En 1585 et 1604, des épidémies de peste décimèrent la population de La Rochelle et de ses environs. Dans ses "Ephémérides", J.-B. Jourdan décrit ces événements et plus particulièrement l’organisation de la lutte de la ville contre la contagion. La méthode n’a guère changé au cours des siècles. En l’absence de vaccin contre le virus, seuls le confinement, la distanciation et la propreté permettent de se protéger de la contagion.
Source : Éphémérides historiques de la (...)
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Santé, maladies, épidémies
Articles
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1585 et 1604 : Epidémies de peste à la Rochelle
20 mars 2020, par Pierre -
1586 - Agrippa d’Aubigné - La peste à Beauvais-sur-Matha (17)
16 octobre 2007, par PierreGuerre et peste : fléaux jumeaux, au XVIème siècle, l’un amenant l’autre.
La description que fait d’Aubigné de l’épidémie qui sévit à Beauvais-sur Matha est hallucinée. -
1590-1598 - Angoulême (16) : Misère, épidémie et brigandage. La fin du siècle.
20 février 2009, par PierreLa guerre et la contagion laissèrent derrière elles la misère et la disette. Le prix des denrées était si élevé que le maire crut devoir en fixer lui-même le taux ... Le nombre des pauvres était effrayant et celui des malades toujours considérable, quoique rien n’indiquât une constitution épidémique, un effet de contagion.
Sixième volet de l’étude d’Auguste-François Lièvre, en 1886. -
1603-1626 - Angoulême (16) : Menaces de contagion. La voirie. Prospérité momentanée. Le fisc ; la misère ; mortalité
16 mars 2009, par PierreLe bruit se répand « qu’il y a de la contagion ès ville de Poitiers, Niort, Bélat, Jonzac et autres circonvoisines ». Les membres du conseil invitent alors le maire « à faire mettre à chacune porte de la ville l’un de ses sergents pour empêcher que les pauvres étrangers n’entrent en icelle ».
Les sergents contre la contagion ! -
1629 - 1630 - La peste à Barbezieux (16)
5 juillet 2007, par Pierre... est deceddé de contagion au lieu de Saint Hillaire, Jaques Fillon, fils de Jehan, cherpantier, trois ou quatre jours apprès estre venu de la ville de la Rochelle en laquelle il avoit séjourné quelque temps pendant lequel le mal contagieux estoit en lad. ville ...
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1629 - 1630 - La peste à Cognac (16)
6 juillet 2007, par PierrePlusieurs personnes, disait-on, avaient succombé dans les environs, surtout au village de Boussac. Alors tous les habitants de Cognac, qui avaient eu des communications avec les gens de cette localité, étaient devenus suspects de porter en eux le germe de la maladie, aussi demandait-on à grands cris qu’ils fussent éloignés de la ville.
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1629-1630 - Angoulême (16) : La grande peste. Le maire Jean Guérin.
16 mars 2009, par PierreLa peste faisait de tels ravages que tous ceux qui possédaient une ferme ou pouvaient trouver un asile à la campagne s’empressaient de quitter la ville. Presque tous les échevins, les conseillers et les pairs, les magistrats de la sénéchaussée, la plupart des bourgeois, et une partie des congrégations religieuses, n’écoutant que la peur, étaient partis avant la fin du mois d’août.
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1630 - 1633. — Angoulême (16) : Décroissance et suites de la peste. La ville obérée. Misère
4 avril 2009, par PierreA ce moment, on se préoccupait plus de la misère que de la peste ; mais si, depuis l’entrée de l’hiver, l’épidémie était en décroissance, le danger pourtant n’avait pas tout à fait disparu.
Les maisées se tenaient, comme précédemment, au couvent des Cordeliers, « à cause du mal contagieux qui avait été ci-devant en la maison commune » -
1630 - Comment les pères Jésuites combattaient les épidémies dans leur collège d’Angoulême
14 mars 2020, par PierreLes pères Jésuites d’Angoulême avaient leur stratégie contre les épidémies qui ravageaient la province d’Angoumois à cette époque (il s’agit principalement de la peste).
Les remèdes préconisés sont variés. Peu d’entre eux se trouvent encore sur le marché. La médecine et la pharmacie ont fait de très gros progrès depuis 1630. Nous avons ajouté un petit glossaire des produits cités.
Les animaux domestiques ne sont pas à la fête...
Pour se protéger de la contagion, la (...) -
1632-1636. - Angoulême (16) : Misère, révolte et remontrance des paysans
31 août 2009, par PierrePendant l’épidémie [de peste de 1629-1630], il avait fallu « emprunter de grandes et notables sommes de deniers » pour nourrir les indigents, payer les médecins, les chirurgiens, les prêtres, les inhumations, et pour « faire des huttes par les champs ». La commune devait près de quarante mille livres. A bout de ressources et d’expédients, les bourgeois, réunis en maisée générale, résolurent d’exposer au roi « le misérable état de la ville pendant les deux dernières années », en le suppliant « d’accorder quinze ou vingt mille livres à prendre sur les deniers d’octroi ». La cour, affamée d’argent, n’accorda rien sur ses propres deniers, mais elle autorisa un peu plus tard les habitants, déjà très chargés, à augmenter les droits d’entrée sur le vin et le bétail.