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1469 - 1685 - Les Chevaliers de l’ordre de Saint-Michel en Saintonge, Aunis et Angoumois et Poitou - Lettre A

mardi 21 avril 2009, par Pierre, 4628 visites.

Une série de notices détaillées sur les membres de l’Ordre de Saint-Michel, rédigées entre 1783 et 1793 par une référence en la matière : Jean-François-Louis d’Hozier.

Cette publication représente un volume important et nécessite une relecture minutieuse. Elle sera étalée dans l’espace (plusieurs pages) et dans le temps. Les notices sont dans l’ordre alphabétique des patronymes. Si vous vous intéressez à Alexandre de Saint-Gelais, il faudra patienter.

Source : Revue Historique de l’Ouest - 1892 à 1896 - BNF Gallica
Notices écrites par Jean-François-Louis d’HOZIER, et publiées avec des Notes par le vicomte Paul de CHABOT.

Noms commençant par A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V X Y Z

 Avertissement

Les notices sur les chevaliers de Saint-Michel que nous publions ici sont extraites du travail de Jean-François-Louis dHozier, quatrième fils de Louis-Pierre d’Hozier, juge d’armes de France.

Ce travail, commencé en 1783 et terminé seulement en 1793, an plus fort de la tourmente révolutionnaire, ne fut jamais imprimé. Il est conservé au cabinet des titres de la Bibliothèque nationale. Nous en avons extrait les notices concernant non-seulement les chevaliers poitevins proprement dits, mais aussi tous ceux qui, soit par leurs charges, soit par leurs grandes possessions territoriales, avaient quelques attaches avec la province du Poitou.

Bien que le style de ces notices soit généralement lourd et uniforme, nous avons
cru intéressant de les reproduire en entier, à cause des nombreux renseignements qu’ils renferment sur les personnages et les familles.

Nous avais aussi fondu dans le texte quelques notes de d’Hozier, qui se trouvaient en marge du manuscrit, indiquant généralement, soit l’époque où chaque chevalier avait été décoré de l’Ordre, soit le premier acte dans lequel on te trouvait cité avec la qualité de chevalier de l’ordre du Roi.

Nous n’avons aucunement la prétention de faire ici me histoire complète des chevaliers de Saint-Michel du Poitou. Bien que fort volumineux, le manuscrit de dHozier est très loin de renfermer des notices sur tous ceux qui reçurent cet ordre ; aussi nos lecteurs ne devront pas s’étonner s’ils y rencontrent parfois des lacunes et des omissions.

 Préface

L’ordre de Saint-Michel fut fondé par le rai Louis XI, le 1er août 1468. Il eut sous ce monarque un caractère presque exclusivement religieux : c’était l’ordre de l’Archange Saint-Michel, le grand victorieux. L’admission y était des plus difficiles, le nombre des chevaliers ne devait pas dépasser trente-six ; aussi les princes étrangers, les rois eux-mêmes, considéraient-ils comme un grand honneur d’y être admis.

Louis XI nomma d’abord quinze chevaliers parmi lesquels nous trouvons, pour la province du Poitou, Louis de Beaumont, Georges de la Trémoïlle et Louis de Crussol, gouverneur du château de Niort. A l’avenir, le choix des nouveaux chevaliers devait être laissé aux membres de l’ordre qui se réuniraient en chapitre le 29 septembre, en la fête de saint Michel archange.

Ce fut en 1469, à Amboise, que se réunirent les quinze premiers chevaliers afin d’y prêter serment entre les mains du roi.

