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Brouage (17) par Louis-Etienne Arcère (1698-1782)

mardi 27 janvier 2009, par Jean-Claude, Pierre, 2704 visites.

Louis-Etienne Arcère nous fait découvrir l’histoire de cette ville chargée de symboles. Vous découvrirez ici les causes de l’envasement progressif du port, avec diverses hypothèses soumises à la critique. Louis-Etienne est un guide comme on n’en trouve plus...

Vous pensiez peut-être que Brouage était en Saintonge ? Vous étiez dans le vrai. Notre guide explique pourquoi il associe Brouage à l’Aunis et à la Rochelle.

Voir : Carte satellite des lieux décrits par Louis-Etienne Arcère

Source : Histoire de la ville de la Rochelle et du Pays d’Aulnis - Louis-Etienne Arcère - La Rochelle - 1754 - Books Google

La citadelle de Brouage
Dessin de Jean-Claude Chambrelent
Louis-Étienne Arcère, né à Marseille le 15 avril 1698 et mort à La Rochelle le 7 février 1782, professeur de philosophie et supérieur de la maison de l’Oratoire à La Rochelle, était également l’un des historiens les plus célèbres de la ville.

Voir sa biographie et ses œuvres

Brouage

Brouage fut détaché du Gouvernement de Saintonge, sous le ministere du Cardinal de Richelieu : peu après il fut compris dans le Gouvernement Militaire de l’Aulnis & pays Rochellois, comme il appert par les provisions du Commandeur de la Porte en 1631, & des autres Gouverneurs qui lui ont succédé jusqu’à M. le Comte d’Etrées inclusivement. Ainsi Brouage quoique Ville de Saintonge doit entrer dans la Description Géographique de l’Aulnis.

La Ville de Brouage, dont la position [1] en longitude est au 3e. degré 24 minutes, 34 secondes, à compter du Méridien de l’Observatoire, & en latitude au 45e, degré, 50 minutes, 11 secondes, est assise sur un bras de mer ou prolongement de l’Océan dans les terres, duquel il est fait mention dans la Charte de fondation de l’Abbaye de Saintes. Omnis terra clauditur duobus maris lateribus, Canali videlicet Seudra & Broadgio. Cette Ville qui est à 500 toises de la côte ou environ, tire son nom de l’ancienne Tour de Brou , dont on remarque encore les vestiges à l’extrémité du canal. Une Charte de 1068 rapportée par Besly, fait mention de cette Tour, & inde ad Castellum quod Broa vocatur pervenit.

Le nom Brou [2] est un ancien mot qui lignifie boue, selon M. Valois & qui convenoit parfaitement à la Tour de Brou élevée sur un fond marécageux. Ce nom pourroit se dériver encore de Broenen ou Broeneg [3], lieu aquatique, planté de joncs, suivant Dom Louis Pelletier.

La Ville de Brouage est environnée d’une immense quantité de marais, & on ne peut en approcher que par une chaussée qui tient à une langue de terre qui part du côté du Bourg d’Hiers, situé sur le chemin de Marennes, & à l’est de Brouage. S’il en faut croire la Popeliniere, Jacques de Pons, Baron de Mirambeau, jetta sur un terrein marécageux les fondemens de la Ville de Brouage qui fut nommée Jacopolis, du nom de son Fondateur, dénomination qui n’a pas prévalu sur celle de Brouage.

Selon l’Abbé de Longuerue, Brouage n’étoit autrefois qu’un Village & une simple Seigneurie qui appartenoit à la maison de Pons. Il est certain que Brouage est plus ancien que ne le prétend la Popeliniere. Suivant cet Auteur, ce lieu avoit un Port capable de contenir de grands Navires, & les Navigateurs du Nord y venoient pour
y charger des sels. Ce trafic s’y faisoit depuis long-temps, puisque Gilles le Bouvier, Hérault de Charles VII dit [4] « qu’aux environs de la Charente on y fait moult du sel, qui enrichit moult fort le pays ». Une Lettre de Louis de la Tremouille au Roi Charles VIII. touchant les affaires de Bretagne, nous apprend encore [5] « Qu’en 1488, quatre-vingt ou cent Navires s’apparurent aux Sables d’Olonne, & que ce n’étoit que Hurques qui venoient charger des sels en Brouage, Isle de Ré & Noirmoutiers. » Peut-on supposer qu’un Port soit pendant si long-temps & si souvent fréquenté, sans qu’il y ait des habitations, & même sans qu’il devienne un lieu considérable ? N’est-ce pas le commerce qui peuple le bord de la mer ?

