Un seigneur de guerre au nom étrange a pris le parti des Anglais et règne pendant plus de 50 ans sur Montendre, Didonne et Mortagne-sur-Gironde. Une position qui lui permet d’assurer la sécurité de la navigation anglaise dans l’estuaire.
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Guerre de cent ans : sources françaises et anglaises
Articles
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1325 - 1383 - Le Soudan de La Trau, allié aux Anglais, règne sur l’estuaire
4 juin 2008, par Pierre -
1345 - 1355 - Campagnes des Anglais dans les provinces de l’Ouest.
24 avril 2009, par PierreDenis d’Aussy nous emmène dans un examen précis et détaillé des chroniques du temps de la Guerre de Cent Ans (principalement celles de Froissart), pendant 10 années d’une période où les gens de guerre, incontrôlés, pillent et repillent les provinces de Saintonge, d’Aunis et d’Angoumois. Il ne faisait pas bon vivre en cette sombre époque.
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1345 - 1369 - La Guerre de Cent Ans en Saintonge et en Angoumois, dans une chronique normande
3 avril 2012, par PierreUne chronique normande anonyme du XIVe siècle raconte plusieurs épisodes de la Guerre de Cent Ans en Angoumois, Saintonge et Aunis. Ce document permet de recouper les Chroniques de Froissart, qui relate les mêmes évènements, mais avec des détails différents.
Nous publions ici les extraits de cette chronique qui parlent de ces provinces. -
1346 - la chevauchée de Derby en Poitou et Saintonge
15 juin 2012, par ChristianMené en septembre-octobre 1346, ce raid fut sans doute la première opération d’envergure qu’aient conduite les Anglais dans notre région depuis 1337. En tout cas, il frappa suffisamment de terreur pour déterminer plusieurs places menacées à se rendre sans délai. On donne ici deux versions : celle de Denifle, qui s’intéresse avant tout aux établissements religieux, et celle de Bertrandy, plus détaillée. Tous deux corrigent Froissart (cf. 1346 - Saint-Jean d’Angély se rend au comte de Derby, anglais) en s’appuyant sur le récit fait par Derby lui-même, dans une lettre envoyée de Saint-Jean-d’Angély (et déjà reproduite en note dans l’article Les Anglais assiègent Angoulême - Chronique de Froissart).
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1346 - Saint-Jean d’Angély se rend au comte de Derby, anglais
31 janvier 2008, par RazineSi furent durement effrayés quand ils virent tant d’anglois devant leur ville, et qui leur livrèrent de première venue un très grand assaut ; et doutèrent à perdre corps et biens, femmes et enfants, car il ne leur apparoit secours ni confort de nul côté
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1346-1380 : la grande pitié des diocèses de Saintes et d’Angoulême pendant la guerre de Cent ans (II)
20 juin 2012, par ChristianDans ce deuxième ouvrage, en deux volumes et quelque 860 pages, le P. Henri Denifle revient en arrière pour couvrir toute la période allant jusqu’à la mort de Charles V. Il entre cette fois dans le détail des événements militaires et consacre de nombreuses pages aux exactions des Compagnies de routiers mais, s’agissant de nos trois provinces, la moisson est relativement mince sur ces deux sujets. En revanche, comme le précédent livre (1418-1453 : la grande pitié des diocèses d’Angoulême et de Saintes pendant la guerre de Cent Ans (I)), celui-ci est sans équivalent pour les trois passages qui énumèrent les établissements religieux dévastés au cours de cette quarantaine d’années.
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1351 - 1455 - La commanderie hospitalière du Breuil-du-Pas à Saujon (17) pendant la guerre de Cent Ans
12 septembre 2007, par PierreUn document tout à fait passionnant, puisqu’il s’agit d’une chronique très vivante couvrant toute la période de la guerre de Cent Ans.
Elle décrit avec de nombreux détails la situation dans laquelle se trouvent la Saintonge et ses habitants pendant cette guerre, sur un territoire allant du val de Seudre à Saintes, ainsi que les tribulations des responsables de la commanderie hospitalière du Breuil-du-Pas à Saujon (17).
Le tout écrit dans une langue savoureuse où le français et le patois saintongeais font bon ménage. -
1351 - Français et Anglais font un traité chevaleresque à Saint-Jean-d’Angély assiègé
10 août 2009, par PierreLa guerre sur le mode chevaleresque : une conception venue des premiers âges de la France, où la manière comptait au moins autant que le résultat. Lorsque, plus tard, cet équilibre sera remis en cause, la guerre prendra un visage de plus en plus hideux.
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1360 - Reddition de La Rochelle aux Anglais - Nos privilèges d’abord...
14 juin 2012, par PierreLa ville de La Rochelle est, dans bien des occasions, un cas particulier dans le Royaume de France. On pourrait le résumer ainsi : nos privilèges locaux d’abord, le roi après... . L’application du traité de Brétigny (1360) en est une des illustrations. Le récit de la reddition de la ville aux envoyés du roi Edouard III d’Angleterre révèle les négociations particulières faites entre les deux rois sur le statut de la ville, qui entend bien conserver "franchises, libertés, usages et coutumes" octroyés précédemment par les rois de France. Edouard III ne peut faire autrement que les confirmer. Le document présenté ici, d’origine anglaise, mais mentionné comme provenant des archives de La Rochelle, est une bel exemple de cette négociation hors normes. Son second intérêt est la relation détaillée des formalités d’hommage et d’allégeance.
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1361 - Prise de possession par l’Angleterre du Poitou, de la Saintonge septentrionale et de l’Angoumois
5 juin 2012, par PierreLe traité de Brétigny met un terme à la captivité du roi Jean le Bon en Angleterre. Il est libéré contre versement d’une rançon de 3 millions d’écus et les concessions territoriales suivantes :
Les Anglais obtiennent la Guyenne et la Gascogne en toute souveraineté ainsi que Calais, le Ponthieu et le comté de Guînes. Ils obtiennent également le Poitou, le Périgord, le Limousin, l’Angoumois et la Saintonge septentrionale, le comté d’Armagnac avec l’Agenais, le Quercy, le Rouergue, la Bigorre et le comté de Gaure.
Par contre, Édouard III renonce aux duchés de Normandie et de Touraine, aux comtés du Maine et d’Anjou et à la suzeraineté sur la Bretagne et les Flandres. Il renonce surtout à revendiquer la couronne de France.
Jean Chandos (1320-1370), noble anglais né dans le Derbyshire, seigneur de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Cotentin), est un des négociateurs du traité de Brétigny. En 1361, il est fait connétable d’Aquitaine et lieutenant-général de tous les territoires français passés entre les mains des Anglais. Sa mission est :
d’obtenir les clefs des villes, châteaux et monastères passés sous la dépendance du roi d’Angleterre
d’obtenir le serment d’allégeance des personnalités les plus marquantes de ces provinces
et de mettre en place la nouvelle organisation administrative et fiscale qui suit le changement de roi.
Le document présenté ici, écrit en 1361-1362, est le compte-rendu de sa mission.