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1738 - 1814 - Joseph-Ignace Guillotin - sa généalogie - sa maison natale à Saintes

mardi 19 juin 2007, par Pierre, 18155 visites.

Joseph-Ignace Guillotin est né à Saintes le 28 mai 1738.
Etre considéré comme l’inventeur d’un mécanisme aussi meurtrier auquel on donne votre nom : une réputation lourde à porter pour un médecin qui avait - semble-t-il - un but humanitaire et égalitaire.

Inventeur, non, mais promoteur

Guillotin est décédé (de mort naturelle), le 26 mars 1814 à Paris.

Le texte ci-dessous est de la plume d’Edmond-Jean Guérin. Il a été publié dans le Bulletin de la Société des Archives Historiques de Saintonge et d’Aunis, tome XXVIII, année 1908. Du même auteur, sur ce site : Biographie détaillée de Joseph-Ignace Guillotin

 Notes Généalogiques sur Guillotin et sa famille

I. — C’est le 28 mai 1738 [1], à onze heures et demie du soir, que Joseph-Ignace Guillotin naquit à Saintes, dans une maison sise rue Saint-Pierre, dont il sera parlé plus loin.

Il fut baptisé le lendemain dans l’église de la paroisse de ce nom, ainsi que le constate l’acte suivant :

« Le 29 may 1738, Joseph-Ignace Guillotin, né du 28 du courant, fils légitime de M. Me Joseph-Alexandre Guillotin, avocat en la cour, et de demoiselle Catherine-Agathe Martin son épouse, a été baptisé en cette église. Le parrain a été le sieur Joseph-Ignace Guillotin [2], écolier, et la marraine Mlle Marguerite Guillotin, frère et sœur de l’enfant, en présence des soussignés. (Signé) Ignace-Alexandre Guillotin, Marguerite Guillotin, Guillotin, Guillotin [3], loco rectoris. »

La famille de Guillotin était ancienne et fort honorable.

Sa mère était fille de Pierre Martin, juge sénéchal de Saint-Denis (Ile d’Oleron) et de demoiselle Catherine Guillon, son épouse.

Son père Joseph-Alexandre Guillotin, avocat à la Cour, conseiller du Roy [4], élu en l’élection principale de Saintes, était fils de M. Me René-Louis Guillotin, d’abord procureur au présidial, puis conseiller du Roy en l’élection de Saintes, échevin de cette ville [5] et de la demoiselle Marie Meneau.

René-Louis Guillotin, fils lui-même de François Guillotin « maître chirurgien major de la marine », habitant Dolus en l’Ile d’Oleron (1650-1690) et de Catherine Chevreuil, avait épousé le 5 mai 1688, en l’église de Saint-Maur de Saintes, Marie Meneau, fille de Jean Meneau, procureur au présidial et échevin de cette ville [6], et de Marguerite Dugadonneys ; le contrat préalable à leur union avait été reçu par Marechal aîné, notaire royal à Saintes, le sept avril de cette même année [7].

René-Louis Guillotin et Marie Meneau décédèrent tous les deux à Saintes, la femme le 29 juillet 1747, et le mari, le 3 août suivant, laissant pour leurs héritiers :
- 1° René-Louis Guillotin, sieur des Mouniers, bourgeois, ex-officier marinier, époux de Bénigne d’Ecart, demeurant paroisse de Saint-Eutrope ;
- 2° Nicolas Toussaint Guillotin, prêtre, curé de Saint Maur de Saintes ;
- 3° Joseph-Alexandre Guillotin, qui précède ;
- 4° Henry-François Guillotin, prêtre, ancien curé de la paroisse de Barzan, diocèse de Saintes,
Leurs quatre fils ;

- 5° Jean-Louis Guillotin de La Vigerie, lieutenant au régiment de Bigorre, puis capitaine au régiment de Saintonge-Infanterie, en garnison à Libourne ;
- 6° Et la demoiselle Marie-Jeanne Guillotin, veuve du sieur Jean Beaury, capitaine de cavalerie, commandant de son vivant le quartier Dauphin, près le Cap Français (Ile de Saint-Domingue),
Leurs deux petits-enfants,
représentant leur père Ignace Guillotin, décédé, époux de la dame Marie Ferrant ou de Ferrant, au susdit quartier Dauphin, leur autre fils [8].

François Guillotin, fils de « honnête personne » Jacques Guillotin, résidant à la Gautrie en Saint Denis d’Oleron, où il se livrait au négoce, et de Marguerite Gaultier, s’était marié le 24 avril 1651, à l’âge de 26 ans, avec Catherine Chevreuil, issue de Richard Chevreuil et de Jeanne Normandin, dont il eut cinq enfants : René-Louis ; susnommé , François, marchand, et trois filles dont deux religieuses au couvent de Sainte-Claire, à Saintes.

