Minutes en latin (+ traduction) des interrogatoires des Templiers membres et responsables (précepteurs) des établissements situés dans les diocèses de Saintes et d’Angoulême, lors de leur procès entre 1307 et 1310. Identification des lieux mentionnés. Des témoignages en tous genres, à charge et à décharge. Condamnés d’avance ? Les bûchers ne sont pas loin.
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17 La Rochelle
Articles
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1310 - Procès des Templiers des diocèses de Saintes et d’Angoulême - Les interrogatoires - 1/3
15 septembre 2007, par Pierre -
1328-1350 - Angoumois, Saintonge et Aunis dans les Actes du Parlement de Paris
4 juillet 2013, par ChristianHenri Furgeot a poursuivi le travail entrepris par Edgard Boutaric, résumant les Actes du Parlement de Paris pris entre 1328 et 1350 en quelque 9 600 notices où nos provinces occupent une place encore plus restreinte qu’au cours de la période précédente. On en a retenu environ 120, dont certaines concernent le nord de la région, voire des zones périphériques. Les procès impliquant les grandes familles de la région (les Vivonne de Thors, les L’Archevêque de Taillebourg, les Mortagne…) tendent en effet à porter plutôt sur des possessions poitevines, cependant qu’Angoulême et Saintes, par exemple, sont quasi absentes. Rien d’étonnant en ces temps d’incursions anglaises…
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1330 - 1890 - Histoire des tonneliers de la Rochelle
3 mai 2010, par Henri BoutetHenri Boutet propose dans cet article un recensement chronologique de documents qui permettent de parcourir 560 années de l’histoire de la tonnellerie à la Rochelle. Et il a puisé aux meilleures sources : la plus grande partie de ces notes vient des archives de la mairie de la Rochelle, et des Archives Départementales 17 (registres des paroisses et fonds des notaires).
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1334 - 1354 - Un triste sire : Renaud de Pressigny, seigneur de Marans
31 mai 2013, par ChristianNos provinces ne peuvent se flatter de criminels aussi flamboyants que Gilles de Rais ou le « boucher Clisson ». Elles n’ont à proposer que de purs « vilains », sans hauts faits d’armes à leur actif : le rôle pourrait être tenu en Saintonge par le sous-sénéchal Arnau Caillau, Bordelais au service des Anglais, et en Aunis par Renaud de Pressigny, seigneur de Marans. Ce tyranneau local, haut justicier qui commet des crimes « sous ombre de la justice » est-il « plus coupable que d’autres » ?
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1360 - Reddition de La Rochelle aux Anglais - Nos privilèges d’abord...
14 juin 2012, par PierreLa ville de La Rochelle est, dans bien des occasions, un cas particulier dans le Royaume de France. On pourrait le résumer ainsi : nos privilèges locaux d’abord, le roi après... . L’application du traité de Brétigny (1360) en est une des illustrations. Le récit de la reddition de la ville aux envoyés du roi Edouard III d’Angleterre révèle les négociations particulières faites entre les deux rois sur le statut de la ville, qui entend bien conserver "franchises, libertés, usages et coutumes" octroyés précédemment par les rois de France. Edouard III ne peut faire autrement que les confirmer. Le document présenté ici, d’origine anglaise, mais mentionné comme provenant des archives de La Rochelle, est une bel exemple de cette négociation hors normes. Son second intérêt est la relation détaillée des formalités d’hommage et d’allégeance.
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1361 - Prise de possession par l’Angleterre du Poitou, de la Saintonge septentrionale et de l’Angoumois
5 juin 2012, par PierreLe traité de Brétigny met un terme à la captivité du roi Jean le Bon en Angleterre. Il est libéré contre versement d’une rançon de 3 millions d’écus et les concessions territoriales suivantes :
Les Anglais obtiennent la Guyenne et la Gascogne en toute souveraineté ainsi que Calais, le Ponthieu et le comté de Guînes. Ils obtiennent également le Poitou, le Périgord, le Limousin, l’Angoumois et la Saintonge septentrionale, le comté d’Armagnac avec l’Agenais, le Quercy, le Rouergue, la Bigorre et le comté de Gaure.
Par contre, Édouard III renonce aux duchés de Normandie et de Touraine, aux comtés du Maine et d’Anjou et à la suzeraineté sur la Bretagne et les Flandres. Il renonce surtout à revendiquer la couronne de France.
Jean Chandos (1320-1370), noble anglais né dans le Derbyshire, seigneur de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Cotentin), est un des négociateurs du traité de Brétigny. En 1361, il est fait connétable d’Aquitaine et lieutenant-général de tous les territoires français passés entre les mains des Anglais. Sa mission est :
d’obtenir les clefs des villes, châteaux et monastères passés sous la dépendance du roi d’Angleterre
d’obtenir le serment d’allégeance des personnalités les plus marquantes de ces provinces
et de mettre en place la nouvelle organisation administrative et fiscale qui suit le changement de roi.
Le document présenté ici, écrit en 1361-1362, est le compte-rendu de sa mission. -
1365 - Le Pape Urbain V convoque les 62 principaux commandeurs Hospitaliers d’Europe à Carpentras
28 septembre 2008, par PierreLes 62 principaux commandeurs des établissements hospitaliers d’Europe sont convoqués d’urgence par le Pape. La liste des destinataires est ici, avec des commentaires. Le gratin de l’Ordre, moins de 60 ans après la disparition sanglante des Templiers.
Si le Pape avait mis les noms des destinataires "en copie cachée", on aurait seulement trouvé "undisclosed recipient". Heureusement, il a rempli la bonne case. -
1372 - 1373 - Les défaites anglaises en Aunis, Saintonge, Angoumois et Poitou - 1
3 janvier 2012, par Pierre"li rois d’Engleterre y perdi plus que nuls, car par celle desconfiture se perdi de puis tous li pays, sicom vous orés en avant recorder en l’ystore." - le roi d’Angleterre y perdit plus que les autres, car par cette déconfiture il perdit ensuite tout le pays, comme je vais maintenant vous en rappeler l’histoire. Froissart nous décrit les 12 mois pendant lesquels les Français, entraînés par Du Guesclin, vont reprendre le contrôle des provinces d’Aunis, de Saintonge, d’Angoumois et du Poitou.
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1372 - 1373 - Les défaites anglaises en Aunis, Saintonge, Angoumois et Poitou - 2
4 janvier 2012, par PierreEn août et septembre 1372, successivent, Soubise, Angoulême, Saint-Jean d’Angély, Taillebourg, Saintes et Pons tombent aux mains des Français. Jean de Grailly, captal de Buch, principal allié des Anglais, est capturé. Rien ne semble plus aller pour les troupes d’Edouard III.
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1372 - 1373 - Les défaites anglaises en Aunis, Saintonge, Angoumois et Poitou - 3
6 janvier 2012, par PierreLa dernière partie de l’année 1372 voit s’accélérer la déroute anglaise, tout particulièrement en Aunis. L’épisode de la flotte anglaise, bloquée par des vents contraires, et empèchée de venir au secours de la garnison de Thouars assiégée, est particulièrement significative de cette tranche d’histoire.