Histoire Passion - Saintonge Aunis Angoumois

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1792-1793 - Les émigrés de Saintonge, Aunis, Angoumois et Poitou (P-Q-R)

mercredi 15 août 2018, par Pierre, 718 visites.

Nobles, prêtres et roturiers, considérés comme traîtres à la patrie, ils furent environ 150.000 à quitter la France pendant la révolution. Ne pouvant être pourchassés à l’étranger où ils avaient trouvé refuge, ces émigrés virent leurs biens saisis et parfois vendus "nationalement" et leurs noms furent consignés dans des listes infamantes. Après la Terreur, la législation autorise leur retour en France à condition d’obtenir leur radiation de ces listes.
Nous présentons ici, par ordre alphabétique, les noms des émigrés originaires de Saintonge, Aunis, Angoumois et Poitou qui ont été inscrits sur ces listes.

Source : Procès-verbaux, mémoires et documents - Société historique et scientifique des Deux-Sèvres - 1905 - BNF Gallica

Sur le site des Archives Nationales, une partie des dossiers des émigrés de Charente et de Charente-Inférieure ont été numérisés sous le titre : Les émigrés de la Révolution française : dossiers nominatifs des demandes de radiation et de main-levée de séquestre (F/7/4826 à F/7/5789/2).
Nous mettons à la disposition des lecteurs une liste en format pdf. Des liens permettent d’accéder directement à ces dossiers numérisés. Ils sont classés par ordre alphabétique (l’orthographe des patronymes est parfois différente de celle donnée sur cette page : il faudra donc fouiller un peu pour y accéder).

Voir le début de cette liste : 1792-1793 - Les émigrés de Saintonge, Aunis, Angoumois et Poitou (A-B-C-D)

Emigrés de Charente et de Charente-Inférieure

Dossiers des émigrés de Charente et Charente-Inférieure consultables sur le site des Archives Nationales.
Cette liste est à jour au 28/12/2017. Elle est susceptible de changements et d’ajouts.
Des liens permettent d’accéder directement aux dossiers numérisés.

P

Q

R

Pairault, domicilié à Saint-Maixent, propriétaire à Saint-Pardoux, district de Parthenay (Deux-Sèvres), émigra le 24 mai 1792.

Pallu du Parc (Claude), volontaire.à la 3e compagnie, infanterie de l’armée des princes. (B, 3-1).
Pallu du Parc (Louis), servit à l’armée des princes, infanterie, compagnie d’Agénois. (B. 76).

Palustre fils, demeurant à Saint-Maixent, propriétaire à Souché, district dé Niort (Deux-Sèvres), émigra le 30 octobre 1792. .
Palustre de Virzay (Dominique-Louis), élève de la marine, servit à l’armée des princes, comme volontaire dans la gendarmerie, Compagnies rouges. Passa ensuite dans la cavalerie de la légion de Mirabeau, dans laquelle il fit les campagnes de 1793 et 1794, et fit les autres dans les Chasseurs à cheval de Bussy. (B. 75).

Pandin de Lussandière (Gaspard), volontaire à l’armée des princes, infanterie, 4e compagnie. (B. 37).

Panoux, surnommé Faye-Moreau, propriétaire à Coulonges, Beugné, district de Niort, son domicile (Deux-Sèvres), est porté sur les listes des 16 juin et 30 octobre 1792.

Panou de Faymoreau (Jacques-Louis). (B. 79).
Panou de Faymoreau (Jacques-Dominique-Armand), cadet gentilhomme au régiment de Rohan-Soubise, volontaire à la compagnie de Chartres, infanterie, armée des princes, fit partie de l’expédition de Quiberon dans le régiment d’Hervilly, en qualité d’officier ; fut tué le 21 juillet 1795 dans le fort Penthièvre. (B. 79).
Panou de Faymoreau (Jacques-Marie-Joseph), servit dans la compagnie de Chartres, et dans le régiment d’Hervilly, en qualité de sergent ; fit partie de l’expédition de Quiberon, fut fait prisonnier le 21 juillet 1795 au fort Penthièvre, et fusillé avec ses compagnons d’infortune. (B. 79).

Papon aîné, surnommé Lamarsalle, garde du dernier tyran, domicilié et propriétaire à Villeneuve, même district (Lot-et-Garonne), est porté sur les listes des 5 juin 1792 et 7 juillet 1793. .

Papon du Breuil, servit comme volontaire dans la gendarmerie, Compagnies rouges, armée des princes. (B. 75).

Parent, domicilié et propriétaire à Payré, district de Lusignan (Vienne), émigra le 14 novembre 1792.
Parent, propriétaire aux Villages-de-Vivonne, district de Lusignan (Vienne), son domicile, émigra le 2 août 1792.

Parent de Curzon (Jean-Jacques-Amable), conseiller secrétaire du roi, maison, couronne de France, et de ses finances, servit à l’armée des princes, comme volontaire dans la 4e compagnie infanterie. (B. 37).

Paris, surnommé Soulange, domicilié et propriétaire à Cirfontaines, district de Guérande (Loire-Inférieure), émigra le 16 décembre 1792.
Paris, surnommé Soulange, propriétaire à Guérande, son domicile, Le Croisic, district de Guérande, émigra le 4 septembre 1792.
Paris (Claude-René), comte de Soulange, chef d’escadre des armées navales, commandant en second la marine au département de Rochefort, chevalier de Saint-Louis et de Cincinnatus, était capitaine commandant la seconde compagnie des officiers du corps de la marine, armée des princes ; commandait à l’expédition de Quiberon le régiment d’Hector, dont il était lieutenant-colonel ; fut blessé à l’affaire du 6 juillet 1795, puis fut fait prisonnier et fusillé avec ses compagnons d’infortune. (B. 90).

Parlan, surnommé Duvuignan, domicilié et propriétaire à Chauvigny, district de Montmorillon (Vienne), émigra le 19 novembre 1792.
On trouve encore à ce nom : Parlan père, noble ; — Parlan fils ; — Parlan, chevalier de Malte, propriétaire à Trébas, leur domicile, Gayère, district d’Albi (Tarn),
émigrés le 15 février 1793.

Pasqueron de Fommervault (François-Onézime), servit à l’armée des princes, infanterie, compagnie du maréchal de Turenne. (B. 84).

Parsay (Ours-Armand), surnommé La Rollandrie, domicilié et propriétaire à Trogues, district de Chinon (Indre-et-Loire), émigra le 8 février 1893.
Parsay (les enfants de la veuve), domiciliés et propriétaires à Verruyes, district de Saint-Maixent.(Deux-Sèvres), émigrèrent le 14 juin 1792. V. Marsault.

