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1625 - Relation de la Defaicte de la flotte du Sieur de Soubize, & des Rochellois, & de la prise de l’Isle de Ré.

mercredi 4 février 2009, par Pierre, 1448 visites.

Il s’agit d’un épisode médiatisé et très vivant du blocus du port de La Rochelle, avant le grand siège proprement dit. Le chroniqueur, homme de terrain, a nettement pris le parti du roi contre les Rochelais.
Le roi a dû apprécier ce reportage, puisqu’il l’a fait suivre à une de ses relations. Ici, vous êtes comme un roi, vous pouvez le faire aussi (lien "Envoyer par mail")

Source : Relation de la Defaicte de la flotte du Sieur de Soubize, & des Rochellois, & de la prise de l’Isle de Ré. - 1625 - BNF Gallica

Relation de la Defaicte de la flotte du Sieur de Soubize, & des Rochellois, & de la prise de l’Isle de Ré.

Envoyée par le Roy à Monsieur le Comte de Bury, Lieutenant Général pour le Roy en Lyonnois, Forests , & Beaujolois.

Le Roy ayant cy devant envoyé ses Ordres à Monsieur le Duc de Montmorancy Admiral de France, fur ce qu’il auoit affaire pour son service, tant pour attaquer la flotte des rebelles commandée par le Sieur de Soubize, que pour, donner moyen au Sieur de Praslin, de la Rochefoucault, de Sainct Luc & de Thoiras, de se rendre maistres de l’Isle de Ré, ledit Sieur Admiral qui par sa bonne conduire avoit mesnagé l’Admiral Holstain & les Capitaines Holandois, & iceux maintenu en la bonne résolution qu’il devoient avoir de servir sa Majesté, attendant que les vaisseaux d’Angleterre que conduisoit Commandeur de Bill fussent joints à sa flotte, fust adverty par ledit Sieur de Praslin, que luy & les Sieurs de la Rochefoucault, de Sainct Luc, Brassac, & Chasteliers Barlot avoient quelques iours auparavant couru tellement les environs de la Rochelle & travaillé les habitans de la dite ville & les gens de guerre qui s’y estoient retirez, qu’ils auroient esté contraints de tirer du secours de ladite isle de Ré d’où il fut envoyé, par ledict Sieur de Soubize iusques à mille hommes de pied & quelques soixante chevaux soubs la conduicte du Comte de Laval qui fut un excellent moyen pour affaiblir les trouppes rebelles qui estoient destinés pour empescher la descente de celles de sa Majesté dans ladicte Isle. Mondit Sieur de Montmorancy auquel pendant ce temps les vaisseaux Anglois s’estoient ioint après avoir disposé toutes choses en l’estat de bien faire fît advertir lesdits Sieurs de la Rochefoucault, de S. Luc, & de Thoiras de se tenir prests avec leurs gens de pied, pour avec la faveur de son armée faire la descente à ladicte Isle de Ré.

Vaisseaux dans la Fosse de Loix
Carte particuliere des costes de Poittou, Aunis et de La Rochelle et du fort St Louys comme aussy de l’Isle de Rè ou St Martin avec ses forts / Petrum Schenk Junior - BNF Gallica

