La veuve Drouet est nourricière depuis 4 ans d’une enfant trouvée. Celle-ci a maintenant sept ans, et les allocations royales ont pris fin. L’état de santé de l’enfant ne lui permet pas d’aller mendier pour assurer sa subsistance. La veuve Drouet demande à l’Intendant la prolongation des allocations. Le résultat de sa requête est inconnu.
Les enfants trouvés atteignant l’âge de sept ans restaient souvent dans leur famille nourricière, mais devaient assurer par eux-mêmes leur subsistance par le travail ou par la mendicité.
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Nourrices
Articles
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1738 – Supplique de la veuve Drouet, nourrice, à l’Intendant de la Généralité de la Rochelle
20 novembre 2010, par Pierre -
1778 - Enfants abandonnés : Cognac répond à l’enquête de Necker
7 décembre 2010, par PierreEn 1777, le ministre Necker lance une enquête nationale sur les établissements capables d’accueillir des enfants abandonnés. Son questionnaire est transmis par voie hiérarchique aux intendants des Généralités (équivalent moderne : préfecture), puis aux subdélégations (équiv. : sous-préfecture). Les réponses permettent de se faire une idée d’un problème de société déjà ancien, mal résolu .
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1782 – Inventaire des enfants abandonnés placés en nourrice dans l’arrondissement de Rochefort
7 décembre 2010, par PierreEn juin 1782, François Lamotte est chargé par l’Intendant de la Généralité de la Rochelle de faire l’inventaire des enfants abandonnés placés chez des nourrices de l’arrondissement de Rochefort. Une tâche plus compliquée qu’il n’y paraît et il lui faudra un mois bien rempli pour accomplir sa tâche. Les obstacles semblent s’accumuler : difficultés pour informer les nourrices, surtout celles de la campagne, réticences de ces dernières pour répondre à l’injonction, sous divers prétextes (manque d’information, distance, température dangereuse pour les enfants, coût du transport, perte de salaire, etc.). Accompagné par la dame Martin, leveuse de la « boëte » où les parents abandonnent leurs enfants à l’hospice de Rochefort, il inventorie 218 garçons et filles placés auprès de 160 nourrices, les marque d’une plaque de plomb numérotée avec la mention « bâtard » et paye la pension trimestrielle des nourrices. Des extraits significatifs de son procès-verbal sont présentés ici.