Pasquet (Mathieu), surnommé La Revenchère, garde du dernier tyran, propriétaire à Fleurignac, Chasseneuil, district de La Rochefoucault, son domicile (Charente) ; Pasquet, surnommé Lagarde, garde du dernier tyran, propriétaire à Taponnat, district de La Rochefoucauld, son domicile ;
Pasquet (Mathieu), surnommé Laurière, officier au régiment de Lyonnois, propriétaire à Bieujac, district de La Rochefoucauld, son domicile ;
Pasquet, surnommé Saint-Projet, garde du dernier tyran, propriétaire à La Rochefoucauld, Adjutorie (?), Rivierre, Taponnat, district de La Rochefoucauld, de même qu’à Listeray (?), son domicile ; — sont tous portés sur les listes des 2 juin et 16 novembre 1792.

Pastoureau, surnommé La Braudière, propriétaire et domicilié à Alloue, district de Confolens (Charente), émigra le 2 juin 1792.
Pastoureau, surnommé La Braudière ; — Pastoureau, 1er fils ; — Pastoureau, 2e fils, aussi surnommé La Braudière, propriétaires à Ambernac, Saint-Martin, district de Confolens (Charente), leur domicile, émigrèrent le 25 juin 1792.
Pastoureau de la Braudière (François-Balthazar), servit à l’armée des princes dans les Gardes du corps du roi, 3e compagnie française (de Luxembourg), et mourut en décembre 1793, des fatigues de la campagne. (B. 66).
Pastoureau-Dupuynode (François-Balthazar), garde du corps dans la même compagnie ; passé dans les vétérans de La Châtre, il mourut en 1794 à Nieuport. (B. 66).
Pastoureau de la Braudière (Philippe), fit la campagne de 1792 dans les chevau-légers de la garde, Compagnies rouges ; passa ensuite à l’armée de Condé, et y servit dans la cavalerie en 1801. (B. 72).
Pastoureau de la Braudière (Louis), fit la campagne de 1792 dans les chevau-légers de la garde du roi ; passa ensuite à l’armée de Condé et y servit dans la cavalerie ; était en 1801 dans la 1ère compagnie du régiment noble à cheval d’Angoulême. (B. 72). ’

Pastoureau de Juniat de la Boulandière, capitaine de grenadiers au régiment d’Auvergne, servit à l’armée des princes, dans l’infanterie, compagnie d’officiers en activité ; mourut à Bruges, lors de la prise de cette place par l’armée française. (B. 85).
Pastoureau de la Boulandière (Louis), ancien garde du corps, compagnie de Luxembourg, major de la place d’Amiens, fit la campagne de 1792 à l’armée des princes ; passa ensuite à l’armée de Condé, et y mourut d’une fièvre putride en décembre 1793. (B. 109).

Paute, surnommé Nieuil, domicilié et propriétaire à Hiesse, district de Confolens (Charente), émigra le 2 juin 1792.

Pays-Mesliers (Charles-Mathias), servit à l’armée des princes, en qualité de maître dans la 2e compagnie noble d’ordonnance, cavalerie. (B. 49).
Pays-Meslier de Verre (Antoine), faisait partie de cette même compagnie ; passa ensuite à l’armée de Condé, et servait en 1801 dans la 7e compagnie de l’infanterie noble. 11 fut blessé à l’affaire d’Ober-Kamlack, 13 août 1796. (B. 49).

Pelletier (Pierre-Louis), après avoir été maître dans la 2e compagnie noble d’ordonnance, servit à l’armée de Condé. (B. 49).

Pellevoisin, surnommé de la Roche du Maine, domicilié et propriétaire à Saint-Paul-en-Gâtine, district de Bressuire (Deux-Sèvres), émigra le 18 juin 1792 [Ce nom de Pellevoisin, est pour d’Apelvoisin].

Pellot,. domicilié à Niort (Deux-Sèvres), émigra le 30 octobre 1792.

Pérard (Pierre, chevalier de), fut volontaire dans la 4e compagnie, infanterie de l’armée des princes. (B. 37).

Peremont, domicilié à Poitiers (Vienne), propriétaire à Guérande (Loire-Inférieure), émigra le 4 septembre 1792.

Périssant du Roussel, fut volontaire à l’armée des princes, gendarmerie, Compagnies rouges. (B. 25).

Pérusse (Alexandre), surnommé Descars, domicilié à Paris, et propriétaire dans le département de la Charente, émigra le 23 septembre 1792.
Pérusse, surnommé Descars, domicilié à Paris, propriétaire dans le département de la Charente, émigra le 2 juin 1772 ; autre, du même nom, domicilié et propriétaire à Paris, propriétaire à Saint-Front-la-Rivière (Dordogne),
émigra le 23 juin 1792.
Pérusse (Louis François Marie), surnommé Descars, premier maître d’hôtel du premier tyran, domicilié et propriétaire à Paris, émigra le 28 mai 1793.
Pérusse, surnommé Descars, domicilié à Paris, propriétaire à Saint-Ybard, district d’Uzerche (Corrèze), émigra le 17 juin 1792.
Pérusse, femme, surnommée Descars, domiciliée et propriétaire à Paris, émigra le 26 juillet 1792.
Pérusse des Cars (marquis), lieutenant-général des armées du roi, fit partie de l’Etat-major de la Coalition du Poitou, armée des princes ; commandait la brigade de Navarre, dans laquelle se trouvait compris le bataillon de la province du Poitou, infanterie. (B. 17).
Pérusse (François de), comte des Cars, député de la noblesse du Châtelleraudais aux Etats-généraux de 1789, colonel du régiment d’Artois-dragons, fut capitaine des gardes du corps du comte d’Artois, à l’armée des princes. (B. 69). V. Cars (comte des), et Descars.

Pestalozzy, domicilié à Paris, propriétaire à Chatellerault (Vienne), émigra le 21 juin 1792.
Pestalozzy, surnommé de Rolinière, domicilié à Paris, propriétaire à Thuré, Naintré, Scorbé-Clairvaux, district de Chatellerault, émigra le 14 novembre 1792.
Pestalozzy (Charles-Pierre), domicilié à Paris, propriétaire à Germaingoute (?), Arnould (?), Neuvillers ; — et Pestalozzy (César-Pierre), domicilié à Paris, propriétaire à Germaingoute, Saint-Remy, Fraize, aussi district de Saint-Dié (Vosges), — émigrèrent le 6 avril 1793.
Pestalozzy (G. P.), domicilié à Paris et propriétaire à Germaingoute, émigra le 12 novembre 1792.
Pestalozzy (comte de), volontaire à l’armée des princes, 2° compagnie à cheval des gentilshommes du Poitou. (B. 59).

Petit, domicilié à Niort (Deux-Sèvres), émigra le 30 octobre 1792.

Petit de la Salle, servit à l’armée des princes, comme lieutenant à la compagnie de Brie, infanterie. (B. 79).

Petit-Champs (Gabriel), surnommé Guiot-Champlaurier, propriétaire à Lézignac-Durand, district de Confolens, son domicile (Charente), émigra le 15 juin 1793.

Pierres, propriétaire à Laval, son domicile, Saint- Berthevin, Pommerieux, Cherancé, Ballots,Livré, Chemazé Quelaines, district de Laval (Mayenne), émigra le 1er juillet 1792.
Pierres (de), domicilié et propriétaire à Montguillon, district de Segré (Maine-et-Loire), émigra Je 5 septembre 1792.
Pierres (François-Augustin-Henri de), volontaire à l’armée des princes, 1re compagnie, infanterie. (B. 24).