Quatorze ans plus tard, en 1483, à la mort de Louis XI, quarante chevaliers seulement avaient été élus en y comprenant Louis XI et Charles VIII Sous ce dernier roi, I’ordre conserva tout son prestige, et jusqu’en 1541 l’admission y fut d’une extrême difficulté. A cette date, cinquante-deux chevaliers seulement avaient été reçus depuis sa fondation. A partir de ce moment, l’ordre s’étendit rapidement, au mépris des statuts. En 1555, le nombre des chevaliers dépassait trois cents. Henri II, frappé des désordres introduits, dans les règlements et statuts, résolut d’y remédier et fonda, à cet effet, en 1557, un collège de chanoines pour le service religieux de l’ordre, espérant ainsi les faire mieux observer. Les efforts furent vains, et les rois eux-mêmes furent bientôt les premiers à manquer aux statuts en nommant les chevaliers au lieu d’en laisser le choix au chapitre. En 1560, François II crée en une seule fois dix-huit chevaliers ; quelques mois après, Charles IX donne cet ordre avec encore plus de facilité.

Ce grand nombre de chevaliers, le relâchement dans l’observation des statuts amoindrissaient l’importance et la considération attachées à l’ordre. Charles IX s’en émut et publia le 3 avril 1565 des lettres-patentes où il était dit « qu’à l’avenir, il ne seroit associé audit ordre plus grand nombre de chevaliers que celuy qui éloit alors, jusqu’à ce qu’il fut réduit au nombre de 50, à quoy il le limitoit à l’avenir, à moins que ce ne fût pour service signalé dans une bataille, quelque grand exploit d’armes ; et déclaroit nulles toutes élections faites par importunité, inadvertance ou autrement. »

Cette mesure ne fut pas longtemps exécutée ; en 1667, dans une seule promotion, le roi nomma dix-neuf chevaliers ; à partir de ce moment les promotions mêmes cessèrent et l’ordre fut presque journellement donné.

Henri III essaya en vain d’introduire de nouvelles réformes. En fondant, le 31 décembre 1578, l’ordre du Saint-Esprit, il fit perdre à celui de Saint-Michel presque tout son prestige.

Henri IV créa aussi un grand nombre de chevaliers, mais tous choisis pour leur valeur. Louis XIII fut moins sévère sur le choix de ceux à qui il envoya le collier de son ordre et les abus augmentèrent de jour en jour.

Louis XIV, voyant la fraude elle-même s’introduire dans l’ordre, résolut de le réformer complètement. Le 12 janvier 1668, il réduisit à cent le nombre des chevaliers et les obligea à faire leurs preuves de noblesse ; les autres ne furent pas maintenus dans leur dignité.

L’ordre, malgré cette réforme, alla toujours en périclitant, et de militaire qu’il était, il devint presque exclusivement la récompense des services civils.

P. Chabot

NOTICES - A

 Aloigny (Antoine d’)

, sgr de Rochefort, de Puygirault, de Percy et de la Chaize, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi, capitaine de 50 lances de ses ordonnances, conseiller chambellan ordinaire de Sa Majesté le roi Henri III suivant un acte du 12 mars 1579, gouverneur de la ville et du château du Blanc en Berry, fut reçu chevalier de l’ordre en 1581 par le prince de Condé (Recueil manuscrit des chevaliers de l’ordre de Saint-Michel fait par Pierre d’Hozier en 1620). Il servait dès l’an 1569, en qualité d’enseigne des gendarmes du marquis de Mézières, et fut toujours fidèlement attaché au roi Henri IV. Il mourut en 1620.

Il était fils de Pierre d’Aloigny, sgr de Rochefort, gouverneur du Blanc en Berry, guidon de cent hommes d’armes des ordonnances du roi, et de Marguerite de Salignac. Ses armes : de gueules, à 3 fleurs de lis d’argent, posées 2 et 1 [1]

Nommé le 27 avril 1611 et reçu le 15 mai. Il avait épousé par contrat du 30 juin 1585 Lucrèce de Périon (Beauchet-Filleau, Dict. des Fam. du Poitou, 2e éd. T. I, p. 55)

 Aloigny (François d’)

, sgr de la Groye, du Chêne et d’Ingrande, gentilhomme ordinaipe de la chambre du roi Henri III, est qualifié chev. de l’ordre du roi dans un acte du 22 octobre 1605 (Titres de cette maison). Il commanda la compagnie du Vte de la Guierche, gouverneur du Poitou, et se trouva en l587 à la bataille de Coutras à la tête de 11 cornettes de chevau-légers. [2]

