes de fait et généralement tous autres cas", mais, beaucoup plus sérieusement, pour un crime de lèse-majesté ! Les habitants de la ville, espérant s’attirer les bonnes grâces du roi, auraient demandé (?) que ce domaine seigneurial soit réuni à la couronne. Il le décrète donc, "irrévocablement", pour changer d’avis quelques années plus tard, dans un geste royalement magnanime. La politique a des raisons qui lui sont propres.
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1451 - Conditions de la reddition de Montguyon (17) au comte de Dunois, pour le roi Charles VII
23 janvier 2008, par PierreLa fin de la Guerre de Cent Ans est proche (1453), et les places anglaises de Guyenne tombent les unes après les autres entre les mains des troupes du roi de France.
A Monguyon, les conditions de la reddition du capitaine de la place, du camp anglais, sans effusion de sang. -
1451 - Ordonnances de Charles VII sur la gabelle en Saintonge et Poitou
15 février 2011, par PierreLe sel et la gabelle : un sujet particulièrement sensible en Saintonge, première province productrice. Le commerce de ce produit est fortement encadré, et la fraude prospère. C’est apparemment cette fraude, probablement facilitée par les désordres de la Guerre de Cent Ans, qui motive Charles VII à publier ces ordonnances.
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1460 - La commanderie hospitalière du Breuil-du-Pas à Saujon (17) contre le seigneur de Rioux
8 septembre 2007, par PierreLe seigneur de Rioux a un retard de 40 ans dans le paiement d’une rente de 20 livres par an à la commanderie du Breuil-du-Pas (Hospitaliers de St Jean de Jérusalem). Avec les désordres de la guerre de Cent Ans, on ne voit pas le temps passer, et il est bien possible que certains en profitent. Le seigneur, malin, espère qu’il y aura prescription ...
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Glossaire du français du 14ème siècle, dans les chroniques de Froissart - 1ère partie A - H
7 octobre 2009, par Pierre"La vie est si entouillée que on ne la sait par quel coron destouiller." - La vie est si compliquée qu’on ne sait par quel bout la démêler.
Le français de Jean Froissart (né vers 1337 à Valenciennes - mort après 1404) vous déconcerte ? Pour vous "destouiller la vie", découvrez dans ce glossaire un vocabulaire oublié, et une langue française enrichie par ses échanges avec les autres langues d’Europe. Quelques mots ont parfois survécu dans des expressions locales ou dans d’autres langues.
Cette première partie du glossaire (mots commençant par les lettres A à H) comprend 1110 mots. -
Glossaire du français du 14ème siècle, dans les chroniques de Froissart - 2ère partie I - W
19 octobre 2009, par Pierre"Trop avoit cru au conseil de ses marmousets, parquoi son royaume avoit été en grand branle." - Au temps évidemment oublié où le roi avait son "fou" comme conseiller.
Le français de Jean Froissart (né vers 1337 à Valenciennes - mort après 1404) vous déconcerte ? Pour vous "destouiller la vie", découvrez dans ce glossaire un vocabulaire oublié, et une langue française enrichie par ses échanges avec les autres langues d’Europe. Quelques mots ont parfois survécu dans des expressions locales ou dans d’autres langues.