Piet (Aîné) et Piet, surnommé Beaurepaire, domiciliés et propriétaires à Cléré, district de Vihiers (Maine-et-Loire), émigrèrent le 5 septembre 1792.
Piet, surnommé Desroches, propriétaire à Faye-sur- Ardin, district de Niort (Deux-Sèvres) son domicile, émigra le 9 juin 1792.
Piet de Beaurepaire (Pierre-Marie-Joseph), fit partie de l’armée des princes, Gardes du corps du roi, 2e Compagnie française. (B. 63).

Piet de la Taudrie, volontaire à l’armée des princes, gendarmerie. (B. 75).

Pignoneau, domicilié et propriétaire à Thurageau, district de Poitiers (Vienne), émigra le 12 juillet 1792.

Pignot de la Girardière, volontaire à l’armée des princes, servit dans la gendarmerie [Compagnies rouges, composées des mousquetaires, chevau-légers et gendarmes de la garde du roi.]. (B. 75).

Pilatoin, domicilié à Saint-Martin-de-Sanzais, district de Saint-Maixent (Deux-Sèvres), émigra le 30 octobre 1792.

Pin de la Guérivière (Louis-Gabriel du), officier au régiment de Foix-infanterie, volontaire à la 2° compagnie à cheval des gentilshommes du Poitou. (B. 59). — V. Dupin.

Pinault de Bonnefonds (Pierre), ancien chevau-léger de la Garde du roi, puis officier au régiment dé la Reine-infanterie, servit à l’armée des princes, comme maître dans la 1re compagnie des Compagnies nobles d’ordonnance, cavalerie. (B. 45,46).
Pinault (René-Philippe), chevalier de Bonnefonds, volontaire à l’armée des princes, infanterie, compagnie de Lorraine. (B. 84).

Pindray, surnommé Dambelles, domicilié à Périgueux (Dordogne) ;
Pindray, domicilié et propriétaire à Saint-Mégrin, district de Pons (Charente-Inférieure), — émigrèrent le 1er septembre 1792.
Pindray de la Roche (Pierre-Isaac de), a fait la campagne de 1792 à l’armée des princes, dans une compagnie du Poitou. (B. 43). -

Pineau (partie des héritiers de), surnommés de Viennay, domiciliés et propriétaires à Paris, émigrèrent le 18 mai 1793.

Pitatouin de la Touche (Louis Jean-Madeleine), gendarme ordinaire de la Garde du roi ; — Pitatouin de la Touche (Auguste), — servirent à l’armée clés princes, comme maîtres dans la 1re compagnie noble d’ordonnance. (B. 46).

Plaisance (Antoine-Mathieu, chevalier de), fut volontaire dans la 1re compagnie, infanterie de l’armée des princes. (B. 24).

Plumard de Baillet, a fait la campagne de 1792 dans l’armée des princes frères du roi. (B. 109).

Pleumartin, domicilié et propriétaire à Sepvret, district de Saint-Maixent (Deux-Sèvres), érnigra le 26 janvier 1792. V. Ysoré d’Hervault.

Poignant, domicilié et propriétaire à Cloué, district de Lusignan (Vienne)., émigra le 2 août 1792.
Poignant, surnommé De Lorcjère, écuyer, propriétaire à Coulombier, Montreuil, Cloué, son domicile, district de Lusignan (Vienne), émigra le 2 août 1792.
Poignant de Lorgères (Hubert), officier au régiment de Médoc-infanterie, après avoir servi comme volontaire dans la 2° compagnie à cheval des gentilshommes du Poitou, passa dans la légion de Béon, comme Chasseur à cheval, et fut blessé de trois coups de sabre à l’affaire du 26 avril 1794. (B. 59).

Poirier, propriétaire à Vendeuvre, Thurageau, Fontaine-le-Comte, district de Poitiers son domicile (Vienne), émigra le 12 juillet 1792.
Poirier (Augustin-Jérôme), surnommé Clisson, trésorier : de France, propriétaire à Thurageau, Cissé, Bonneuil-Matours, Joué, Chonèche(?), Chabournay, Céaux, Beruge, Fontaine-le-Comte, district de Poitiers, son domicile (Vienne), est porté sur les listes de 21 juin et 21 juillet 1792. Servit comme volontaire, à l’armée des princes, 2° compagnie à cheval des gentilshommes du Poitou. (B. 60).
Poirier (Jean-Antoine-Auguste), surnommé. trésorier de France., domicilié à Poitiers, propriétaire à Parilly, Chinon, Le Sablon, La Tour-Saint-Gélin, Couroué(?), Braye et Tizay(?), district de Chinon (Indre-et-Loire), émigra le 8 février 1793, ainsi que Poirier, surnommé Richelieu, domicilié à Richelieu, propriétaire à Parilly, district de Chinon (Indre-et-Loire).
Poirier, surnommé Clisson, domicilié à Poitiers, propriétaire à Céaux, district de Loudun (Vienne), émigra le 11 juillet 1792.
Poirier (les fils), surnommés P or bail, domiciliés et propriétaires à Valognes (Manche), émigrèrent le 28 juillet 1792.

Poitevin (Charles-Louis-François), volontaire à l’armée des princes, servit dans la 3e compagnie, infanterie. (B. 3:1).

Poitiers (de), Thomas, propriétaire à Civaux, domicilié à Poitiers. (Vienne), émigra le 19 novembre 1792.

Pompadour (les héritiers de la femme), domiciliés à Saint-Sauvant, district de Lusignan (Vienne), émigrèrent le 2 août 1792.

Ponard (Jacques), domicilié à Tours (Indre-et-Loire), émigra le 8 février 1793.

Ponnard, servit à l’armée des princes, comme volontaire à la 2° compagnie à cheval des gentilshommes du Poitou. (B.-59).

Ponte (Claude), (Ponte), propriétaire à Viéville- Viconil(?), district de Pons, son domicile (Charente-Inférieure), émigra le 1er septembre 1792. V. Poute.

Pontjarnau (de), propriétaire à Sauzé-Vaussais, Limalonges, district de Melle, son domicile (Deux-Sèvres), est porté sur les listes des 20 septembre et 30 octobre 1792.
Pontjarnault et Pontjarnaux, domicilié et propriétaire à Saint-Sauvant, district de Lusignan (Vienne) est porté sur les listes des 2 août et 14 novembre 1792.
Pontjarno, domicilié et propriétaire à Clavé, district de Saint-Maixent (Deux-Sèvres), émigra le 14 juin 1792. V. Jarno et Marc Jarno.

Pontreau (chevalier du), a fait la campagne de 1792 à l’armée des princes dans une compagnie du Poitou. (B. 42).

Porte de Forges (Antoine de la) ; — Porte de Forges (Louis-Gabriel, chevalier de la), ancien page de madame la comtesse d’Artois et ancien capitaine au régiment des recrues à Poitiers, chevalier de Saint-Louis, volontaire à l’armée des princes, 1re compagnie, infanterie. (B. 24).