Et le Dimanche quatorsiesme de Septembre sur les unze heures du soir fit donner le signal à l’armée, & se mit a la voille avec un vent Nordest droict à la routte dudit Ré, où sur les 5. heures du mattin l’on luy raporta que la flotte desdits rebelles estoit à l’ancre dans la fosse de Loye, cependant l’armee de sa Majesté attendant la marée fut contrainte de demeurer sur ses voilles iusque sur le midy que ledit Sieur Admiral commanda de s’advancer vers les vaisseaux desdits rebelles qui aussi appareilloyent, se tenant tousiours dans le mesme lieu où ils se seroient retiré pour ne perdre l’advantage d’un ban qui les couvroit de son abord, lequel n’empescha pas, neantmoins qu’autant que le lieu le pouvoit permettre l’on ne commença à attaquer lesdictes flottes, & elles aussi à respondre à celles de sa Maiesté. Ce qui continua avec tant d’incommodité contre lesdits rebelles iusques à cinq heures du soir qu’ils furent contraint de ce retirer à lacul de ladicte fosse de Loye, duquel lieu la Marée se retirant peu à peu ils eschouirent leurs vaisseaux, lors mondit Sieur l’Admiral commanda de moiller à la rade de ladicte Isle, où il eu advis que lesdits Sieurs de la Rochefoucault, de Sainct Luc, & de Thoiras, qui s’estoyent embarquez aux Sables, pour aller faire la descente à ladicte Isle, avec trois compagnies du régiment de Champaigne, & les vingt recreues d’iceluy, & le régiment de la Bergerie de cinq cens hommes, avec la Compagnie de chevaux légers dudict Sieur de Thoiras avoyent mouillé l’ancre, en attendant que la Marée fust favorable pour leur descente, qu’ils choisirent au lieu nommé gros Iean, ou Mondit Sieur l’Admiral avoit faict advancer six vaisseaux pour favoriser ladicte descente, tant par les coups de Canons, que par la fumée d’iceux qui ostoyent le moyen ausdicts rebelles de la recognoistre, lesquels estant à la portée du Canon des ennemis, il leur fust tiré plusieurs coups de pièces, sans les incommoder, ils se resolurent donc de mettre pied à terre, les enfans perdus dudict Régiment de Champaigne, conduict par le Sieur de Comminges Capitaine, & la Baulme Enseigne de Pigeolet au nombre de cinquante, soubstenus par un bataillon de deux cens hommes des ennemis, à cest instant ne donnant loysir aux autres bataillons de prendre terre, les vindrent attacquer avec deux bataillons de quatre cens hommes, chacun en ayant autres quatre cens à leur retraicte sur les duves. Lesquels furent repoussez avec violance, y laissant vingt des leurs, & quatre pieces de fonte. Ledict regiment estant descendu print la poste des ennemis, où le Sieur de Thoiras fut adverty qu’il y avoit un vaisseau ennemy eschoué à mille pas du lieu, où il estoit en bataille, lequel commanda au Sieur de Boysonniere de s’y acheminer, avec le bataillon qui commandoit. Ce qu’il fit, print le vaisseau, les ennemis se rendant entre ses mains, qui estoyent au nombre de trente avec six Canons de fer, & quatre piccorriers.

Le lendemain Mardy dix septiesme lesdicts Sieurs de la Rochefoucault, de sainct Luc, & de Thoiras partirent du lieu, qu’ils avoyent faict quitter aux ennemis le iour précédent, avec leur Infanterie, & Cavallerie, tenans l’ordre qui en suit,

Sçavoir les enfans perdus du Régiment de Campagne commandez par Boysonniere, & pour Lieutenant Margonne, & Lucinet Enseigne de Realz, leur bataillon estoit de quatre vingts hommes avec deux plottons de vingt-cinq hommes, chacun Mousquetaire devant lesdict bataillon, & soubstenu par deux autres bataillons de deux cens hommes chacun, le premier commandé par le Capitaine Thibault, & le second par le Capitaine Realz, le corps de la bataille estoit composé d’un bataillon de trois cens hommes, commandez par le Sieur de Bolloigne, & Pigeolet soubstenuz à droit & à gauche des bataillons, commandez par le Sieur de Montault du mesme régiment, & l’arriére garde estoit composé de deux bataillons, du régiment de la Bergerie, faisant toutes lesdictes troupes ensemble 17. ou 18. cens hommes, lesquels marchèrent en cest ordre , iusques au bourg Darz, tirant vers celuy de sainct Martin, ou les ennemis s’estoyent retirez le iour de la descente, & arrivant toutes lesdictes troupes en l’ordre susdit au bourg Darz où ils repeurent, eurent advis que les ennemis marchoyent pour venir à eux au nombre de trois mil hommes de pied en cinq bataillons. Les enfans perdus d’iceux commandez par Sainct Michel Rocheallez, incontinent qu’ils eurent pris leur champ de bataille à deux cens pas de dict bourg Darz, le bataillon des enfans perdus des ennemis, & les autres trouppes qui les suivoyent vindrent attacquer lesdicts enfans perdus du régiment de Champaigne, & les autres bataillons , à la teste desquels estoyent les Sieurs de la Rochefoucault, de sainct Luc, & de Thoiras, lesquels soubstindrent l’effort des ennemis, & les repoussèrent si courageusement qui les mirent en desordre, après avoir esté long temps à combattre , mains à mains, & demeura sept ou huict cens hommes des ennemis sur la place, trois Canons, & deux Drappeaux, pris par la Cavallerie, commandée par les Sieurs des Francz, le reste des ennemis se retira dans un maraiz proche de là, & le lendemain à sainct Martin de Ré, & les trouppes du Roy s’en allèrent repaistre dans ledict bourg Darz.

