Denis d’Aussy nous emmène dans un examen précis et détaillé des chroniques du temps de la Guerre de Cent Ans (principalement celles de Froissart), pendant 10 années d’une période où les gens de guerre, incontrôlés, pillent et repillent les provinces de Saintonge, d’Aunis et d’Angoumois. Il ne faisait pas bon vivre en cette sombre époque.
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16 Angoulême
Articles
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1345 - 1355 - Campagnes des Anglais dans les provinces de l’Ouest.
24 avril 2009, par Pierre -
1345 - 1369 - La Guerre de Cent Ans en Saintonge et en Angoumois, dans une chronique normande
3 avril 2012, par PierreUne chronique normande anonyme du XIVe siècle raconte plusieurs épisodes de la Guerre de Cent Ans en Angoumois, Saintonge et Aunis. Ce document permet de recouper les Chroniques de Froissart, qui relate les mêmes évènements, mais avec des détails différents.
Nous publions ici les extraits de cette chronique qui parlent de ces provinces. -
1346 - Les Anglais assiègent Angoulême - Chronique de Froissart
18 novembre 2008, par PierreUn épisode des premières années de la Guerre de Cent Ans. Avec Froissart, il y a du mouvement. Par moments, on ne sait plus très bien qui est avec les Anglais, et qui est contre !
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1346-1380 : la grande pitié des diocèses de Saintes et d’Angoulême pendant la guerre de Cent ans (II)
20 juin 2012, par ChristianDans ce deuxième ouvrage, en deux volumes et quelque 860 pages, le P. Henri Denifle revient en arrière pour couvrir toute la période allant jusqu’à la mort de Charles V. Il entre cette fois dans le détail des événements militaires et consacre de nombreuses pages aux exactions des Compagnies de routiers mais, s’agissant de nos trois provinces, la moisson est relativement mince sur ces deux sujets. En revanche, comme le précédent livre (1418-1453 : la grande pitié des diocèses d’Angoulême et de Saintes pendant la guerre de Cent Ans (I)), celui-ci est sans équivalent pour les trois passages qui énumèrent les établissements religieux dévastés au cours de cette quarantaine d’années.
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1361 - Prise de possession par l’Angleterre du Poitou, de la Saintonge septentrionale et de l’Angoumois
5 juin 2012, par PierreLe traité de Brétigny met un terme à la captivité du roi Jean le Bon en Angleterre. Il est libéré contre versement d’une rançon de 3 millions d’écus et les concessions territoriales suivantes :
Les Anglais obtiennent la Guyenne et la Gascogne en toute souveraineté ainsi que Calais, le Ponthieu et le comté de Guînes. Ils obtiennent également le Poitou, le Périgord, le Limousin, l’Angoumois et la Saintonge septentrionale, le comté d’Armagnac avec l’Agenais, le Quercy, le Rouergue, la Bigorre et le comté de Gaure.
Par contre, Édouard III renonce aux duchés de Normandie et de Touraine, aux comtés du Maine et d’Anjou et à la suzeraineté sur la Bretagne et les Flandres. Il renonce surtout à revendiquer la couronne de France.
Jean Chandos (1320-1370), noble anglais né dans le Derbyshire, seigneur de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Cotentin), est un des négociateurs du traité de Brétigny. En 1361, il est fait connétable d’Aquitaine et lieutenant-général de tous les territoires français passés entre les mains des Anglais. Sa mission est :
d’obtenir les clefs des villes, châteaux et monastères passés sous la dépendance du roi d’Angleterre
d’obtenir le serment d’allégeance des personnalités les plus marquantes de ces provinces
et de mettre en place la nouvelle organisation administrative et fiscale qui suit le changement de roi.
Le document présenté ici, écrit en 1361-1362, est le compte-rendu de sa mission. -
1368 - Angoulême (16) - Les états de Guyenne indemnisent le Prince Noir
15 janvier 2010, par RazineEn 1367, le prince de Galles appelé "le prince Noir" est dans une situation financière délicate. L’aide militaire qu’il a accordée - contre paiement - à Pierre de Castille, dit "le Cruel" s’achève sur un impayé. La solution est bientôt trouvée : c’est l’Angoumois qui paiera la note. Ce n’est pas du tout du goût des habitants.
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1372 - 1373 - Les défaites anglaises en Aunis, Saintonge, Angoumois et Poitou - 2
4 janvier 2012, par PierreEn août et septembre 1372, successivent, Soubise, Angoulême, Saint-Jean d’Angély, Taillebourg, Saintes et Pons tombent aux mains des Français. Jean de Grailly, captal de Buch, principal allié des Anglais, est capturé. Rien ne semble plus aller pour les troupes d’Edouard III.
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1372 - Du Guesclin reconquiert la Saintonge et l’Angoumois sur les Anglais
4 mars 2010, par PierreSièges et batailles navales : la guerre sur terre et sur mer fait rage en Saintonge, en Angoumois et en Poitou. C’est une phase de reconquête temporaire de ces provinces par Bertrand du Guesclin, pour le roi de France. Les chroniqueurs nous en donnent une version probablement embellie, pour la fierté de leur commanditaire.
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1372 - Saint Jean d’Angély et Angoulême - Privilèges par le roi Charles V
19 mai 2007, par PierreUn document un peu étrange, puis qu’il comporte, à la suite l’une de l’autre la confirmation par Charles V des privilèges de Saint Jean d’Angély datés du 9 novembre 1372 et des privilèges d’Angoulême, datés de mars 1373.
Il semblerait qu’il s’agisse plutôt de 2 documents distincts, le second ayant perdu son en-tête. -
1378 - Charles V fait l’inventaire de ses ressources armées en Guyenne
5 janvier 2010, par PierreComme en toute période troublée, l’argent est le nerf de la guerre de Cent Ans. Alors il compte ses forces et les gages à leur payer. L’Angoumois et la Saintonge sont bien représentées. Le trésorier s’appelle Chanteprime, le sénéchal d’Angoulême, Robert le Baveux. Quant à "Pierre Cochon, à présent trésorier de noz guerres", il est très possible qu’il soit l’ancêtre d’un autre Pierre Cauchon, célèbre pour avoir été l’ordonnateur du procès de Jeanne d’Arc à Rouen en 1431.