Porte des Vaux (Louis-Augustin de la), sous-lieutenant dans la compagnie de Chartres, infanterie, armée des princes, passa plus tard dans le régiment de Wurtemberg au service de l’Autriche, et y fut blessé légèrement le 3 juin 1794. (B. 79).

Porte-Vézins (Paul-Jules, marquis de la), chef d’escadre des armées navales, chevalier de Saint-Louis, directeur général au port de Brest et y commandant en second, fut capitaine commandant l’escadron des chasseurs à cheval de la marine à l’armée des princes. (B. 95).
Porte-Vézins (de la), sous-lieutenant au régiment d’Artois-dragons, a fait la campagne de 1792 dans l’armée des princes frères du roi. (B. 109,110).

Porte du Theil (François de la) servait à l’armée de Condé comme Chasseur noble, compagnie n° 8, et fut blessé à l’affaire d’Ober-Kamlack, 13 août 1796. (B. 123).

Poussineau, domicilié et propriétaire à Coulombiers, district de Lusignan (Vienne), émigra le 2 août 1792.
Poussineau (Jean-Nicolas), surnommé Vendeuvre, domicilié et propriétaire à Fondeltes, district de Tours (Indre-et-Loire), en réclamation, émigra le 8 février 1792.
Poussineau de Vendeuvre (Jean-Nicolas), ancien élève de l’école militaire, ancien lieutenant au régiment de Vivarais, et capitaine au bataillon de garnison de Foix, servit à l’armée des princes, comme volontaire à la 3e compagnie, infanterie. (B. 31, 32).

Poute (Arnauld-Claude), domicilié et propriétaire à Tilly, district du Blanc (Indre), émigra le 10 août 1792.
Poute, surnommé Nieuil, domicilié et propriétaire à Epenède, district de Confolens (Charente), émigra le 25 juin 1792. .
Poute, surnommé Nieuil (V. ci-dessus Ponte et ci-dessous Pouthe), domicilié à Poitiers, propriétaire à Saint-Martin, Confolens, district de Confolens, son domicile (Charente), émigra le 15 juin 1792.
Poute (Arnauld-CIaude), marquis de Nieuil, chef d’escadre des armées navales, commandeur des ordres royaux de Saint- Louis et de Saint-Lazare, grand sénéchal de Saintonge, commandait la seconde division des officiers du corps de la marine à l’armée des princes. (B. 89).

Pouthe (Augustin-François), surnommé Mareille, garde du dernier tyran, propriétaire à Ussel, son domicile, Chaveroche, Combressol, district d’Ussel (Corrèze), figure sur les listes des 5 et 9 juillet 1792. ’
Pouthe (Voyez ci-dessus Ponte), surnommé Nieuil, chef d’escadre, domicilié à Poitiers, propriétaire à Saint-Léger, Saint-Sornin-Leulac, Vitte (?), Favard(?), Dampierre, Saint-Hilaire, district du Dorat (Haute-Vienne), émigra le 11 août 1792. .
Pradel (enfants) ; — Pradel jeune, domiciliés et propriétaires à Benassay, district de Lusignan (Vienne), émigrèrent Je 2 août 1792.
Pradel, surnommé La Maze, domicilié et propriétaire à Saint-Val (?), district d-Uzerche (Corrèze), émigra le 27 juin
1792.
Pradel, et Pradel femme, surnommé La Maze, propriétaire à Vignoles(?), Mâches (’ ?), district d’Uzerche, son domicile, émigrèrent le 17 juin 1792. ’
Pradel, 1er, 2e et 3e fils, et Pradel père, surnommés La Maze, domiciliés à Uzerche, émigrèrent. .
Pradel fils (Louis), domicilié à Lusignan, district de Narbonne (Aude), émigra le 4 août 1792.

Praslin (de), propriétaire à Marigny, district de Niort son domicile, émigra le 9 juin 1792.

Pressac (Hector), surnommé Lioncel, propriétaire à Condon (?), Bazac, son domicile, district de Barbezieux (Charente) ; — Pressac (Thomas), propriétaire à Bazac, même domicile, Saint-Avit, district de Barbezieux, — sont portés sur les listes des 3 juin et 1er octobre 1792.
Pressac, domicilié et propriétaire à Paris, émigra le 13 avril 1793. . .
Preveraud (François), surnommé Labepierre, capitaine (l’infanterie, domicilié à Paray-le-Monial, district de Charolles (Saône-et-Loire), propriétaire à Monétay, district du Donjon (Allier) ; — Preveraud, surnommé Dupleix, officier d’infanterie, propriétaire à Neuvic, district de Moulins, son domicile (Allier) ; — Preveraud (fils), propriétaire, domicilié au Donjon (Allier), — sont portés sur les listes des 2, 28 août 1792 et 14 juin 1793.
Preveraud, surnommé Sonneville, ancien officier d’infanterie, domicilié et propriétaire à Villefagnàn, district de Ruffec (Charente), est porté sur les listes des 2 juin et 10 novembre 1792.
Preveraud de Sonneville, fut aumônier des compagnies de la province de Poitou (Coalition du Poitou). (B. 16). .
Preveraud de Sonneville (Jean), officier ou régiment de Vexin, capitaine de canonniers, chef de section de la 1re compagnie, infanterie, à l’armée des princes, faisait aussi les fonctions de fourrier-général des compagnies poitevines. (B. 20). .

Prévost (Jean-François), surnommé Sansac la Roche-Touchimbert, officier, propriétaire à Sérigny, Quinçay, Vouneuil, district de Poitiers, Leigné-sur-Usseau, Néoudou(?), Vellèches, Saint-Gervais, Savigny, domicilié à Mondion, district de Châtellerault (Vienne), est porté sur les listes des 21 juin et 21 juillet 1792.
Prévost-Sansac (Jean-François), marquis de Touchimbert, ancien officier au régiment de Cambis-infanterie, chef d’escouade à la 1re compagnie de l’armée des princes, était en même temps fourrier de la dite compagnie ; passa à l’armée de Condé après la dissolution de l’armée des princes, et fut tué à l’affaire d’Ober-Kamlack (13 août 1796), servant dans la 8e compagnie des Chasseurs nobles. (B. 20).
Prévost-Sansac de Puibottier (Elie-François), ancien major au régiment de la Marche, puis commandant du régiment des recrues à Poitiers, chevalier de Saint-Louis, servit comme volontaire à l’armée des princes, 1re compagnie, infanterie, (B. 24).
Prévost-Sansac de Traversat (Louis-Justin-Marie), fut sous-lieutenant dans la compagnie de l’Ile-de-France, armée dès princes, infanterie. (B. 83).
Prévôt, surnommé de Gagemont, domicilié et propriétaire à Villiers-en-Bois, district de Niort (Deux-Sèvres), émigra le 16 juin 1792.
Prévôt, surnommé Dyrais (d’Irais), domicilié et propriétaire à Verneuil (Eure), émigra le 30 juillet 1792.
Prévôt, surnommé Touchimbert, domicilié et propriétaire à Prailles, district de Saint-Maixent (Deux-Sèvres) ; — Prévôt (héritiers), surnommés Grosbois, domiciliés et propriétaires à Pamproux, district de Saint-Maixent (Deux- Sèvres), émigrèrent le 14 juin 1792. V. Prévost.
Prévôt, chevalier delà Boutetière, volontaire à l’armée des princes, 2e compagnie à cheval des gentilshommes du Poitou. (B. 60). V. Prévost.