Il était flls de Louis d’Aloigny, sgr de la Groye et d’Ingrande, et de Jeanne Savary. [3]

 Aloigny (Guy d’)

, sgr d’Oinze et de Boismorand, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi et capitaine des gardes du prince de Condé, est rappelé avec la qualité de chevalier de l’ordre du Roi et celle de haut et puissant dans un acte du 23 juin 1625 [4] postérieur à sa mort (Titres de cette maison) et ne put avoir été admis dans cet ordre que postérieurement à l’époque de 1607, d’après les titres de cette maison. Il s’attacha d’abord au duc de Guise qui le fit l’un de ses gentilshommes, et le roi Louis XIII, par un brevet du 12 octobre 1616, lui continua les 3,60O livres d’appointements dont il avait joui jusqu’alors en qualité de capitaine des gardes du prince de Condé ; il mourut peu de temps après. [5]

Il était frère d’Antoine d’Aloigny, sgr de Rochefort, reçu chevalier de l’ordre de Saint-Michel en 1591.

 Alloue (François d’)

, sgr des Ajots, de la Thibaudière, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, gouverneur de Saint-Jean d’’Angély, sénéchal du comté de la Rochefoucauld et enseigne de 50 hommes d’armes des ordonnances de Sa Majesté, servait en cette dernière qualité dès l’an 1569, et est qualifié chevalier de l’ordre du Roi dans un acte du 25 mai 1605 (Titres de cette maison). Il avait été nommé précédemment maître d’hôtel ordinaire de Marguerite de France, duchesse de Berry, et fut fort affectionné du roi Henry IV qui lui donna le gouvernement de Saint-Jean-d’Angély, le 14 novembre 1596, et lui écrivit à cette occasion et entièrement de sa main la lettre suivante :

« Monseigneur des Ayos, je suis bien marry de la mort du pauvre M. de Saint-Mesmes ; vous ne devyez poynt douter que vous aymant comme je fay je ne me souvynsse de vous
et de ce que je vous avoys promys et.......comme vous verrez par celle que j’ay commandé à Villeroy de vous écryre ce que vous aurez de moy, pour ce regard est que vous me cervyez an cete charge avec la mesme fydelyté et afectyon que vous avez tousjours fet, vous souvenant que vous avez a fere a un peuple fort bysearre afin que vous vous gouvernyez avec eux avec prudence et douceur ; au demeurant je vous dyray que depuis un moys ou sys cemeynes la mortalyté est tellement mise dans ma meute de chyens courans pour chevreuyl que de quarante que j’en a avois et de très bons grys et noyrs il ne m’an est pas resté vynt quy me fet vous prier de me vouloir envoyer deus chyens gris des vostres, mes qu’ils soyent des mylleurs et un cervyteur qui ayme son metre, mes que ce soyt avant que vous bayllyez à Rocquelaure ceux que vous luy avez promys ; au surplus assurez-vous tousjours de mon amytyè de laquelle je yous tesmoygneray les efes aus occasyons
quy s’an ofryront pour vostre contentement ; sur ce Dieu vous ayt Monsr des Ayos en sa sainte garde. Ce XIe may à Fontenebleau. Henry. »

Il mourut en 1606 [6]. Il étoit fils de François d’Aloue, sgr des Ajots et de Marguerite Goumard ; ses armes étaient : d’argent, â deux chevrons de gueules, accompagnés en chef de deux macles de sable [7].