Ce François Guillotin, originaire de Dolus, où sa famille, qui paraît avoir eu pour berceau Melle en Poitou, était venue se fixer au XVe siècle, ainsi qu’à La Rochelle [9], se vit délivrer le 20 octobre 1647, alors qu’il était à bord du « Saint Louis », une attestation des bons services, par lui rendus en qualité de chirurgien de la marine royale, par Armand-Jean du Plessis, duc de Richelieu, petit neveu du Cardinal, « pair et général des galères de France, lieutenant général pour le roy et mers du Levant, et commandant l’armée navale de sa Majesté » [10].

Il avait un frère nommé Ytier, qui a dû laisser une descendance [11].

II. — La famille d’Ignace-Joseph Guillotin était apparentée à Jean Guillotin, avocat au Parlement de Bordeaux, conseiller du Roy, juge en chef du siège royal de Brouage, châtellenie d’Hitiers, qui, de son mariage avec Marie-Gabrielle Levêquot (morte le 23 mars 1792 à Barbezieux) eut un fils, Jean-Louis Guillotin des Gonthières, né audit Barbezieux le.28 août 1750. Celui-ci fut blessé dans le combat de la Minerve contre le vaisseau anglais le Courageux, le 4 janvier 1781, devint capitaine de vaisseau, commanda la frégate la Franchise dans l’expédition du général Humbert en Irlande (1798) [12] , fut nommé chef de la marine aux ports de Lorient (1800) et de Rochefort (1800-1807), où il mourut, officier de la Légion d’honneur, le 25 novembre de cette dernière année [13].

Jean-Louis Guillotin des Gonthières était cousin d’Ignace-Joseph Guillotin, mais à quel degré ?... Nous l’ignorons.

Nous ne saurions dire non plus-quelle parenté existait entre lui et :
- 1° les Guillotin de Fougère, dont l’un Etienne-Nicolas, avocat, de l’Ile d’Oleron, fut choisi comme administrateur du département de la Charente-Inférieure par la première assemblée électorale, le 12 juin 1790, fut maire de Marennes, et ensuite nommé sous-préfet de cet arrondissement par arrêté des Consuls en date du 11 germinal an VIII (1er avril 1800) [14] ;
- 2° Et les Guillotin de la Martière, qui semblent originaires de l’Ile d’Oleron, et dont l’un, d’après ce qui nous a été assuré par M. le docteur Guillaud, professeur à la Faculté de médecine de Bordeaux, fut archiprêtre de Matha et curé d’Aumagne, vers 1760 jusqu’en 1780. C’est sans doute le même que Jean-Baptiste Guillotin de. la Martière, docteur en théologie, vicaire de Saint-Etienne de Mortagne, vraisemblablement vicaire de Gémozac du 27 avril 1749 au 21 septembre 1751 ? Un autre Guillotin Louis, seigneur de la Martière et de la Charpenterie fut, en décembre 1764, syndic général des habitants de l’Ile d’Oleron. Est-ce le même que ce Guillotin, qui jouissant d’une portion de la seigneurie de Saint-Georges d’Oleron, soutint contre le syndic du chapitre de Tours un procès que, le 10 mars 1792, les frères Gautret, fermiers des revenus de ce « ci-devant chapitre » dans l’Ile d’Oleron, demandèrent au directoire de Saintes d’autoriser le procureur général syndic du département à continuer devant le tribunal civil où il était pendant [15] ?

III. — Joseph-Alexandre Guillotin, qui avait succédé à son frère dans son office de Conseiller en l’élection de Saintes eut treize enfants issus de son mariage avec Catherine-Agathe Martin [16].

De ces treize enfants trois seulement survécurent à leurs parents :
- 1° Ignace-Alexandre Guillotin (né le 23 février 1724), avocat au Parlement de Bordeaux (1776-1782), demeurant en cette ville, rue Carpentayre, paroisse Saint-Pierre, puis rue du Grand Cancéra, paroisse de Saint-Siméon, mari en premières noces de Gabrielle Rolland et en secondes de Michelle Dugravy, qui se retira dans sa propriété de Bern, commune de Macau (Gironde) [17] ;
- 2° Joseph-Ignace Guillotin, dont nous allons retracer l’existence ;
- 3° Marie-Marguerite-Agathe-Monique Guillotin (née le 19 juillet 1742), qui épousa à la paroisse Saint-Pierre le 26 janvier 1780 [18], messire Jean-François de La Charlonnie, écuyer, garde du Corps (à la 3e compagnie, dite de Luxembourg, du nom de son capitaine, Charles-François-Frédéric-de Montmorency, duc de Luxembourg), plus tard brigadier des gardes du Corps, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, demeurant à Villars-Marange, paroisse de Mérignac en Angoumois, fils de feu sieur Jean de La Charlonnie, aussi écuyer, et de dame Françoise Tallon [19].