Puisan, surnommé Depontjarno, domicilié et propriétaire à Béceleuf, district de Niort (Deux-Sèvres), émigra le 16 juin 1792.

Purgnon (les sieurs), propriétaires à Lezay, Clussais, district de Melle, leur domicile, sont portés sur les listes des 9 juin et 30 octobre 1792.

Puyguyon, domicilié et propriétaire à Mauprevoir, district de Civray (Vienne), émigra le 14 novembre 1792.
Puyguyon (Pierre-Constantin de), lieutenant au régiment de Bourgogne ; — Puyguyon (Jean-Pierre, chevalier de) ; — firent partie de la compagnie du maréchal de Turenne, à l’armée des princes. (B. 84).
Puyguyon (de), était en 1801 au dépôt du régiment noble à pied, armée de Condé. (B. 123).

Puy d’Anché (du), fit la campagne de 1792 dans l’armée des princes, et fut blessé à l’affaire du 2 décembre 1793. (B. 110).

La liste des Emigrés de la lettre P a été close le 22 pluviôse de l’an II de la République française, une et indivisible. ’ *

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Q

R

Queslain, surnommé Lavauguyon, propriétaire à Soubran, Saint-Mégrin, Saint-Pierre-d’Archiac, Allas-Bocage, Petit-Niort, district de Pons, son domicile (Charente-Inférieure), émigra le 1er septembre 1792.

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Rabault, surnommé des Rollands, garde du dernier tyran, propriétaire à Migné, district de Poitiers, son domicile, émigra le 12 juillet 1792.
Rabault des Rollands (Louis-François-Henri), était brigadier et porte-étendard de la 2° compagnie française, compagnie de Noailles, Gardes du corps du roi, armée des princes. (B. 63).

Rabeline (Gaston, chevalier de), volontaire à la 4e compagnie, infanterie, de l’armée des princes. (B. 37).

Rabereuil l’aîné (Jacques), ancien capitaine des grenadiers royaux, propriétaire à Mazeuil, Seuilly, Bournezeau, Mirebeau, district de Poitiers, Turageau(?), Varennes, Potigny(?), Chouppes, district de Mirebeau, son domicile , (Vienne), émigra le 12 novembre 1792.
Rabereuil le jeune (Louis-Jacques), officier au régiment colonel de la Martinique, propriétaire à Mirebeau, son domicile, Seuilly, Mazeuil, Chouppes, Turageau (?) (Vienne), est porté sur les listes des 11 et 12 juillet.1792,
Rabereuil frères, domiciliés et propriétaires à Turageau (?), district de Poitiers, émigrèrent le 12 juillet 1792.
Rabereuil (Jacques-René de), lieutenant au régiment de la Martinique-infanterie, fut chef d’escouade à la 3e compagnie, infanterie de l’armée des princes. (B. 29).

Raffé, domicilié et propriétaire à Marigny, district de Niort (Deux-Sèvres), émigra le 9 juillet 1792.

Raity, surnommé de Vittré, domicilié et propriétaire à Saulgé, district de Montmorillon (Vienne), émigra le 19 novembre 1792.
Raity de Villeneuve (René-Antoine de), marquis de Vittré, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, ancien commissaire de la noblesse du Poitou, servit à l’armée des princes, comme volontaire à la 1re compagnie, infanterie. (B. 24).
Raity de Villeneuve (Charles de), comte de Vittré, ancien élève de l’école militaire, où il fut condisciple de l’empereur Napoléon, sons-lieutenant dans les hussards de Berchiny, émigra ; fut nommé capitaine aide-de-camp dans les hussards de la légion de Mirabeau ; couvrit, à l’affaire de 1793, à la tête d’un faible piquet de cavalerie, un bataillon hongrois, dont le commandant reconnut lui devoir son salut ; se distingua à la prise de Wissembourg, à la tête d’un piquet de cavalerie, en traversant la Lauter sous le feu de l’ennemi ; passa ensuite dans les hussards de Rohan-Brunswick, les chasseurs à cheval de Bussy et les hussards de Wurmser, en qualité de capitaine et chef d’escadron ; obtint la croix de Saint- Louis à l’âge de 26 ans, pour avoir, étant capitaine aux hussards de Rohan, rempli d’une manière brillante une mission dont l’avait chargé le feld-maréchal comte de Clairfayt. Chargé de porter des ordres importants et pressés au gouverneur de Mayence, il traversa deux fois l’armée ennemie, escorté seulement de vingt-cinq chevaux, et remplit si bien les vues du général en chef, qu’il fut mis à l’ordre du jour de l’armée de Condé. (B. 124). . . .

Rambeau fils et Rambeau mère (Thérèse-Radégonde), domiciliés à Cognac, propriétaires à Jaure, Brie, district de La Rochefoucault (Charente), émigrèrent le 2 juin 1792.

Rampenaux (1er fils) ; — Rampenaux (2e fils), surnommés Duvigneau, domiciliés et propriétaires à Chirac, district de Confolens (Charente), émigrèrent le 3 juin 1792. V. Rampenou. .

Rampenou des Mas du Biard, a fait la campagne de 1792 dans une des compagnies des gardes du corps du roi. (B. 68).

Rangot, domicilié et propriétaire à Barroux, district de Niort (Deux-Sèvres), émigra le 30 octobre 1792.
Rangot de Barrou (Jean-Baptiste de), officier de la Légion de la Galissonnière, volontaire à l’armée des princes, 2e compagnie à cheval des gentilshommes du Poitou. (B. 59)

Raoul (Joseph-Henri de), ancien page du roi, volontaire à l’armée des princes, 2° compagnie à cheval des gentilshommes du Poitou, fut fusillé à Quiberon. (B. 59).
Raoul du Soulier a fait la campagne de 1792 dans l’armée des princes frères du roi ; commandait en 1801 le 5° escadron du régiment des Dragons-d’Enghien. armée de Condé. (B. 111).
Raoul du Soulier, fit la campagne de 1792 dans l’armée des princes frères du roi ; faisait partie en 1801 de l’escadron de dépôt du régiment des Dragons-d’Enghien. (B. 111).

Razes, propriétaire à Dissay, Yversay, Jaulnay, district de Poitiers (Vienne), son domicile ; — Razes, propriétaire à Coulombiers, Beaumont, Naintré, district de Châtellerault (Yienne), émigrèrent le 21 juillet 1792.

