On sait que le marquis d’Arpajon en Gévaudan a obtenu en 1720 de donner son nom à sa nouvelle terre de Châtres-sous-Montlhéry (aujourd’hui dans l’Essonne), ou que Couhé-Vérac, hors de la zone des toponymes en « -ac », a vu son nom complété en 1652 lorsque la terre de Couhé a été érigée en marquisat au bénéfice d’Olivier de Saint-Georges, seigneur de Vérac. Il s’agirait ici de démontrer que Bois-Charmant procède d’un transfert similaire, opéré à la suite d’un mariage. En suivant un toponyme « baladeur », nous serons ainsi reconduits des Nouillers à Cognac intra muros, puis, de façon un peu moins certaine, au Charmant de la châtellenie de Villebois, au sud d’Angoulême.
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Toponymie
Invitation au voyage vers les lieux aux noms oubliés et énigmatiques.
Articles
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La dissémination du toponyme "Charmant"
16 novembre 2012, par Christian -
Le toponyme Chaleuil
2 octobre 2009, par François VareilleUne douzaine de lieux-dits, concentrés dans une partie de la région Poitou-Charentes : origine, époque, signification, que peut-on en dire ?
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Le toponyme Mareuil
20 août 2007, par François VareilleRépartition de ce toponyme issu du gaulois dans l’espace français.
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Le toponyme Mouchedune
6 août 2007, par François VareilleUne dizaine de toponymes "Mouchedune" dans la région Poitou-Charentes. Que peut-on trouver sur l’origine et la signification de ce nom ?
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Le toponyme Seneuil
21 août 2007, par François VareilleBien que peu nombreux, les toponymes "Seneuil" confirment les observations faites à propos de "Mareuil".
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Les "Lemnia" du Poitou-Charentes
26 août 2007, par François VareilleAux époques carolingienne et féodale, des zones situées en bordure des forêts portaient le nom de "lemnia". Il en reste des traces dans la toponymie régionale. D’où vient ce mot ? Qu’y faisait-on ?
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Toponymes en Poitou-Charentes : les villas de Pasius
21 août 2007, par François VareilleLes villages du nom de Paizay (ou approchant) forment des grappes sur la carte. Pourquoi ?