Joseph-Alexandre Guillotin et Catherine-Agathe Martin, sa femme, moururent tous les deux à Saintes, le premier le 18 décembre 1778, à l’âge de presque 83 ans, et la seconde, le 21 septembre 1779, âgée de 78 ans, et furent inhumés l’un et l’autre en l’église paroissiale de Saint-Pierre [20].

Par leur testament mystique, en date du 27 janvier 1776, ouvert et décrit par Emmanuel Cajetan Le Berthon, chevalier de Bonnemie, conseiller du roy, président et lieutenant général de la sénéchaussée et siège présidial de Saintes, déposé au rang des minutes de Pasquier, et par un codicille audit testament, reçu par le même notaire, le 13 avril 1778, les époux Joseph-Alexandre Guillotin avaient fait entre leurs trois enfants survivants, susnommés, le partage des biens composant leurs successions [21].

Aux termes des deux actes testamentaires, qui viennent d’être énoncés, Ignace-Alexandre Guillotin eut, dans son lot, notamment le domaine que ses parents possédaient à Pérignac et la somme de 12.000 livres, formant le prix de la cession de l’office de conseiller élu, dont Guillotin père était pourvu, faite par contrat au rapport de Bigot, notaire royal à Saintes, du 3 mars 1778, au profit du sieur Pierre-Alexandre Duchastel, avocat de la paroisse de Saint Michel. Joseph-Ignace Guillotin fut attributaire « pour sa portion virile » de :
- 1° le tiers des meubles meublants et objets mobiliers, garnissant leur maison, dans la ville de Saintes, et leurs domaines de Pérignac et des Mouniers ;
- 2° la maison, occupée par les testateurs, près la place Saint-Pierre, à Saintes ;
- 3° une somme de 900 livres, payables par son frère Ignace-Alexandre ;
- 4° et diverses rentes constituées d’un capital de 11.000 livres.

Marie-Agathe-Monique Guillotin reçut, entre autres attributions, le domaine des Mouniers, propre à Joseph-Alexandre Guillotin, comme lui provenant de ses père et mère [22] ;

 La maison natale d’Ignace-Joseph Guillotin

IV. — On croit généralement qu’Ignace-Joseph Guillotin vint au monde dans l’immeuble, que ses parents lui avaient légué, comme on l’a dit plus haut.

Cette maison qui porte le n° 2 de la rue Saint-Pierre, appartient actuellement à Mme Jeanne-Anatalie Massiou, épouse de M. Charles Parat, sous-intendant militaire à Périgueux, et est occupée en qualité de locataire par M. Emile Larmat, libraire.

Nous allons rapidement passer en revue les mutations dont elle à été l’objet.

Suivant contrat, passé devant M° Bigot, notaire royal à Saintes, le 28 octobre 1783, contrôlé le 31 du même mois par de Saint-André, Joseph-Ignace Guillotin « docteur-régent de la Faculté de Paris, y demeurant rue de Montmartre, paroisse Saint-Eustache, représenté par son mandataire, M. Etienne Dangibeaud du Pouyaud [23], conseiller du roy, magistrat au siège présidial de Saintes, demeurant paroisse Saint-Pierre, » vendit à François Fabvre, marchand, demeurant en la paroisse de Chermignac, moyennant 10.500 livres, l’immeuble lui appartenant en vertu du partage testamentaire prémentionné. Le contrat en donne la désignation suivante : « une maison située à Saintes, rue et paroisse de Saint-Pierre, seigneurie de l’Evêché audit Saintes, y tenue au devoir d’une fourche en pré, consistant dans une entrée ou couroir, salle, cuisine, cour, écurie, grenier à fouin, caves, chambres hautes, grenier et confrontant par le devant à ladite rue publique de Saint-Pierre, par derrière au cimetière de la paroisse dudit Saint-Pierre, d’un côté à la maison appartenant au chapitre de cette ville et au susdit cimetière, et d’autre côté à la maison de Mme veuve Delaâge ». (Minutes de Me Julien Laferrière)

Le 30 mai 1825, Charles Coindreau, épicier à Saintes, rue de la Berthonnière, se rendit adjudicataire, à la barre du tribunal civil, de cette maison, formant le premier lot des biens vendus au préjudice de François Fabvre, drapier à Saintes. (Archives du greffe du tribunal de 1ère instance).

