L’histoire des conciles régionaux révèle un étonnant mélange des genres entre les pouvoirs temporels et spirituels. La séparation réelle des pouvoirs est une notion contemporaine : elle s’est développée au siècle des Lumières, et sa mise en application a juste un peu plus d’un siècle.
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16 Ruffec
Articles
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355 - 1405 - Chronologie des conciles et synodes régionaux en Saintonge, Angoumois et Poitou
13 février 2009, par Pierre -
1254 - 1328 : Angoumois, Saintonge et Aunis dans les Actes du Parlement de Paris
12 mai 2013, par Christian« Bavure après un rodéo à tombereau ouvert », à Saint-Jean-d’Angély, en 1277 ! Le procès-verbal, en français, des auditions de quatre témoins est une des surprises que recèlent les premiers Actes du Parlement de Paris (les Olim, 1254-1328).
Parmi 8000 notices présentant les actes du Parlement de Paris de 1254 à 1328, nous en avons identifié environ 140 relatives à nos trois provinces.
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1361 - Prise de possession par l’Angleterre du Poitou, de la Saintonge septentrionale et de l’Angoumois
5 juin 2012, par PierreLe traité de Brétigny met un terme à la captivité du roi Jean le Bon en Angleterre. Il est libéré contre versement d’une rançon de 3 millions d’écus et les concessions territoriales suivantes :
Les Anglais obtiennent la Guyenne et la Gascogne en toute souveraineté ainsi que Calais, le Ponthieu et le comté de Guînes. Ils obtiennent également le Poitou, le Périgord, le Limousin, l’Angoumois et la Saintonge septentrionale, le comté d’Armagnac avec l’Agenais, le Quercy, le Rouergue, la Bigorre et le comté de Gaure.
Par contre, Édouard III renonce aux duchés de Normandie et de Touraine, aux comtés du Maine et d’Anjou et à la suzeraineté sur la Bretagne et les Flandres. Il renonce surtout à revendiquer la couronne de France.
Jean Chandos (1320-1370), noble anglais né dans le Derbyshire, seigneur de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Cotentin), est un des négociateurs du traité de Brétigny. En 1361, il est fait connétable d’Aquitaine et lieutenant-général de tous les territoires français passés entre les mains des Anglais. Sa mission est :
d’obtenir les clefs des villes, châteaux et monastères passés sous la dépendance du roi d’Angleterre
d’obtenir le serment d’allégeance des personnalités les plus marquantes de ces provinces
et de mettre en place la nouvelle organisation administrative et fiscale qui suit le changement de roi.
Le document présenté ici, écrit en 1361-1362, est le compte-rendu de sa mission. -
1440 - Soumission de Jean de La Rochefoucauld au roi Charles VII
16 juillet 2013, par PierreJean de La Roche (il ne porte pas encore le nom de La Rochefoucauld), seigneur de Barbezieux, fait partie des nobles qui ont pris les armes, avec le Dauphin, contre le roi Charles VII. La révolte enflamme particulièrement la Saintonge, l’Angoumois et le Poitou. Elle sera de courte durée, et les seigneurs rebelles se soumettent au roi.
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1547 - 1548 - La révolte des Pitaux, par Louis Audiat
26 novembre 2008, par PierreDans sa biographie de Bernard Palissy, le génial potier saintongeais, Louis Audiat décrit la révolte des Pitaux contre la gabelle et explique comment sa dure répression a facilité l’arrivée de la Réforme dans les provinces de Saintonge, Angoumois et Poitou.
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1547 - 1548 - Soulèvements des Pitaux en Angoumois et Saintonge contre la gabelle
25 janvier 2016, par PierreUn document exceptionnel sur les révoltes populaires en Saintonge et Angoumois à propos de la gabelle. Ce récit d’un contemporain, où l’on trouve (fait assez rare) une citation en patois local, fourmille de détails, de noms de personnes et de lieux. Pour avoir une vue d’ensemble de cette révolte populaire, un conseil : lisez le mémoire 1547 - 1548 - La révolte des Pitaux, par Louis Audiat
Et la "ribaine" du titre ?
Ribaine, s. f. : querelle
Cette ribaine fut incontinent (...) -
1548 - Révolte des Pitaux en Saintonge et Angoumois : panique à Poitiers
19 février 2010, par PierreLa révolte des Pitaux contre la gabelle, qui gronde et grandit en Saintonge et en Angoumois, inquiète fort les élus de la ville de Poitiers. Dans les lettres qu’ils écrivent au roi et à son entourage, ils décrivent l’apocalypse à leur porte. Les insurgés sont au moins 80.000 ; ils crient "liberté" (les rois n’aiment pas ça) ; ils auraient même une assistance de l’étranger. Ils sont à Ruffec, à huit ou dix lieues de Poitiers. Les élus profitent aussi de l’occasion pour régler leurs comptes avec Mr du Lude, lieutenant du Roi, soupçonné de faiblesse.
Le roi Henri II les remercie pour leur bon esprit... -
1634 - Les protestants de Ruffec obligés de se découvrir devant le Saint-Sacrement
9 mai 2012, par PierreDans un livre publié à Poitiers en 1668 intitulé Décisions catholiques ou Recueil général des Arrests rendus en toutes les Cours souveraines de France, en exécution ou interprétation des Edits, qui concernent l’exercice de la Religion Prêt. Reformée, avec les raisons fondamentales desdits arrests, tirées de la Doctrine des Peres de l’Eglise, des Conciles, & des Loix civiles et politiques du Royaume. ont été regroupés les jugements rendus contre les Protestants de France dans la période précédant l’abrogation de l’Edit de Nantes. C’est une période d’intense persécution religieuse contre les Réformés. Nous en avons extrait les jugements concernant la Saintonge, l’Aunis et l’Angoumois.
Cet arrêt vise les protestants vivant à Ruffec (16), la Faye (16), Raix (16), Courcôme (16), Villefagnan (16) et Limalonges (79). -
1669 - Les villes de nos trois provinces : Saintonge, Aunis et Angoumois, armorial par Pierre de La Planche
10 décembre 2011, par ChristianEn 1669, Pierre de La Planche, oratorien, rédigea cet ouvrage, longtemps perdu, qui est le « plus ancien armorial des provinces et villes de France connu ». Il offre une description méthodique des villes, avec de nombreux détails, et pour une grande partie d’entre elles, leurs blasons d’une qualité exceptionnelle. Nous avons retenu ici la description des villes des 3 provinces de Saintonge, Aunis et Angoumois.
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1681 - 1698 - Dragonnades en Charente ou le martyre des Huguenots d’Angoumois
26 février 2013, par RazineDans la première moitié du règne de Louis XIV, les tensions religieuses semblaient apaisées. Les protestants comptaient dans leurs rangs des membres dynamiques et leur influence rayonnait dans tous les secteurs de l’économie apportant au royaume la prospérité. Avec la révocation de l’Édit de Nantes, les persécutions allaient mettre en péril ce fragile équilibre provoquant une véritable hémorragie des forces vives de la nation avec l’exode de nombreux paysans, artisans, commerçants ou industriels (notamment dans le commerce du cognac ou du papier en Angoumois). On compte beaucoup de charentais parmi les 200 à 300 000 huguenots qui s’enfuirent vers la Hollande, l’Angleterre et la Suisse. Ceux qui restèrent eurent à subir les pires vexations et persécutions morales et physiques.