 Ancelon (François)

, sgr de Fontbaudry, nommé chevalier de l’ordre en 1670 (Manuscrit de M. de Gaigniêre sur l’ordre de Saint-Michel. Bibï. Du roi.). Il est qualifié en conséquence chevalier de l’ordre du Roi et haut et puissant seigneur dans un acte du 2 février 1573 (Titre des maisons de Voyer de Paulmy et de Robin de la Tremblaye). On ignore sa filiation((Il était fils de Louis Ancelon, écuyer, sgr de Fontbaudry, et de Jaequette de Chasteigner. Il épousa : 1° le 6 mai 1530, Anne Voyer de Paulmy, fille de Jean, et de Louise du Poy, et 2° Louise de Biars, veuve de Joachim de Razilly, sgr de Beauohesne (Beauchet-Filleau, Dictionnaire des familles du Poitou 2e. édition, t. 1, p. 66).)) ; ses armes étaient : de gueules, semé de fleurs de lis d’argent au franc quartier de même chargé dune fleur de lis d’azur. [8]

 Appelvoisin (Antoine d’)

, sgr de la Châtaigneraye, de la Roche-du-Maine, de Montazur, de Vassay, et de la Sopetière, capitaine de 50 hommes d’armes des ordonnances du roi, né vers l’an 1549, vivait encore sous Henri IV en 1608. On le trouve qualifié chevalier de l’ordre du Roi dans la production des titres de la maison du Bellay, faite au mois de décembre 1670 devant AI. de Caumartin, intendant de Champagne.

Il était fils de François d’Appelvoisin, chevalier, sgr et baron de Fougereuse et de la Roche du Maine et de Françoise Tiercelin de la Roche du Maine. Ses armes étaient : de gueules, à une herse d’or [9].

Il épousa : 1° le 21 mai 1594 Anne du Bellay, fille de René II du Bellay et de Marie du Bellay, princes*, d’Yvetot, et 2° : Anne de Beauvau. fille de Louis Ier du nom, sgr de Rivarennes (Beauchet-Filleau. Dictionnaire des Familles du Poitou, 2e édition, t.1, p. 86).

 Appelvoisin (Charles d’)

, dit Tiercelin d’Appelvoisin, sgr et baron de la Fougereuse et de la Roche do Maine, capitaine de cinquante hommes d’armes des ordonnances du roi et gentilhomme ordinaire de la chambre de S. M. le roi Henri III, portant la clef d’or, est qualifié chevalier de l’ordre du roi dans un acte du 30 mars 1624 (Titres de la Maison de Turpin-Crissé).

Il était fils de François d’Appelvoisin, sgr et baron de la Fougereuse, de la Roche-du-Maine et de la Chataigneraye, et de Françoise Tiercelin.Ses armes étaient : d’argent, à deux tierces d’azur en sautoir, accompagnées de quatre merlettes de sable, posées une dans chaque canton, écartelé de gueules à une herse d’or. [10]

Il avait épousé le 22 mars 1581, Claude de Chastillon, fille de Claude, sgr baron d’Argenton-Château, et de Renée Sanglier qui était veuve en 1600 (Beauchet-Filleau, Dictionnaire des Familles du Poitou, 2e édition, tome I, p. 85).

 Archevêque de Parthenay (Jean L’)