Rechignevoisin • (Louis-Charles-Dide-Anne de), a fait la campagne de 1792 à l’armée des princes, comme maître dans une des deux compagnies nobles d’ordonnance. (B., 51).

Régis (René, chevalier de), servit à l’armée des princes, dans la compagnie de Royal-Comtois, infanterie. (B. 87).
Régis (de), était en 1801 dans la 9e compagnie du régiment noble à pied, armée de Condé. (B. 124.) — La liste officielle des Emigrés mentionne trois personnes de ce nom dans les départements de Vaucluse et du Jura.

Régnier (les héritiers Charles), domicilié- et propriétaires à Vivonne, district de Lusignan (Vienne), émigrèrent le 2 août 1792.

Regnier de Lambrunières, servit à l’armée des princes, 3e compagnie, infanterie. (B. 32). ’

Regnon (Henri de), a fait la campagne de 1792 dans une des compagnies du Poitou. (B. 42).
Regnon de Chaugné (de), a fait la campagne de 1792 dans l’armée des princes. (B. 110).

Reignier (frères), domiciliés et propriétaires à Marçay, district de Lusignan (Vienne), émigrèrent le 14 novembre 1792. .

Reirac (Laurent), domiciliés et propriétaires à Availles, district de Civray (Vienne), émigra le 14 septembre 1792.

Remigioux (chevalier de), lieutenant au régiment d’Aunis, fit partie de l’armée des princes, gendarmerie, compagnie de Beaujolais, Compagnies rouges. (B. 78).

Renfrai de la Bajonnière (Louis-Jacques-Gilles), chevau-léger de la Garde du roi, fit partie de la 1re compagnie noble d’ordonnance, cavalerie, armée des princes. (B. 46).

Renouard (veuve), domiciliée et propriétaire à Nesdes, district de Lusignan (Vienne), émigra le 2 août 1792.

Repée, domicilié à Saint-Georges, propriétaire à Mornac, district de Marennes (Charente-Inférieure), émigra le 22 décembre 1792.

Reveau de Biard (Alexis), volontaire à l’armée des princes, 3e compagnie, infanterie. (B. 32). -
Reveau de Saint-Varans (Louis-Augustin), garde de l’Institution de Saint-Louis, formée des anciens gardes de la Porte, étant passé dans l’armée de Condé, fut tué à la seconde affaire de Berstheïm du 8 décembre 1793, servant dans l’infanterie
noble. (B. 71).
Reveau de Biard, faisait en 1801 partie de la compagnie n° 5 du régiment noble à pied, armée de Condé. (B. 124).

Ricard (Charles), surnommé Chelaudeau, domicilié et propriétaire à Plinville (?), district de Confolens (Charente), émigra le 25 juin 1792.

Richaud (Denis), domicilié et propriétaire à Saint-Martin-sur-Ocre, district de Gien (Loiret), émigra le 17 avril 1793.

Richaud père (François), ancien garde du dernier tyran, propriétaire à La Tour, Moutier, son domicile, Bourg, Vernouil, district du Dorat (Haute-Vienne), est porté sur les listes des 11, 20 octobre et 20 novembre 1792.

Richard de la Berthonallière (Charles-François), lieutenant des grenadiers royaux de l’Orléanais, volontaire à l’armée des princes, 1re compagnie, infanterie, mourut à Castellaun, duché des Deux-Ponts, le 28 avril 1793. (B. 24).

Richelieu (veuve), domiciliée et propriétaire à Paris, émigra le 8 novembre 1792.
Richelieu, surnommé Fronsac (duc), domicilié à Paris, propriétaire à Fronsac, Les Billaux, district de Libourne (Gironde), émigra le 8 mars 1793.
Richelieu, propriétaire à Saint-Dizant-d’Archiac, Saint-Ciers-du-Taillon, Saint-Sorlin-de-Conac, Saint-Romain, district de Pons, son domicile (Charente-lnlerieure), émigra le 1er septembre 1792. (V. Duplessis et Vignerot.)
Richelieu, propriétaire à La Ferté-Bernard, son domicile, Saint-Antoine-de-Rochefort, district de La Ferté-Bernard (Sarthe), émigra le 6 octobre 1792.

Richeteau, domicilié et propriétaire à Niort (Deux-Sèvres), émigra le 30 octobre 1792.
Richeteau de la Coindrie (René-Louis-Pierre de) ; —. Richeteau de Villejames (Joseph), — firent partie de l’armée des princes, Gardes du corps du roi, 3e compagnie française (de Luxembourg). (B. 65). ’
Richeteau (Paul-Marie-Esprit de), chevalier de la Coindrie, ancien Gendarme de la garde, servit aussi à l’armée des princes, comme fourrier de la compagnie des gardes du corps du comte d’Artois. (B. 69).

Ricomte, domicilié et propriétaire à Niort (Deux-Sèvres), émigra le 30 octobre 1792.

Rïppe (Guillaume-Saturnin), surnommé Beaulieu, noble, domicilié à Pons, propriétaire à Angles, Angeac-Champagne, district de Cognac (Charente), émigra le 2 juin 1792.

Rivière (veuve) ; Rivière (Jean), domiciliés et propriétaires à Saint-Laurent-de-Céris, district de Confolens (Charente), sont portés sur les listes des 3 et 16 juin 1792.
Rivière, surnommé Riffardeau, officier aux gardes françaises, domicilié à Paris, propriétaire à Saint-Georges et Saint-Lapris (?) (Cher), émigra le 24 août 1792.
Rivière, Servit à l’armée des princes, Connétablie de l’armée, cavalerie. (B. 99).

Rivière-Bueuil (René-Charles-Milaire de la), chevalier non profès de l’ordre de Malte, officier dans un régiment de l’ordre, servit comme volontaire dans la 4e compagnie, infanterie de l’armée des princes. (B. 37).
Rivière-Büeil (Charles-Hilaire-René de la), chevalier non profès de l’Ordre de Malte, ancien sous-lieutenant de carabiniers, puis, major en second à Malte, servit comme volontaire à l’armée des princes, 2e compagnie à cheval des gentilshommes du Poitou. (B. 59).

Robert, servant dans le 1er bataillon de l’infanterie noble, armée de Condé, fut tué à l’affaire de Berstheïm, 2 septembre 1793. (B. 124).
Robert de Lézardiëre des Chasteigners (Pierre-Charles- Joachim), sortait du corps des Cipayes dans l’I nde française, lorsqu’il s’engagea comme volontaire dans la 3e compagnie, infanterie, de l’armée des princes. (B. 32). .
Robert de Lézardiëre des Chasteigners (chevalier), volontaire dans la même compagnie. (B. 32).

Robert des Maquetières, fît partie de l’armée des princes, gendarmerie, Compagnies rouges. (B. 75).
Robert, propriétaire, possédant des biens à Saint- Germain-du-Seudre, district de Pons (Charente-Inférieure), est porté sur les listes des 1er février et septembre 1793.

Rochard (Jacques-Augustin), chevalier de Landebergère, capitaine dans la compagnie de Dauphiné, infanterie, armée des princes, et chef d’escouade dans la dite compagnie. (B. 80).