Par contrat au rapport de Me Baudry, notaire à Saintes, le 29 avril 1829, Coindreau céda cette maison, en échange du domaine de la Grange, à M. Henri-Marie Dangibeaud, ancien capitaine d’infanterie, demeurant à Beaumaine, commune de la Chapelle-des-Pots, où il est décédé le 14 mai 1860. (Minutes de Me Rouyer).

Elle fut après sa mort, vendue aux enchères publiques, à la requête de son fils, M. Eutrope-Louis-Henry Dangibeaud, par le ministère de Me Lambert, notaire à Saintes, et adjugée le 12 décembre 1866 à M. Eutrope-Achille Massiou, marchand de denrées coloniales, époux de Mme Juliette-Mélanie Puet [24]. (Minutes de Me Bourcy.)

Après le décès de M. Massiou, survenu à Saintes le 8 février 1901, cette même maison a été attribuée à Madame Parat, sa fille, aux termes d’un acte de donation-partage, passé devant Me Joseph Julien-Laferrière ; notaire à Saintes, le 20 février 1902, laquelle en est encore propriétaire.


Voir en ligne : Biographie de Joseph Ignace GUILLOTIN


[1La légende du portrait de Guillotin, dessiné par Bonneville, et certains de ses biographes (notamment le docteur Réveillé-Parise, Guillotin Joseph-Ignace, Paris, imp Panckoucke, s d., in-8", 23 pages, extrait du Moniteur universel des 25 février et 10 mars 1851), et M. Charles d’Avone (Guillotin, article paru dans la revue Les Contemporains du 12 juillet 1896) indiquent le 29 mars 1738, comme date de sa naissance. D’un autre côté, les Tables des anciennes paroisses de Saintes, dressées par M. Gustave Bréjon, chef de bureau retraité de l’état civil, mentionnent que le baptême de Guillotin a eu lieu le 25 mai 1738 Nous n’avons pu vérifier, l’incendie du 10 novembre 1871 ayant anéanti les archives de la Ville et les registres de la paroisse de Saint-Pierre, conservés au greffe du tribunal de première instance, ne remontant pas à une époque antérieure à celle de décembre 1738. Néanmoins, le document, reproduit ci-dessus, nous semble être de nature à faire cesser tout doute au sujet de la date de la venue au monde de notre, concitoyen.

[2Nous avons trouvé le texte de cet acte de naissance dans l’intéressant ouvrage de M. le Dr Achille Chéreau, Guillotin et la Guillotine, Paris, aux bureaux de l’Union médicale et chez l’auteur, 45, rue du Rocher (1870), in-8°, 52 pages. L’auteur dit tenir de la mairie de Saintes la copie de cet acte, où par erreur le parrain a été dénommé Joseph-Ignace, au lieu d’Ignace-Alexandre. Guillotin eût bien un autre frère, appelé Joseph-Benoit-Ignace (aliàs Joseph-Ignace), mais qui ne naquit que le 13 avril 1741 et fut inhumé en l’église de Saint-Michel de Saintes le 18 mai 1744. D’ailleurs l’acte est signé : Ignace-Alexandre, et, d’autre part, l’excellent travail que M. Ch. Dangibeaud a fait, à l’aide de papiers de famille, sur les Guillotin, énonce que le parrain de Joseph-Ignace Guillotin, « le futur docteur », fut bien son frère Ignace-Alexandre (Revue d’Aunis et de Saintonge, de mars 1893, p. 184 à 189).

[3Probablement Nicolas-Toussaint Guillotin, curé de Saint-Maur de Saintes, oncle de Guillotin.

[4Ce titre n’impliquait nullement la noblesse. Il était porté par une infinité de personnages, tels que les magistrats des parlements, cour des aides, cour des comptes, Châtelet, présidiaux, sénéchaussées, etc. Les conseillers aux parlements étaient nobles par le fait de leur charge (Voir l’Intermédiaire des Chercheurs et Curieux du 10 septembre 1902, p. 344).

[5Audiat-Eschassériaux, Documents relatifs à la ville de Saintes, p. 149-150, Saintes, imp. Orliaguet, 1876.

[6Documents sur la ville de Saintes, p. 149-150.