, baron de Soubise, sgr du Parc, de Mouchamps, de Pauldon, de Vendrennes. et du fief Goyau, etc., gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, gouverneur et bailli de Chartres, et lieutenant général pour Sa Majesté, à Parme, en Toscane et à Sienne, nommé chevalier de l’ordre du roi, le 7 décembre 1561, à Saint-Germain-en-Laye, servit avec beaucoup de distinction sous le règne de Henri II et commanda son armée en Toscane ; il était déjà pourvu de l’état de gentilhomme de la Chambre le 4 janvier 1553 (1554), jour auquel il reçut une gratification du roi pour aller au devant du duc de Parme qu’il avait ordre de conduire a Fontainebleau, et S. M. envoya son lieutenant général à Parme, en l’absence du maréchal Strozzi, où il demeura depuis le 25 novembre de ladite année jusqu’au 25 février suivant, à raison de 500 livres par mois. On le trouvé employé dans les états des gentilshommes de la Chambre depuis cette époque jusqu’en 1566 ; il s’était trouvé au siège de Mets on 1552, et au mois d’août 1558 le roi lui accorda encore une gratification de 6900 livres 6 s. en récompense des services qu’il lui avait rendus depuis longtemps dans les guerres en Italie et ailleurs. Depuis, en 1562, alors tout à fait dévoué au parti du prince de Condé, il en obtint le gouvernement de Lyon dont le baron des Adrets avait été dépouillé à raison de ses cruautés ; comme il était né avec une très grande modération et une habileté peu commune, il rétablit le bon ordre dans cette ville et exhorta même des Adrets à se comporter avec moins de férocité, il se rendit redoutable par sa valeur et par son autorité dans son gouvernement. La reine-mère lui ayant écrit plusieurs fois pour le solliciter de rendre la ville, il répondit que tant qu’il serait gouverneur de Lyon, il la conserverait fidèlement au nom du roi et de la reine. Ce fut après cette réponse que le duc de Nemours fut envoyé pour en faire le siège, que le baron de Soubise soutint avec la plus grande fermeté ; mais à la paix de 1563, quoique ayant toute autorité a Lyon dont il était absolument maître par les secours qu’il avait reçus des Suisses protestants, il remit son gouvernement entre les mains du sgr de Gordes. II fut beaucoup soupçonné à la cour d’être entré dans le complot de l’assassinat du duc de Guise, mais le meurtrier dans son interrogatoire du 21 février 1563 l’en déchargea pleinement. On lit dans son testament du 8 août 1566, qu’il voulait être enterré suivant la forme et manière observées ès églises réformées du royaume en la doctrine et discipline desquelles il voulait vivre et mourir, et quoique protestant il continua de prendre la qualité de chevalier de l’ordre du Roi et de haut et puissant seigneur dans son codicille du lendemain (Ces deux actes onf été communiqués en original par MM. le Roux de la Roche des Aubiers), il mourut âgé de 54 ans ou environ avant le 23 novembre de cette année [11]

Il était fils de Jean L’Archevêque, chev. sgr de Soubise, conseiller chambellan ordinaire du roi, et de Michelle de Seubonne. Ses armes étaient : Fascé d’argent et d’azur de 8 pièces et me bande de gueules brochant sur le tout.

 Aubéry (Maximilien)

, sgr du Maurier, de la Fontaine-Dangé, de Vieillefontaine, de Pilleron, de Vaugodin et de la Roche-Saint-Sulpice, gentilhomme ordinaire au service du prince d’Orange, était né le 5 novembre 1608, fut nommé chevalier de l’ordre du Roi sous Louis XIII, et est qualifié de chev. de son ordre dans un acte du 24 avril 1637 (Original, titres de cette famille). Il vivait encore en 1667. Il était fils de Benjamin Aubéry. chev. sgr du Maurier, conseiller d’Etat, ambassadeur de Hollande, et de Marie Madalène. Ses armes étaient : De gueules, au croissant d’or, accompagné de 3 trèfles argent, deux en chef et un en pointe((Bibl. nat. cab. des titres, 1044, p. 298.)).

Il avait épousé, le 11 octobre 1640, Louise de Beauvau, fille de Jean, chev. sgr d’Espence et de Anne d’Angennes (Beauchet-Filleau, Dict. des Familles du Poitou, 2e éd..t.I,p.l38).

 Aubéry (Robert)

, marquis de Vatan, baron de Monchy, du Châtel, sgr du Tranchet, de Trilport, de St-Pois et de Brévannes, nommé successivement conseiller au Parlement de Paris le 21 juin 1602, maître des requêtes ordinaires de l’hôtel du roi le 11 janvier 1612, conseiller d’Etat le 15 août 1615, et président de la chambre des comptes de Paris le 18 mai 1619, fut admis dans l’ordre de Saint-Michel sous Louis XIII, et on le trouve en conséquence qualifié chevalier de l’ordre du Roi dans un acte du 31 août 1630. Louis XIV érigea aussi en sa faveur la terre de Vatan en marquisat au mois d’août 1650 [12].