Brouage - Le port du bastion de la Brèche
Dessin de Jean-Claude Chambrelent

L’Historien de la Ville de Rochefort dit que Brouage fut bâti sur un marais couvert de sable & de cailloux amoncelés par le délestage des Navires du Nord. Croira-t-on aisément que le délestage de quelques Navires ait produit ce grand atterrissement ? d’ailleurs n’auroit-il pas comblé le Port. Cependant ce Port étoit encore très-bon au seizième siècle. Montluc dans ses commentaires assure « que les Huguenots ne pouvoient choisir de Port plus avantageux que celui de la Rochelle, duquel dépend celui de Brouage qui est le plus beau Port de mer de France. » Et le Docteur Alain, dans sa Description Latine de Saintonge, imprimée à Saintes en 1593, prétend que Brouage étoit de son temps un Port célèbre, ouvert a toutes les Nations du Nord ; que leur commerce fréquent avec les Habitans de cette Ville avoit rendu à ces habitans la langue de ces étrangers, familière, & qu’on faisoit à Brouage des armemens pour le Bresil & le Canada.

La situation avantageuse de Brouage en a toujours fait un poste d’une grande importance, pour ne pas attirer l’attention du Gouvernement. En 1495 [6], Charles VIII. forma le projet de tenir dans ce port, un certain nombre de Vaisseaux destinés à son service. Sous le règne de Charles IX. on résolut de le fortifier & de le mettre hors d’insulte. La Rivière Puitaillé qui en étoit Gouverneur, fut chargé de faire travailler aux fortifications. Belarmat, Bephano, Castritio d’Urbin, & le Cavalier Orlogio, tous Ingénieurs Italiens [7], présiderent aux travaux. Comme on appréhendoit alors quelque surprise, la Ville fut d’abord entourée d’un grand fossé. Aux quatre angles d’un quarré long formé par ce fossé, on éleva des manières de boulevarts avec des mâts de Navire enfoncés en terre , & revêtus de forts madriers oui soutenoient un massif de terres, transportées & liaisonnées avec des fascines. Dans la suite, on fit aux quatre angles, quatre bastions qu’on poussa en dehors pour flanquer les courtines qui furent brisées à dessein d’augmenter les défenses. Le parement d’une partie de ces ouvrages fut construit de pierres dures.

Sous le règne de Henri III. le Roi de Navarre & le Prince de Condé voulurent se rendre maîtres de Brouage. L’entreprise n’ayant pas réussi, ils prirent la résolution d’en ruiner le port. On fit donc partir de la Rochelle [8] vingt bâtimens qui furent coulés bas vis-à-vis du Havre, après qu’on les eut remplis de terre & de cailloutage « & fut le Canal gâté par ce moyen, est-il dit dans les mémoires du temps, de mode que le Port en a toujours été incommodé. Quelque devoir qu’ait depuis fait le sieur de Saint-Luc de l’élargir aux dépens des habitans des Isles ; il en a tiré 4 ou 5 Vaisseaux ; mais il est pourtant fort suspect aux Navires, si ce n’est en bien haute mer, encore faut-il planter des signals aux Vaisseaux qui veulent entrer de peur qu’ils ne s’offensent ».

Ce que Saint Luc [9], Gouverneur de Brouage avoit commencé, le Cardinal de Richelieu entreprit de le finir ; mais après une dépense de cent mille francs, il ne put en tirer qu’un seul Vaisseau.

