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Les Forges de l’Angoumois à travers l’histoire des Forges de Pont Rouchaud, à Roussines (16)

28 avril 2010, 11:53, par A. de Badereau

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"Dans la machine de Montalembert, au contraire, le canon, en position verticale et fixe, s’enfonçait peu à peu sur la tige du foret qui tournait actionné par deux chevaux."
Cette information est inexacte. Les machines à forer de Montalembert étaient horizontales et c’est le canon qui tournait, entraîné par une roue hydraulique.
Les machines de Maritz également horizontale donnait de bon résultats sur le bronze des canons de l’armée de terre, mais éprouvaient des difficultés sur la fonte, ce qui a entraîné Maritz à demander une fonte plus douce ce qui détériorait leur tenue en service. Buffon, qui était un métallurgiste éminent à redu justice à Montalembert :
"Si l’on conserve l’usage de forer les canons, et qu’on les coule en bonne fonte dure, il faudra en revenir aux machines à forer de M. le Marquis de Montalembert, celles de M. Maritz n’étant bonnes que pour le bronze ou la fonte tendre. M. de Montalembert est encore un des hommes de France qui entend le mieux cet art de la fonderie de canons, et j’ai toujours gémi que son zèle éclairé de toutes les connaissances nécessaires en ce genre, n’ait abouti qu’au détriment de sa fortune ; comme je vis éloigné de lui, j’écris ce Mémoire sans le lui communiquer, mais je serais plus flatté de son approbation que de celle de qui se soit, car je ne connais personne qui entende mieux ce dont il est ici question. Si l’on mettait en masse, dans ce royaume, les trésors de lumière que l’on jette à l’écart, ou qu’on a l’air de dédaigner, nous serions bientôt la nation la plus florissante et le peuple le plus riche…"
BUFFON - HISTOIRE NATURELLE GENERALE ET PARTICULIERE Paris 1775
Supplément, Tome Second - Partie expérimentale Xe mémoire : Observations et expériences faites dans la vue d’améliorer les Canons de la Marine – p 81 à 110 (accessible sur Google Livres)

Cette position a été confirmé par plusieurs textes du XIXe siècle, également accessible sur Google Livres :
Description de la fabrication des bouches à feu en fonte de fer par le gal HUGUENIN ex-directeur de la Fonderie de Liège - Paris 1839.
Journal des Sciences Militaires – 2ème série Tome VI – 9 ème année – Corréard – 1834
EXPERIENCES SUR LA FABRICATION ET LA DUREE DES BOUCHES A FEU EN FER ET EN BRONZE.

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