Roche, domicilié et propriétaire à Dissay, district de Poitiers (Vienne), émigra le 21 juillet 1792.

Roches de Chassais (Etienne des), garde du corps du roi dans la 3e compagnie française de Luxembourg, armée des princes, passa ensuite à l’armée de Condé, où il servit dans le 2° régiment de cavalerie noble. (B. 05).

Roches de l’Ile-Jourdain (des), et Roches (le chevalier des), firent la campagne de 1792 à l’armée des princes frères du roi. (B. 110).

Roche-Saint-André (Charles-Henri de la), officier dans la compagnie de Viennois, armée des princes, infanterie, passa ensuite dans la Vendée, d’abord en qualité d’aide-de-camp de M. Vasselot d’Annemarie, puis comme attaché à l’état-major de Charette. (B. 88).
Roche-Saint-André (Louis-Alexandre, comte de la), lieutenant des vaisseaux du roi, et chef d’escouade dans la 2° compagnie des officiers de la marine, armée des princes, se trouva à Quiberon, où il servait en qualité d’officier dans le régiment d’Hector, et s’échappa, grâce à son énergie ; car, bien que blessé à l’affaire du 16, le 21, au moment où chacun s’efforçait de regagner la flotte anglaise, il se jeta à la nage, et parvint à regagner un bateau pêcheur, qui le sauva. (B. 90).
Roche-Saint-André (Charles-Henri de la), lieutenant des vaisseaux du roi, fit partie de l’armée des princes, comme volontaire dans la 1re compagnie de chasseurs à cheval de la marine. (B. 97).
Roche-Saint-André (Victor-Alexandre ; chevalier de la), officier de la marine royale, et volontaire dans la 2e compagnie des chasseurs à cheval de la marine, passa ensuite dans le régiment d’Hector lors de sa formation, fit partie de l’expédition de Quiberon, et fut tué à l’affaire du 16 juillet 179o. (B. 97).
Roche-Saint-André (Charles de la), ancien lieutenant de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, lieutenant de Nosseigneurs les maréchaux de France, volontaire dans la 1re compagnie des Chasseurs à cheval de la marine. (B. 97).
Roche-Saint-André (Charles-René-Marie de la), et Roche-Saint-André (Auguste-Victor de la), servirent aussi à l’armée des princes dans la même compagnie. (B. 97).

Rochebrune (Philippe) ; — Rochebrune (François) ; — Rochebrune (Pierre) ; — Rochebrune (Isaac) ; — Rochebrune (Joseph) ;— tous surnommés Angély, propriétaires à Vieux-Cérier, Alloue, Àmbernac, district de Confolens (Charente), — émigrèrent le 3 juin 1792.
Rochebrune, surnommé Vieux-Cérier, propriétaire à Ambernac, domicilié à Vieux-Cérier, émigra le 20 juin 1792.
Rochebrune (Guillaume), propriétaire à Limoges, son domicile, Panazol, district de Limoges (Haute-Vienne), émigra le 30 juillet 1792.

Rochechouart (Maximilien-J.- B.-Marie), surnommé Mortemart, duc et maréchal de camp, propriétaire à Thénisy, Faroi (?), Everly, son domicile, Chamaison (?), Saint-Sauveur, district de Provins (Seine-et-Marne) ; — et Rochechouard, domicilié à Everly et propriétaire à Donadïé (?), district du Blanc (Indre), émigrèrent le 7 janvier 1793.
Rochechouart (Victor), fils de Jules, propriétaire à Atroy (?), Chilleurs, Montigny, Tulhay (?), Saint-Benoit, district de Neuville, son domicile (Loiret), émigra le 6 juillet 1792.
Rochechouart, surnommé Mortemart, seigneur de Faire, propriétaire à Brissac, Abezac-sur-Vienne, district de Confolens (Charente), émigra le 2 juillet 1792.
Rocheciiouart, surnomme Mortemart, domicilié et propriétaire à Civaux, district de Montmorilion (Vienne) ; — Rochechouart, domicilié et propriétaire à Goix, district de Montmorillon ; — Rochechouart, domicilié et propriétaire à Sellas, district de Montmorillon, — émigrèrent le 19 novembre 1792.
Rochechouart (Etienne-Pierre), vicomte et lieutenant-général des armées navales, domicilié et propriétaire à Paris, émigra le 8 novembre 1792.
Rochechouart, surnommé Montigny, domicilié et propriétaire à Montigny, district de Neuville (Loiret), émigra le 8 novembre 1792.

Rochefoucauld (baron de la), volontaire à l’armée des princes, 2° compagnie à cheval des gentilshommes du Poitou. (B. 59). ‘
Rochefoucauld-Bayers (Pierre-Louis-Marie, comte de la), ancien capitaine des vaisseaux du roi, chevalier de Saint-Louis, servit comme volontaire dans la 3e compagnie de l’infanterie de marine à l’armée des princes. (B. 94).
Rochefoucauld-Bayers (Alexandre-Marie .de la), dit le chevalier de la Martinière, lieutenant des vaisseaux du roi, volontaire dans la 1re compagnie des chasseurs à cheval de la marine. (B. 96).
Rochefoucauld-Bayers (Pierre-Aimé de la), dit le chevalier des Loirs, lieutenant des vaisseaux du roi et volontaire dans la même :lrc compagnie, armée des princes. (B. 96).
Rochefoucauld (de la). — Sur la liste officielle des émigrés, ce nom est écrit Larochefoucaud. Quatre personnes de cette famille, propriétaires à Campagnac,
Saint-Pardoux, Douville : — et Larochefoucaud, surnommé Cerisay, tous domiciliés à Périgueux (Dordogne), — émigrèrent le 23 juin 1792. — Autre, domicilié à Péri- gueux, propriétaire à Saint-Hilaire-d’Estissac, émigra le 25 juin 1792 ; — Larochefoucaud, surnommé Bayers, domicilié et propriétaire à Paris, émigra le 27 septembre 1793. — La princesse de La Rochefoucauld, Larochefoucaud
veuve, Larochefoucaud, surnommé Liancourt, Larochefoucaud, surnommé Surgères, Larochefoucaud, surnommé Bayers ; trois autres Larochefoucaud ; —tous domiciliés à Paris, propriétaires dans les départements de l’Aude, du Morbihan et de l’Oise, — émigrèrent à différentes époques des années 1792 et 1793.
— On trouve encore : Larochefoucaud (Alexandre- Àrmand-Louis-Henri) ; — Larochefoucaud (Armand), surnommé Cousage, noble ; — Larochefoucaud femme, et deux autres personnes de ce nom, domiciliées à Nevers et à Montigny-sur-Canne, district de Moulins-en-Gilbert (Nièvre), propriétaires dans le même département, qui émigrèrent, — ainsi que quatre autres membres de la même famille, domiciliés et propriétaires dans le Pas-de-Calais, émigrés le 9 juillet 1792.
— Larochefoucaud (Ambroise-Polycarpe), surnommé Doudeauville, domicilié à Montmirail, district de Château-Thierry (Aisne), propriétaire à Montalivet, district de Rosay (Seine-et-Marne), Marchais, La Fontenelle, Artonges, district de Château-Thierry, Chartres (Eure-et-Loir), figure sur les listes des 22 juin, 6 juillet et 3 janvier 1793 [Selon une tradition immémoriale, on rattache les familles de Lusignan, de Parthenay et les La Rochefoucauld à une souche commune, issue de Mellusine, la fée Teifale. — Les armes primitives des Lusignan étaient : Burelé d’argent et d’azur de dix pièces. Les Parthenay portaient cet écu avec une bande de gueules sur le tout, et les La Rochefoucauld le brisent de trois chevrons de gueules, le 1er écimé. — Cimier : Une mellusine dans une cuve burelée d’argent et d’azur.].

