La chronologie des actes qui attestent de la montée en puissance des villes et de leurs élus dans cette période. Elles s’organisent et proposent au roi (d’Angleterre et de France) un lieu d’exercice décentralisé du pouvoir.
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79 Niort
Articles
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1146 - 1390 - Chronologie des actes d’organisation des communes en Saintonge, Aunis, Angoumois et Poitou
14 septembre 2008, par Pierre -
1174 - 1242 - Les "Etablissements de Rouen", charte des "communes" en Saintonge, Aunis et Angoumois
12 septembre 2008, par PierreOn appelle "Etablissements de Rouen" un modèle-type de charte de "commune" adopté aux 12ème et 13ème siècles par plusieurs villes ou communautés de Saintonge, d’Aunis et d’Angoumois, le jour où elles sont devenues des "communes", sous l’administration anglaise. Examen commenté de ce texte et de ses versions.
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1174 - 1790 - Le fonctionnement des communes en Saintonge, Aunis et Angoumois
13 septembre 2008, par PierreA partir du 12ème siècle, sous l’administration anglaise, un petit nombre de villes ou de communautés obtient le "droit de commune" : La Rochelle en 1174, l’île d’Oleron en 1197, Saintes et Saint-Jean d’Angély en 1199, Niort et Angoulême en 1204, Cognac en 1215, l’île de Ré en 1242.
Echantillon de règles d’administration. Quelques autres villes de France sont également citées en exemple. -
1220 - 1222 - La Rochelle et le roi Henri III d’Angleterre : diplomatie, coups fourrés et trahisons
16 mars 2010, par Pierre8 lettres provenant des archives anglaises révèlent que les élus de la Rochelle, pris entre plusieurs fidélités contradictoires et leurs intérêts financiers, jouent un jeu un peu trouble auprès du roi Henri III d’Angleterre. Otages, trahisons, compromissions diverses, les Rochelais naviguent entre les écueils et vont où le vent les pousse. Les Bayonnais n’en reviennent pas.
Nous avons de la chance : les érudits de la SAO ont traduit en français les textes écrits en latin. -
1249 - Alphonse de Poitiers et les juifs de Saintonge, d’Aunis et du Poitou
15 avril 2010, par PierreLe comportement d’Alphonse de Poitiers envers les Juifs de Saintonge, d’Aunis et du Poitou, est purement caricatural. En 1249, il propose aux élus locaux d’expulser les Juifs moyennant le versement par les habitants d’un impôt exceptionnel. Pour faire passer la pilule (?), il décrète que les dettes dues aux juifs seront à verser à son profit. Après les avoir expulsés, constatant que le commerce en pâtit, il les fait revenir discrètement. Et en 1268, il met en place un impôt spécial pour rançonner les Juifs. Là où il y a de la gène...
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1270 - Le testament d’Alphonse de Poitiers, frère du roi Louis IX
27 avril 2010, par PierreAlphonse, fils de roi et frère de Louis IX, comte de Poitou et de Toulouse, ne manque pas de biens. Son testament est imposant. Il présente l’intérêt de donner le nom d’un grand nombre de personnages, d’établissements et d’institutions de son époque, un peu partout en France.
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1303 - Concile de Lyon - Actes d’adhésion des communautés des diocèses de Saintes et d’Angoulême
19 janvier 2009, par PierreLes relations sont orageuses entre Philippe-le-Bel qui veut réunir un concile à Lyon, et la pape Boniface VIII qui a prononcé son excommunication.
Les documents présentés ici sont les adhésions des communautés religieuses et des villes à l’appel du roi pour la réunion du concile. -
1346 - la chevauchée de Derby en Poitou et Saintonge
15 juin 2012, par ChristianMené en septembre-octobre 1346, ce raid fut sans doute la première opération d’envergure qu’aient conduite les Anglais dans notre région depuis 1337. En tout cas, il frappa suffisamment de terreur pour déterminer plusieurs places menacées à se rendre sans délai. On donne ici deux versions : celle de Denifle, qui s’intéresse avant tout aux établissements religieux, et celle de Bertrandy, plus détaillée. Tous deux corrigent Froissart (cf. 1346 - Saint-Jean d’Angély se rend au comte de Derby, anglais) en s’appuyant sur le récit fait par Derby lui-même, dans une lettre envoyée de Saint-Jean-d’Angély (et déjà reproduite en note dans l’article Les Anglais assiègent Angoulême - Chronique de Froissart).
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1361 - Prise de possession par l’Angleterre du Poitou, de la Saintonge septentrionale et de l’Angoumois
5 juin 2012, par PierreLe traité de Brétigny met un terme à la captivité du roi Jean le Bon en Angleterre. Il est libéré contre versement d’une rançon de 3 millions d’écus et les concessions territoriales suivantes :
Les Anglais obtiennent la Guyenne et la Gascogne en toute souveraineté ainsi que Calais, le Ponthieu et le comté de Guînes. Ils obtiennent également le Poitou, le Périgord, le Limousin, l’Angoumois et la Saintonge septentrionale, le comté d’Armagnac avec l’Agenais, le Quercy, le Rouergue, la Bigorre et le comté de Gaure.
Par contre, Édouard III renonce aux duchés de Normandie et de Touraine, aux comtés du Maine et d’Anjou et à la suzeraineté sur la Bretagne et les Flandres. Il renonce surtout à revendiquer la couronne de France.
Jean Chandos (1320-1370), noble anglais né dans le Derbyshire, seigneur de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Cotentin), est un des négociateurs du traité de Brétigny. En 1361, il est fait connétable d’Aquitaine et lieutenant-général de tous les territoires français passés entre les mains des Anglais. Sa mission est :
d’obtenir les clefs des villes, châteaux et monastères passés sous la dépendance du roi d’Angleterre
d’obtenir le serment d’allégeance des personnalités les plus marquantes de ces provinces
et de mettre en place la nouvelle organisation administrative et fiscale qui suit le changement de roi.
Le document présenté ici, écrit en 1361-1362, est le compte-rendu de sa mission. -
1372 - 1373 - Les défaites anglaises en Aunis, Saintonge, Angoumois et Poitou - 4
7 janvier 2012, par PierreLa déroute anglaise - temporaire, car la guerre de Cent Ans va encore durer 80 longues années - s’achève avec la bataille de Chizé et la prise de Niort. Plusieurs villes de ces provinces (dont Cognac) sont encore fidèles au roi d’Angleterre.