 Aubigné (Claude d’)

, baron de Ste-Gemme, sgr de la Jousselinière, de la Touche, de Brénezay et de ta Roche-Baraton, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, est nommé avec la qualité de chevalier de l’ordre du Roi dans une lettre du 15 mars 1572, et dans une commission du 11 avril suivant ; de plus, le roi le qualifie chevalier de son ordre sur la suscription de deux lettres dont il l’honora les 27 mai et 24 juillet 1579 (Titres de cette maison). Il suivit le parti catholique dans le temps des guerres de la religion, et reçut une lettre du roi Henri III, le 27 mai 1577, par laquelle ce prince lui marque qu’il l’excusait parce qu’ « il ne s’étoit pas trouvé dans son armée commandée par le duc de Mayenne puisque sa présence avoit été si utille au lieu où il étoit pour retenir les gentilshommes qui sans ses persuasions eussent pris un parti contraire à ses intérêts » ; dans une autre dont ce monarque l’honora le 24 juillet suivant, il lui mande qu’ « il avoit reçu la liste des gentilshommes qu’il avoit retirés du parti contraire et qu’il luy en savoit très bon gré ». Le baron de Sainte-Gemme ne vivait déjà plus en 1610’.

Il était fils de Réné d’Aubigné, éc. sgr de la Jousselinière, et de Renée d’Escoubleau. Il avait épousé le 6 juillet 1572, Jeanne du Bouchet, fille de Lancelot, sgr de Sainte-Gemme, et de Jeanne Ratault. (Beauchet-Filleau Dictionnaire des familles du Poitou. 2e éd. t.1, p. 147)

Ses armes étaient : De gueules, au lion d’hermine, armé, lampassé et couronné d’or [13].

 Aubigné (Jacques d’)

, sgr de la Rocheferrière, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, est rappelé avec la qualité de chevalier de l’ordre du Roi dans un acte du 23 mai 1582 postérieur à sa mort. Il était fils de René d’Aubigné, sgr de la Jousselinière, et de Renée d’Escoubleau. [14]
Il mourut au mois d’avril 1577, il avait épousé Perrine de Rillé (ou de Billé) (Beauohet-Filleau, Dictionnaire des Familles du Poitou, 2e éd, t. 1, p. 147)

 Aubigné (Jean d’)

sgr de Boismosé, de Montsabert, de Loné et de Méry, lieutenant de cent hommes d’armes des ordonnances du roi et gentilhomme ordinaire de la reine en 1586, est qualifié chevalier de l’ordre du roi dans un acte du 30 juin 1611 (Original, titres de Mondagron de la Cour d’Assé), et mourut en 1628. Il était fils de François d’Aubigné, sgr du Boismosé et de Montsabert, et de Catherine Laurens [15].

Il avait épousé Suzanne Clausse (Beauohet-Filleau, Dictionnaire des Fam. du Poitou, 2e éd., t.1, p. 147.

 Aubigné (Théodore-Agrippa d’)

, sgr des Landes, de Guinemer, de Crest, de Chaillou, d’Audremont, de Surineau et de Marçay, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, maréchal de ses camps et armées, capitaine de 50 hommes d’armes de ses ordonnances, conseiller d’Etat d’épée, vice-amiral de Guyenne et de Bretagne, gouverneur de Maillezais, de Royan, de l’Ile-d’Oléron, de Casteljaloux et de Montaigu, fut toujours constamment attaché au parti du roi de Navarre dont il était l’un des écuyers à l’époque du 6 mars 1580, qu’il en obtint une pension do 800 livres ; peu de temps après, et, avant l’an 1583, ce prince le nomma gentilhomme de sa chambre, charge dans laquelle il le confirma à son avènement au trône. Ses services lui méritèrent encore une pension de 400 écus le 17 janvier 1602. Il est qualifié chevalier de l’ordre du Roi dans un acte du 18 septembre 1614 (Titres de cette maison) et mourut à Genève le 30 avril 1630, âgé de 80 ans, dans l’exercice de la religion prétendue réformée*. Il est auteur d’une histoire universelle et on lui attribue les deux satires ingénieuses intitulées ; La confession de Sancy et le Baron de Feneste. Il était fils de Jean d’Aubigné, sgr de Brie, et de Catherine de Lestang [16].