Le Port de Brouage si fréquenté autrefois, se comble & ne reçoit plus que des barques & des bâtimens de cent tonneaux. Louis XIV. sur les avis du Maréchal de Vauban, ordonna au mois d’Avril 1687, que le Port de Brouage seroit curé. Le travail fut commencé & interrompu à cause des dépenses occasionnées par la guerre. Le projet fut repris long-temps après, & approuvé par le Conseil en 1715 & 1716.

On donne à la ruine du Port de Brouage différentes causes. Les uns l’attribuent aux Vaisseaux coulés à fond devant ce Port, comme on l’a dit ci-dessus. Selon eux, les sables entraînés par le flux dans le Canal de Brouage, ne furent plus rapportés dans le sein de la mer avec autant de rapidité qu’auparavant. Les bâtimens submergés en arrêtaient une partie : & cette partie par des accroissemens successifs a dégradé le Port.

D’autres prétendent que la vase de la Charente, rivière extrêmement limoneuse, depuis qu’elle est fréquentée, à cause de la marine de Rochefort, a comblé le cul-de-sac de Brouage, étant poussée vers ce lieu par le mouvement des eaux. Cette raison est-elle bien certaine ? Il faudroit une longue suite d’observations pour la constater.

Brouage - Fortifications
Dessin de Jean-Claude Chambrelent

Quant aux Navires coulés bas, on ne sauroit les regarder comme la seule cause de la détérioration du Port, puisqu’on a vu long-temps après dans ce même Port des Vaisseaux armés : le Comte du Dognon vers le milieu du siecle dernier, y faisoit des armemens, & vingt ans auparavant on construisoit encore de grosses barques au fond du Canal, & assez près de la tour de Brou ; ce qui prouve que ce Canal, & par conséquent le Port de Brouage avoient une quantité d’eau suffisante pour la flottaison des Navires. Enfin quand on forma le projet de relever la marine en France, on jetta les yeux sur Brouage. M. Colbert de Terron vint y faire sa résidence. Le Port de Brouage n’étoit donc pas alors impraticable. Ce qui a ruiné sur-tout ce Port, c’est l’abandonnement [10] des marais dont les propriétaires ont négligé l’entretien. Les eaux de ces marais nourrissoient le Canal de Brouage par un grand nombre de coupures ou petits canaux, & formoient ainsi une rivière qui montoit pendant le flux, & reportoit ensuite les vases à la mer. Mais les marais s’étant comblés, le Canal s’est appauvri & se comble à son tour. C’est le sentiment d’un connoisseur éclairé, sentiment bien opposé à celui qu’on prête mal-à-propos à M. Colbert de Terron. Cet Intendant, dit-on, ayant pris la résolution de retirer la Marine de Brouage, représenta au Gouvernement que les habitans ne trouvant de ressource que dans les salines, en avoient rempli toute la contrée [11] ; que par ces coupures, ils avoient presque tari le Havre, parce que les eaux qui y montaient, avoient par-là été détournées dans les terres. M. Colbert de Terron étoit trop habile pour faire venir à l’appui de son projet, d’aussi pitoyables raisons.

- 1°. La marée ne pouvoit remplir le Canal & parvenir jusqu’aux marais les plus éloignés, qu’au préalable le Port situé à l’embouchure de ce Canal, & plus bas que le reste du canal, ne fut déjà rempli. On ne doit donc pas dire qu’autant qu’il montoit d’eau pour nourrir les marais, autant il devoit en manquer pour le remplissage du Port.
- 2°. Il est démontré que les Ports de l’Océan sont assablés par l’Océan même, & qu’on ne peut les conserver dans une profondeur convenable à la navigation, qu’autant que des eaux supérieures reprendront les vases que la mer y dépose. Il faut donc un courant naturel ou artificiel pour prévenir l’inconvénient de cet entassement de vases ; & cet inconvénient étoit sauvé à Brouage, par le courant du flot qui remplissoit les achenaux & les marais tant qu’ils ont servi, & par la pente des eaux qui abandonnoient au temps du jusant tous les marais pour se rendre dans le sein de l’Océan d’où elles étoient sorties.