En ce mesme temps durant le combat de terre, Monsieur l’Admiral desirant affoiblir les ennemis qui estoyent en Ré, par une diversion, & faciliter par ce moyen l’entreprise de terre se résolu de tirer huict cens hommes de vaisseaux avec quantité de Gentil hommes volontaires, qui estoyent près de luy pour se signaler, & leur faire faire une autre descente en ladicte Isle : mais ayant appris l’heureux evenement du combat, & veu que le vent qui s’estoit tousiours maintenu Nordest se changeast en faveur des rebelles qu’ils eurent derriers Norouest, de laquelle occasîon se voulurent lesdicts rebelles prevaloir, soit qu’ils eussent dessein de combattre, soit seulement de mettre leurs vaisseaux en seureté au port, & hors de la Rochelle, puis que tout leur salut estoit à la conservation d’iceux.

Et le Mercredy dix-septiesme comme les Sieurs de la Rochefoucault, de Sainct Luc, & de Thoiras, estoient sur le poinct de marcher en l’ordre susdict vers S. Martin pour attacquer les ennemis qui sî estoient retirez, deux députez de leur part vindrent trouver lesdicts Sieurs pour les supplier d’avoir pitié d’eux, & leur donner la vie, lesdicts Sieurs commandèrent au Capitaine Commiges de s’en aller à S. Martin prendre le Sieur de la Forests, pour aller trouver Monsieur l’Admiral avec quatre des habitans, deux Catholiques & deux Huguenotz, pour faire la capitulation, qui leur fut accordé par ledit Sieur Admiral à condition de laisser leurs armes & bagage, & de sortir avec l’espee sans pouvoir iamais porter les armes contre le service du Roy, n’y se retirer à present dans la ville de la Rochelle, & Isle Doleron. Il fut tué au précèdent combat le Capitaine Realz du Regiment de Champagnie, Laboyssoniere blessé de deux coups d’espée & un d’hallebarde à la cuisse, le Sieur de Comminges blessé d’un coup de picque au genouils, le Sieur Thibaut blessé d’un coup de mousquet à la gorge, le Sieur Baron de Lause blessé de vingt-cinq ou trente coups d’espee ou de picque, le Lieutenant Nargonné blessé d’un coup de picque au bras, Lucinet Enseigne blessé d’une Mousquetade à la iouë, Praroit blessé d’une Mousquetade au travers du corps, la Baume Enseigne blessé d’un coup d’espée sur le bras, deux Sergents morts, & un blessé à mort, deux Capitaines de la Bergère morts, sçavoir Bechemort & le Ponteuil, & sept à huict autres Sergens ou officiers dudict Regiment blessez.

Pendant le temps du combat de terre, ledict Sieur Admiral iugeant que ceux de la Rochelle pourroyent renvoyer ledict Comte de Laval dans ladicte Isle, avec les forces qu’il en avoit auparavant tirées, pour secourir ceux qui y estoyent restez, et rendre l’entreprise plus difficile, envoya une esquadre de vaissaux à Chef de Bois si à propos, que comme il avoit preveu ledict Comte de Laval, s’estant mis en mer avec ses gens pour repasser, il fut contrainct de relaschcr dans la chesne de la Rochelle, sur ce que les vaisseaux de sa Majesté luy donnerent la chasse.

Monsieur l’Admiral tint conseil avec les Capitaines des vaisseaux & autres, qui avoyent quelque practique de ceste mer, & de ses costes. Où il fust iugé de la plus-part d’eux que les vaisseaux rebelles estoyent amortis, qu’ils n’y auoit point de marée qui les peut mettre à flot, à lieu là ou ils les iugeoyent s’estre retirez, & partant que le meilleur conseil que l’on pourroit prendre se seroit de continuer a tenir tousiours des vaisseaux devant Chef de Bois, pour empescher la communication de la Rochelle avec lesdicts rebelles, & les rafrraichissemens qui leur en pourroit venir que l’armée se tint toujours à la rade devant eux que les vivres leur manquant, comme Monsieur l’Admiral estoit tres-bien adverti, ils viendroyent aysément en la puissance du Roy.