Il avait épousé : 1° le 6 juin 1583, Suzanne de Lezav, fille d’Ambroise,
Baron de Surineau, et de Tenée de Vivonne, morte en 1596, et 2° à Genève en 1625, Suzanne Burlamache, veuve de César Balbani (Beauchet-Filleau, Dict. des Fam. Du Poitou, 2e éd. T. 1, p. 143)

 Aubigné (Jacques d’)

, baron de Tigny, sgr de la Touche d’Aubigné et de Bernezay, est qualifié chevalier de l’ordre du Roi dans un acte du 10 août 1619 ». (Original, Titres de MM. le Roux de la Roche des Aubiers). Il était fils de Claude d’Aubigné, baron de Sainte-Gemme, Chevalier de l’ordre du Roi et de Jeanne du Bouchet [17].

Il avait épousé, le 12 juin 1610, Louise Clérembault, fille de Hardy, chevalier, sgr de Chautebussin, et d’Antoinette Le Bœuf (Beauchet-Filleau. Dictionnaire des Familles du Poitou, 2e édition, t. 1. p. 147).

 Aubigné (François d’)

, sgr du Boisrobert, qualifié chevalier de l’ordre du Roi dans un acte du 5 août 1621. (Original. Titres de M. le Jumeau de Ferriêres). Il était fils de Jacques d’Aubigné, sgr de la Roche-Ferrière, chevalier de l’ordre du roi, et de Perrine de Billé [18].

Il avait épousé Jacquette Tiraqueau. (Beauchet-Filleau, Dictionnaire des Familles du Poitou, 2e édition, t.1, p. 147).

 Aubigné (Claude d’)

, sgr de la Rocheferrière, de la Varenne, de la Tranchée et de Champinière, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, qualifié chevalier de l’ordre du Roi dans un acte du 5 août 1621* (Original, titres de M. le Jumeau de Ferrières). Il était frère du précédent [19].

Il épousa le 4 mars 1601 Jeanne Tiraqueau. fille de Jean, écuyer, sgr de Belesbat, et de Catherine Mesmin (Beauchet-Filleau, Dictionnaire des Familles du Poitou, 2e édition, t. 1, p. 147).

 Aubusson (Annet d’)

sgr de Villac, de Pérignac, de Montignac et de Saint-Légier, baron de Miremont par lettres d’érection de l’an 1574, vivait encore en 1580. On le trouve qualifié chevalier de l’ordre du Roi dans un acte du 17 avril 1573 et dans un autre du 3 mai 1576, où, indépendamment de la qualité de chevalier de l’ordre du Roi, on lui donne encore celle de haut et puissant seigneur. (Titres de cette maison). Il était fils de Jean d’Aubusson, sgr de Villac, de Pérignac, de Saint-Léger, de Castelnouvel et de Beauregard, et de marquise de Pellisses. Ses armes étaient : D’or, à la croix ancrée de gueules [20].

 Aubusson (Foucaud d’)

, sgr de Beauregard, de Castelnouvel, de Courcelles, de Montault, de Saint-Quentin, de Sigoignac, de la Bazinie, de Chenac et de la Rue, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi et capitaine de 50 hommes d’armes de ses ordonnances, est cité avec la qualité do chevalier de l’ordre du Roi dans un acte du 28 juillet 1576 (Titres de la maison de Royère de Peyraux). Il fut admis par Charles IX au nombre des gentilshommes de sa chambre et ce prince lui fit adjuger sur les fonds de son épargne, le 19 août 1573, une somme de 2500 l. pour une commission de confiance dont il t’avait chargé ; le 30 novembre de la même année, il lui accorda une gratification de 10000 l. en considération des services qu’il lui avait rendus au fait des guerres et de ce qu’il avait été employé en plusieurs négociations, à l’endroit de ceux de la Rochelle, de Nîmes et de Montauban ; il avait servi précédemment en qualité do lieutenant de la compagnie des gendarmes du baron de Terride et fut fait capitaine de 50 hommes d’armes le 3 mars 1577. Il vivait encore en 1600. Il était fils de Jean d’Aubusson, sgr de Beauregard, de la Rue et de Castelnouvel, et d’Antoinette de Lomagne de Terride [21].