On trouve la vraie cause de la détérioration du Havre de Brouage dans un Edit donné en 1639, « portant création d’une Cour Souveraine des salins du Ponant dans la Ville de la Rochelle. Il est dit que, pour n’avoir les conservateurs des marais salans, apporté le soin qu’ils devoient, une bonne partie des marais, tant du Gouvernement de Brouage, Isles de Ré, Oléron, que plusieurs autres lieux du bas Poitou, même le Havre dudit Brouage & rivière de Seudre se seroient comblés, & se comblent tous les jours de vases : de sorte que plus de 5000 livres de marais salans ont été perdus, & les autres qui sont plus haults & éloignés desdits Havre & rivière sont demeuré inutiles, parce que les achenaux, estiers, jars & conches où les eaux sont réservées, sont en si mauvais estat, que la plupart d’iceux étant plus qu’à demi pleins de vase, ne contiennent pas le quart de l’eau qu’ils doivent contenir, & personne ne prend le soin de décharger lesdits estiers, achenaux & Havres, des vases que la mer y porte, comme l’on faisoit anciennement ». La ruine du Havre de Brouage ne vient donc pas de ce que le Havre fournissoit des eaux aux marais & aux canaux supérieurs ; mais de ce que les marais & les canaux s’étant comblés, ne sont plus en état de recevoir ces eaux.

En 1684, le Maréchal de Vauban [12] qui prévoyoit que le Canal & le Havre de Brouage se perdroient faute de courant, forma le projet de joindre la Seudre à ce Canal, par les retranchemens du Maréchal de Foucault. Il vouloit abandonner une grande partie des marais salans, dont on auroit fait une vaste flaque d’eau par le moyen d’une digue qui auroit commencé au Bourg Saint Just. Tous les canaux qu’il falloit creuser, devoient être terminés par des écluses. Un Entrepreneur dont on épargne la mémoire, se chargea d’exécuter ce projet. Il reçut de la Cour 60000 liv. & fit une levée considérable sur les propriétaires des marais. Comme il avoit intérêt de n’être pas éclairé dans ses démarches, il fit nommer des Inspecteurs accommodans, & il exigea que les Ingénieurs du Roi, & sur-tout M. Ferri n’eussent aucune inspection sur les travaux. L’ouvrage fut commencé & interrompu bientôt après, à cause des embarras de la guerre de 1688. Il ne reste de cet ouvrage que le pont de Carleau. Le même Entrepreneur devoit faire un Canal navigable, depuis Brouage jusqu’à La Charente, le faire passer à travers le Canal de S. Aignan, & le conduire jusqu’à la rivière de Pont-l’Abbé, laquelle se jette dans la Charente.

Un habile homme croit qu’on n’auroit pas tiré un grand avantage des marais de la Seudre, pour le rétabliuement de Brouage. Selon lui, le fort de la marée dans cette rivière, étant presque instantané, n’auroit pu fournir une suffisante quantité d’eau. D’ailleurs il auroit fallu excaver bien profondément les fossés & le chenal de Recolaine.

Le génie élevé du Cardinal de Richelieu , lui inspira de fortifier Brouage & d’en faire un puissant boulevart contre les entreprises de l’ennemi & des rebelles. M. d’Argencourt, par les ordres de ce grand Ministre, traça le plan des fortifications, lesquelles consistoient en un rampart revêtu de maçonnerie flanqué de sept bastions, & défendu par des fossés larges & profonds. Le corps de la place étoit un polygone irrégulier. Les armoiries du Cardinal de Richelieu plaquées contre les faces des murs sont des monumens des soins vigilans de ce grand homme d’Etat, & peut-être d’un désir trop vif d’en instruire la postérité.