Cela fust cause que voyant le vent bon, ils ne manqueroient pas de s’en servir, & promptement appareillèrent & vindrent attaquer les vaisseaux du Roy, contre l’attente de ceux qui au conseil de matin avoyent iugé ces vaisseaux absoluement amortis. Ce que voyant Monsieur l’Admiral commanda promptement que chacun appareillast, & retournast à son bord y faisant remonter les huict cens hommes qu’il avoit faict débarquer, & ayant tout aussî tost donné le signal, toute l’armée se mit sur ses voilles & tascha de prendre le vent en approchant toujours les vaisseaux rebelles, à quoy les mattellots de l’armée Royalle s’employèrent avec tant de diligence & d’industrie, incitez encores par les belles parolles & promesses de recompense, que leur faisoit ledict Sieur Admiral, duquel ils avoyent desja cogneu la libéralité, de sorte que s’encourageant les uns les autres, ils reprirent le vent sur lesdicts vaisseaux rebelles, après s’estre entretenus & attaquez à coup de Canons environ deux heures pendant lesquelles mondict Sieur Admiral avoit faict advancer son vaisseau de plus pres des ennemis, accompagné de celuy de sainct lulien, & autres vaisseaux qui avoyent partagé le commandement de s’advancer, dans lesquels estoient les Sieurs Comte de Vauvert, Brescieux , & Boutteville, & ayant suivy les rebelles la nuict survint qui separa le combat & creurent qu’ils pourroyent soubs sa faveur se retirer à la Rochelle, ils furent suivis & chassez toute la nuict, avec tant de bonheur & bonne rencontre qu’au poinct du iour l’on fist prise de neuf de leurs meilleurs vaisseaux. Le Sieur de Manry fut le premier qui en print un, le Commandeur Doisemont en brusla un & print deux autres , & ainsi chacun des autres Cheualiers & Capitaines firent leur prise, ne désirant rien tant que de venir à bord pour tesmoigner leurs ardeur & l’effect de leur courage, pendant que ceste chasse & combat duroit & que chacun desdicts Capitaines, ne songeoit qu’à s’aquerir de l’honneur en bien servant, la marée se retirant ils se trouverent en tel lieu que quelques uns desdicts vaisseaux rebelles touchèrent, comme la Vierge & le sainct Michel, ce qui fut cause qu’ils ne peurent se retirer à Olleron avec les autres vaisseaux, ce qu’ayant esté recogneu par quelques uns desdicts Capitaines, ils demandèrent permission à Monsieur l’Admiral d’aborder lesdicts vaisseaux de la Vierge , & de S. Michel. Celuy cy fut attaqué par sainct lulien, où estoit le Sieur de Boutteville, lequel après auoir combattu se rendit, tesmoignant par leur signal qu’ils demandoyent la vie , & furent mis entre les mains du Sieur de Sodeillers, Capitaine des gardes de Monsieur l’Admiral, l’autre comme le plus puissant & le mieux artillé de la flotte des rebelles, & qui leur servoit d’Admiral, fut en mesme temps environné de trois vaisseaux, fcavoir de celuy du Chevalier de Villeneufve, vaisseau Hollandois, de Harlin, par son haut ban, celuy de l’Aunay Rasilly nommé le sainct Louis approue, & par celuy du Baron de Iussé, nommé le sainct François, Amezamie qui porta son beau près sur son tillac estant celuy qui le pressoit le plus, aussi ceux qui estoyent dans ledict vaisseau de la Vierge, luy lascherent leur bord, & luy tuèrent vingt hommes, ce qui n’empescha pas que ledict de Iussé ne commandast à un Sergent avec soixante hommes de sauter incontinent sur le tillac, les rebelles qui s’estoyent portez fort resoluement, & comme gens qui vouloyent bien disputer leur vie, voyant que les trois grands vaisseaux y leur fondoient tant de gens sur les bras, & qu’estant le tillac desja saisy, il n’y avoit plus lieu de misericorde ny de resistance. Ils se resolurent de venir au dernier remède de mettre le feu à leur fougade qu’ils avoyent préparée, & le firent miserablement sauter, le feu se communiqua si-promptement aux vaisseaux qui l’attaquoyent, que le Comte de Vauvert qui desja en sautant sur le bord avoit eu une iambe rompue d’un coup de mousquet, fût encores enlevé de plusieurs autres par le feu de ladite fougade, & retomba dans la mer, dont il fust retiré aussi tost par l’ayde des Chalouppes, & fut porté au vaisseau Admiral où il mourut une heure après : tous lesdicts vaisseaux se bruslerent par l’embrasement dudict vaisseau de la Vierge, & entre autres mourut le Chevalier de la Ville-neufve, & plusieurs autres.

Ainsi se passèrent les combats de mer, & de terre, durant les iours de Lundy, Mardy, & Mercredi. Monsieur l’Admiral & tous ceux, qui l’ont accompaigné ont tesmoigné l’effect de leur bon courage, & l’ardant desir qu’ils ont eu de servir le Roy, en ceste glorieuse & victorieuse action, comme ils continueront en toutes celles qu’il plaira à sa Majesté leur commander pour son service.

FIN

CONSENTEMENT.

Ie n’empesche pour le Roy, que ce discours contenant Relation de la defaicte de la flote du Sieur de Soubize, & des Rochellois, & de la prise de l’Isle de Ré, soit imprimée par Claude Larjot, Imprimeur ordinaire du Roy, avec deffences en tel cas requises & accoustumées. Ce trentiesme Septembre mil six cents vingt-cinq.

Puget.

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