Rocquard cadet (Jean), propriétaire à Chabran, son domicile, Chirac, district de Confolens (Charente), émigra le 5 juin 1792.

Roger (Pierre-Jacques), servit à l’armée des princes, comme volontaire dans la lro compagnie, infanterie. (B. 2o).

Roiffé, surnommé Pierrière, propriétaire au Grand- Prissé, La Foye-Monjault, domicilié à Tesson, paroisse de Prissé, district de Niort, est porté sur les listes des 28 mai et 9 juin 1792.

Rolland, domicilié et propriétaire à Deyrançon, district de Niort (Deux-Sèvres), émigra le 16 juin 1792.

Ronssay (Jean-Pierre du), ancien surnuméraire aux gendarmes de la garde du roi, servit comme volontaire à l’armée des princes, 2° compagnie à cheval des gentilshommes du Poitou. (B. 59, 60).

Roquart, domicilié et propriétaire à Limoges (Haute-Vienne), émigra le 30 juillet 1792.
Roquart fils, domicilié et propriétaire à Nieuil, district de Confolens (Charente), émigra le 25 juin 1792.
Rorthays de la Garnerie (Louis de), volontaire à l’armée des princes, 3e compagnie noble, infanterie, mourut à Castellaun, duché des Deux-Ponts, le 10 mai 1792. (B. 39).

Rossy, capitaine dans Château-Vieux, domicilié à Bars, district de Benfeld (Bas-Rhin), émigra le 13 août 1792.
Rossy (chevalier de), volontaire à l’armée des princes, 2° compagnie, infanterie. (B. 27).

Rougemont, domicilié et propriétaire à Bevilly (?), district de Poligny (Jura), émigra le 22 septembre 1792.
Rougemont (femme), domiciliée et propriétaire à Marié, district de Vendôme (Loir-et-Cher), émigra le 13 septembre 1792.
Rougemont (Marc-Jean-Marie de), lieutenant au régiment de Perche-infanterie, servit à l’armée des princes, lrc compagnie, infanterie. (B. 25). .

Roulin, propriétaire à Nogent, son domicile, Marnay, district de Nogent-sur-Seine (Aube), est porté sur les listes des 30 décembre 1792 et 20 février 1793.
Roulin, domicilié et propriétaire à Berson, district de Bourg (Gironde), émigra le 20 juin 1792.

Roumain, surnommé de Boisseuil, chevau-léger, propriétaire à Sansais, Epannes, son domicile, district de Niort (Deux-Sèvres), Saint-Marc, district de Rochefort (Charente-Inférieure), est porté sur les listes des 9 juin et 2 juillet 1792.

Roullain de Boisseujl (Charles), fut volontaire à la 1re compagnie, infanterie, de l’armce des princes. (B. 23).

Roumilly, surnommé Pindray, domicilié et propriétaire à Courcome, district de Ruffec (Charente), est porté sur les listes des 2-1 juin et 10 novembre 1792.

Rousse (Jean), domicilié et propriétaire à Barbezieux (Charente), émigra le 3 juin 1792.

Rousseau, surnommé Fayole, propriétaire à Saint-Macoux, Saint-Saviol, Genouillé, district de Civray (Vienne), Béceleuf, district de Niort (Deux-Sèvres), son domicile, est porté sur les listes des 16 juin et 14 décembre 1793.
Rousseau (André du), marquis de Fayolle, capitaine au régiment Royal-infanterie, chevalier de Saint-Louis, fit partie de l’armée des princes, 4e compagnie, infanterie. (B. 37).
Rousseau (Pierre-Théodore du), chevalier de Fayolle, de la même compagnie, reçut à l’affaire du 17 ou 18 novembre 1794 une légère blessure à la jambe, servant comme cadet dans le régiment autrichien de Wirtemberg. (B. 38, 39).

Roussy, surnommé La. Romagère, domicilié à La Rochefoucault (Charente), émigra le 2 juin 1792.

Roux (Charles-Etienne, chevalier de), officier dans la légion de Nassau, volontaire dans la 4e compagnie, infanterie, de l’armée des princes. (B. 37).
Roux de la Corbiniëre (Le), volontaire à l’armée des princes, gendarmerie, Compagnies rouges. (B. 73).
Roux de la Roussetière (Le), fit la campagne de 1792 à l’armée des princes- (B. 110)

Roy (Joseph), homme de loi, domicilié à Àngoulème, propriétaire à Nouailles, district de Barbezieux (Charente), est porté sur les listes des 3 juin et 1er octobre 1792.
Roy de Preuilly (Le), brigadier dans la gendarmerie, Compagnies rouges, armée des princes. (B. 73).
Roy de la Roche-Parnay (Louis-René-Remy), ancien page de S. A. R. Mgr le comte d’Artois, sous-lieutenant dans la compagnie de Béarn, infanterie, passa ensuite dans la légion de La Châtre, et fut tué à la sortie de Menin ; il fut la première victime de ce brillant fait d’armes (30 avril J794). (B. 77).

Royrand de la Roussière (Charles-Augustin de), retiré du régiment de Navarre, avec le brevet de lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, fut capitaine commandant à la 5e compagnie noble, infanterie, de l’armée des princes. (B. 39).
Royrand (Charles-César de), lieutenant de vaisseau, et volontaire dans la 4re compagnie des chasseurs à cheval de la marine, armée des princes, fut tué à Quiberon dans le régiment d’Hector. (B. 97).
Royrand (chevalier de), capitaine de grenadiers au régiment de Navarre-infanterie, chevalier de Saint-Louis, a fait la
campagne de 1792 à l’armée des princes frères du roi. (B. 110).

Rue (de la), a fait la campagne de 1792 à l’armée des . princes. (B. 110).
Rue (chevalier de la), a fait la campagne de 1792 à l’armée des princes ; passa ensuite à l’armée de Condé. (B. 110).
Ruffrais, domicilié à La Rochefoucault (Charente), émigra le 2 juin 1792.

Rumartin, domicilié à Rumartin, propriétaire à Sepvret, district de Saint-Maixent (Deux-Sèvres), émigra.

La liste générale des Emigrés, contenant la lettre R, l’an II de la République a été arrêtée le 24 pluviôse de la République française, une et indivisible.

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