Durant les troubles de la minorité de Louis XIV. le Comte du Dognon, Gouverneur de Brouage, fit ajouter du côté de l’attaque, de nouvelles fortifications aux anciennes. On y voyoit un bel ouvrage à corne couvert d’une demi-lune, & plusieurs grands fossés plein d’eau. On dit que quand ce Seigneur fortifia cette place, voulant animer les travailleurs par de grands exemples, il ouvrit lui-même les travaux la pioche à la main, & qu’il fit porter la hotte à sa femme. Dans le centre de cette forteresse imprenable, ce Comte crut pouvoir être rebelle impunément : à la tête de 4000 hommes, il faisoit de temps en temps des courses dans les Pays circonvoisins, tandis que des Vaisseaux & quelques Galères le rendoient redoutable sur la mer. Le Comte du Dognon ne se démit du Gouvernement de Brouage, que pour avoir le bâton de Maréchal de France, lequel lui fut donné le 10 Mars 1653, & qui lui fut porté par le Baron de Royan. Le Comte du Dognon [13], Maréchal de Foucault, mourut à Paris le 10 Octobre 1659.

En 1688, M. Ferri fit raser tous les dehors de Brouage, & ne laissa que le corps de la place avec la demi-lune d’Hyers.

La Ville de Brouage est actuellement bien moins une Ville qu’un désert. Le Cardinal de Richelieu y fit ériger un Siège Royal, qui relevoit du Présidial de Saintes. Mais depuis long-temps les taxations sur les Offices, & le défaut d’exercice ont fait tomber cette Jurisdiction. L’église Paroissiale annexe de celle d’Hyers, fut bâtie en 1608, & l’Eglise des PP. Recolets en 1611. Brouage n’est plus recommandable que par la bonté de son sel [14], le meilleur de toute l’Europe, On leve sur les sels un droit au profit du Roi & de divers Seigneurs particuliers. Ce droit qui dans son origine n’étoit qu’un impôt de cinq sols par muid sel, établi en 1574 par les Protestans qui s’étoient emparés de Brouage, a été augmenté plusieurs fois, & se trouve enfin taxé au profit du Roi, à 42 sols 9 den. par muid de sel, mesure rase de Brouage, suivant l’Ordonnance des Gabelles du mois de Mai 1680, sans y comprendre les droits dont jouissent divers Seigneurs, en vertu des Déclarations du Roi. Ce droit de 42 sols 9 den. appellé anciennement le droit de 35 sols de Brouage, dont Sa Majesté jouissoit autrefois, séparément de la Ferme générale des Gabelles, y fut réuni en 1663. Il a été rendu un arrêt le 16 Janvier 1751 [15], qui exempte des droits de Brouage & d’entrée dans les Ports de Boulogne & de Calais, les sels provenans des marais salans du Poitou, destinés pour la pêche de la morue, du côté du Nord, par les Négocians desdits Ports.

Dans le Traité conclu en 1527 au mois d’Avril [16], entre François I. & Henri. VIII. Roi d’Angleterre, le Roi de France s’engageoit à livrer à Henri du sel de Brouage pour la valeur de 10000 ecus. Par un autre Traité de paix du 7 Juin 1546, François I. promit de nouveau de donner la même quantité de sel, évaluée par un Traité subséquent à 10000 écus par an.


[1Cart. de MM. Maraldi & Thury.

[2Not. Gall

[3Dict. de la Lang. Bret.

[4Rec. de Pièces, allian. Chronol. du P. Labbe, p. 701.

[5Hist de Ch. VIII. Godef. pag. 684.

[6Barbot

[7La Popelin. Liv. 17

[8Mém. de la Ligue

[9Hist. de Rochef. pag, 8.

[10« On a abandonné plus du tiers des marais, qui ne servent a présent qu’au pâturage. La cause vient de la modicité des droits qu’on paye en Bretagne , qui n’ont aucune proportion avec ceux qui sont établis sur cette côte, & cela pour le seul avantage des Fermiers, qui trouvent mieux leur compte au débit de ces sels de petite qualité. » Mém. de M. Begon, Intend, de la Roch. inséré dans l’Etat de la France, tom. 4, pag. 274, imprim. en 1733.

[11Hist. de Rochefort, pag. 9

[12Mém. ms. de M.

[13Gr. Offic. de la Cour. t. 7, p. 576

[14Mém. cont. la translat. du Bur. de Brouage. à Marennes.

[15Journ. de Verd. Avril 1751, p.320

[16Rapin-Thoyras

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