Population, fiscalité, productions, accidents climatiques, seigneuries : cet état des paroisses est comme une photographie de l’Élection à la fin du XVIIème siècle. Il y a plus de détails que dans le rapport de l’intendant Bégon (1699). Les notes annexes sont un complément intéressant. Carte satellite avec l’emplacement des paroisses.
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17 Saint-Vaize
Articles
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1686 - Etat des paroisses de l’élection de Saint-Jean d’Angély + carte
12 novembre 2008, par Pierre -
1723 - Aveu et dénombrement de la seigneurie de Taillebourg (Charente-Maritime)
21 novembre 2012, par Jean-Claude, PierreEn 1723, Frédéric-Guillaume de La Trémouille, "prince de Talmond, comte de Taillebourg et de Benon, premier baron de Saintonge et de Tonnay-Boutonne, seigneur des terres et duchés de Châtellerault, les Essarts et autres lieux, lieutenant général des armées du roy, gouverneur des ville et forteresse de Saarrelouis et pays en dépendants" est à la tête d’une belle seigneurie à Taillebourg. Cela ne le dispense pas d’en déclarer le détail au roi, "à cause de son château de Saint-Jean d’Angély".
Les redevances seigneuriales dues par les tenanciers renvoient à des usages féodaux séculaires. On trouvera sur Histoire Passion un florilège des "devoir et achaptement" recueilli au fil des archives. -
1782 – Inventaire des enfants abandonnés placés en nourrice dans l’arrondissement de Rochefort
7 décembre 2010, par PierreEn juin 1782, François Lamotte est chargé par l’Intendant de la Généralité de la Rochelle de faire l’inventaire des enfants abandonnés placés chez des nourrices de l’arrondissement de Rochefort. Une tâche plus compliquée qu’il n’y paraît et il lui faudra un mois bien rempli pour accomplir sa tâche. Les obstacles semblent s’accumuler : difficultés pour informer les nourrices, surtout celles de la campagne, réticences de ces dernières pour répondre à l’injonction, sous divers prétextes (manque d’information, distance, température dangereuse pour les enfants, coût du transport, perte de salaire, etc.). Accompagné par la dame Martin, leveuse de la « boëte » où les parents abandonnent leurs enfants à l’hospice de Rochefort, il inventorie 218 garçons et filles placés auprès de 160 nourrices, les marque d’une plaque de plomb numérotée avec la mention « bâtard » et paye la pension trimestrielle des nourrices. Des extraits significatifs de son procès-verbal sont présentés ici.