[7Minutes de M. Julien Laferrière. Cf. Les La Charlonnie, leurs alliances et leur descendance (1489-1892), par M. Anatole Laverny, La Rochelle, Noël Texier, 1892, p. 154.

[8Acte de notoriété devant Pasquier, notaire, du 13 mars 1771 (Minutes de Me Julien Laferrière).

[9Les La Charlonnie, p. 154.

[10id., p. 155

[11Ch. Dangibeaud, Les Guillotin, op. cit , supra.

[12Voir François d’Hozier, L’impôt du sang, t. II. 2e partie, p. 205, Paris, chez Techener, 1875 ; Troude, Batailles navales de France, 1. II, p. 8 ; Victoires et conquêtes des Français (1701-1815), t. IX,.p. 389, Paris, Panckoucke, 1817-1821.

[13Pour la descendance de J -L. Guillotin des Gonthières, voir Revue d’Aunis et Saintonge du 1er juillet 1900, p. 260-263.

[14Eschasseriaux, Assemblées électorales de la Charente-Inférieure, p. 28, Niort, Clouzot, 1868, et Moniteur du 17 germinal an VIII, p. 796.

[15Documents sur la ville de Saintes, p. 150 ; Revue d’Aunis et Saintonge, année 1896, t. XVI, p. 224. Renseignements communiqués par M. Tortat, juge au tribunal civil.

[16Ces enfants, dont Joseph-Ignace Guillotin était le neuvième, sont tous nommés dans l’article de M. Ch. Dangibeaud, cité suprà. La plupart décédèrent en bas-âge. L’un d’eux, Joseph-René-Louis, né le 13 avril 1745, mourut en Afrique, sur la rivière Gambie, à bord du navire le Marquis de Marigny, le 8 août 1764.

[17Documents sur la ville de Saintes, p. 149.

[18Leur contrat de mariage fut reçu par Pasquier le 13 janvier 1780 (Minutes de Me Julien Laferrière).

[19Jean-François de La Charlonnie, mourut le 3 novembre 1812 dans son domicile aux Mouniers, paroisse de Saint-Eutrope. Il était né à Villars, le 25 octobre 1734 (Voir Les La Charlonnie, p 148 et suiv.). Pourquoi l’auteur de cette étude a-t-il substitué le nom de Beausoleil à celui de Guillotin, toutes les fois qu’il est question de cette famille ?

[20Registres des anciennes paroisses de Saintes (Archives du greffe civil).

[21Minutes de Me Julien Laferrière.

[22La métairie ou domaine des Mouniers, qui dépendait de la succession de Lancelot Brisson, procureur au présidial de Saintes, fut adjugée le 9 février 1639, à Nicolas Béraud, époux de Marguerite Aymar, avocat en la cour. Bené-Louis Guillotin, époux de Marie Meneau, l’acquit à son tour, moyennant 7.000 livres, de Alexandre Béraud de La Bellerie. écuyer, conseiller du roy, trésorier de France au bureau de Poitiers, par deux actes, reçus Mareschal le 5 février 1692 Joseph-Alexandre Guillotin. en devint plus tard propriétaire, en vertu d’un partage sous-seings privés, et le légua, ainsi qu’il a été dit ci-avant, à Marie-Marguerite-Agathe-Monique Guillotin, sa fille, décédée, veuve de Jean-François de La Charlonnie, à Saintes, le 27 novembre 1817. Ce domaine devint ensuite la propriété de Mme François Dières-Monplaisir, et, après son décès, arrivé à Saintes, le 17 décembre 1854,. celle de sa fille unique, Mlle Clémence Dières-Monplaisir, morte en la même ville le 15 octobre 1891, instituant pour son légataire universel, son cousin germain, M. Louis-Georges Dières-Monplaisir, officier de marine en retraite à La Tremblade. M. Adolphe Dorne, capitaine de gendarmerie, chevalier de la Légion d’honneur, gendre de M Gallut, ancien juge de paix du canton sud de Saintes, s’en rendit adjudicataire, suivant procès-verbal, dressé par Me Pinasseau, notaire à Saintes, en date du 29 mai 1892, et, le revendit, peu après, à M. Jean-Antony Czéchowitz d’Ostoïa, ingénieur civil à Paris, par contrat, au rapport dudit Me Pinasseau, du 16 juillet 1894 (Minutes de Me Bourcy).

[23Voir sur M. Etienne Dangibeaud du Pouyaud, le livre de M. Ch. Dangibeaud, Mes ascendants, mes parents, mes alliés, Mâcon, Protat frères, 1902.

[24Le cahier des charges énonce que cet immeuble est situé à Saintes, « rue du Marché, n° 2 ».

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