 Aubusson (François d’)

, baron de la Feuillade, sgr de Pérusse, de la Grange-Bléneau, de Courpalay, de Vouhet, du Pont-les-Rozay, du Soulier, de Prinsault et de Pelletanges, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, et chambellan du duc d’Alençon, est cité avec la qualité de chevalier de l’ordre du roi dans un acte du 12 novembre 1580 (Titres de la maison d’Escorailles. II servait dès l’an 1559, en qualité de guidon de la compagnie des gendarmes du chevalier d’Angoulême, fut admis par le roi Charles IX au nombre des gentilshommes ordinaires de sa chambre, fut député de la noblesse de la Haute-Marche aux Etats de Blois de 1588, et mourut le 21 mai 1611.

Il était fils de Jean d’Aubusson, sgr de la Feuillade, et de Jacqueline de Dienné [22].

Le 25 juin 1586 il était tuteur des enfants mineurs de feu François do la Trémoille, chev. Sgr de Fontmorand. Il avait épousé, le 30 juillet 1554, Louise Pot, fille de Jean, sgr de Rhodes, et de Georgette de Balzac.

Noms commençant par A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V X Y Z

[1Bibl. nat., cab. des titres, vol. 1043, p. 51.

[2Il épousa, le 6 février 1570, Françoise ou Jacquette du Plessîs, et en secondes noces, le 13 janvier 1600, Marie-Diane de Marconnay, veuve de Pierre Grignon, sgr de la Pollissonnière (Beauchet-Fillleau). Dict. des Fam. du Poitou, 2e. éd., t. 3, p. 53.)

[3Bibl. nat., cab. des titres, vol. 1043, p. 267.

[4Il naquit vers 1570 et épousa le 8 février 1603 Renée de la Ponge, veuve de Philippe de Valenciennes, secrétaire du roi, fille de Claude, etc., sgr de la Pouge et du Bois, lieutenant de Basse-Marche, et de Marguerite Lebeau (Beauchet-Filleau. Dictionnaire des Familles du Poitou, 2e éd. t. I p. 56).

[5Bibl. nat., cab. des titres, vol. 1043, p. 427.

[6Il avait épousé le 16 décembre 1559 Anne de la Martonnie, fille de Geoffroy, sgr de Condat (Beauohet-Filleau, Dictionnaire des Familles du Poitou. 2e. édition, t.1, p. 50).

[7Bibliothèque nationale, Cabinet des titres, 1043, p. 262.

[8Bibliothèque nationale, cabinet des titres, 1041, p. 1103.

[9Bibliothèque nationale, cabinet des titres, 1403, p. 392.

[10Bibliothèque nationale, cabinet des titres, 1044. p. 164.

[11Bibliothèque nationale, cabinet des titres, 1040, p. 22.

[12Bibl. nat. cab. des titres, 1043, p. 112.

[13Bibl. nat. cab. des titres 1041, p. 1280.

[14Bibl. nat. cab. des titres, 1014, p. 1574.

[15Bibl. nat. cab. des titres, 1044, p. 14.

[16Bibl. Nat cabinet des titres, 1044, p. 50.

[17Bibliothèque nationale, cabinet des titres, 1044. p. 165.

[18Bibliothèque nationale, cabinet des titres. 1044, p. 132.

[19Bibliothèque nationale, cabinet des titres, 1044, p. 133.

[20Bibliothèque nationale, cabinet des titres, 1041, p. 1368.

[21Bibl. nat. cab. des titres, 1042, p. 114.

[22Bibl. nat., cab. des titres, 1043, p. 3.

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