Histoire Passion - Saintonge Aunis Angoumois

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1555 - 1576 - Premières églises protestantes en Saintonge, Aunis et Angoumois

mardi 27 novembre 2007, par Pierre, 4633 visites.

Un peu plus de 30 ans après la condamnation (1521) de la doctrine de Luther, les fondations d’églises protestantes dans ces trois provinces sont parmi les plus précoces de France.

Chronologie de ces débuts.
Les fondations de la période 1555-1562 sont indiquées en bleu. Les autres sont des fondations de la période 1562-1576

Sources :
- La France Protestante - MM Haag - 1840 -
- Bulletins et Mémoires de la SAHC - Année 1915
- Histoire des Eglises réformées de Pons, Gémozac et Mortagne, en Saintonge - A. Crottet - 1841
- Bulletins de la Société de l’histoire du protestantisme français - dont archives de la Compagnie des pasteurs de Genève.

Calvin, fait un premier séjour à Angoulême en 1533. Il demeurait, chez Du Tillet, chanoine de la cathédrale, dans le village de Claix, dont Du Tillet était le curé.

Cet ecclésiastique avait beaucoup voyagé ; trois ou quatre mille volumes, total énorme à cette époque, composaient sa bibliothèque. Calvin paya son hospitalité en lui enseignant le grec.

Pendant ses séjours en Angoumois, Calvin prenait le pseudonyme de Charles d’Espeville.


Vers 1550, François III Bouchard d’Aubeterre vient se réfugier à Genève, où il fait la connaissance de Calvin. Il participe en 1560 à la Conjuration d’Amboise et obtient de ne pas être inquiété. Il revient en France après la publication de l’Edit de Tolérance (1562).

Voir : 1553 - Une lettre de Calvin à François Bouchard d’Aubeterre


A partir de 1553, Philibert Hamelin prêche la Réforme à Saintes et dans le pays d’Arvert

Voir : 1553 - Une lettre de Calvin à Philibert Hamelin, prédicateur en Arvert et à Saintes


Les premières églises protestantes sont fondées à partir de 1555. Des protestants existaient bien évidemment dans ces lieux avant la fondation officielle de ces églises.

EglisesPasteursNotes [1]

-1-

Colloque

de Marennes

Marennes

fondation vers 1556

Charles de Clermont, Claude de la Boissière (fondateurs vers 1556)

De Chauffepié (1576)

Loquet et Boisbellaud, derniers pasteurs de Marennes. Exercice interdit, le 18 août 1684. Pour détruire le temple, on est obligé d’avoir recours à des ouvriers étrangers. Ceux-ci font mille insultes aux Réformés, montent en chaire pour contrefaire les prédicateurs et sonnent la cloche, par moquerie, comme pour assembler les fidèles. Persécutions horribles. Cette église, réunie à celles de Boursefranc et du Port des Barques, existe encore et se trouve dans un état florissant. Le pasteur actuel, M. Cambon, a soutenu, avec habileté, une controverse religieuse avec M. Labro, desservant de Pont-L’Abbé, et M. Thibaut, chanoine de la cathédrale de La Rochelle. Il publie actuellement [en 1841] un journal intitulé : Le Catholique, Apostolique et non Romaine.
Brouage La Vallée (1576)
Moeze Fromentin (1576) Exercice interdit en 1684.
Soubise

fondation en 1559

Michel Mulot dit Des Ruisseaux, fondateur (1559)

Blanc (1576)

Goribon, curé de ce lieu, adressait, au moment des persécutions qui précédèrent la révolution de l’édit de Nantes, â un de ses amis, marchand à Cognac, nommé Des Touches, une lettre dans laquelle se trouvaient ces mots : Je vous avouerai que je fais une continuelle guerre aux Huguenots qui n’osent dire le moindre petit mot. On les prend par le bec comme des bécasses, et dès la moindre parole, nous les faisons voiturer à Rochefort. Exercice interdit en 1681. Temple donné aux Catholiques.
Saint-Sornin Poiferrez
Mornac Gabar (1576) Exercice interdit le 9 mars 1683.
Royan Des Chauves (1576) Exercice interdit, à Royan, par arrêt du roi, du 4 avril 1644.
Meschers id. Exercice interdit en 1682. On montre encore sur les bords de l’Océan un creux de rocher, qui servait de temple pendant les dernières persécutions.
Talmont id.
Saujon

fondation en 1559

Ruspeaux, fondateur (1559)

De La Jaille (1576)

Samuel de Campet, baron de Saujon, est député en qualité d’Ancien au synode national de Privas. Avant la révocation de l’édit de Nantes, le pasteur de Saujon devait aussi donner un certain nombre de prédications dans le bourg de Médis.
Arvert

fondation en 1555

Philibert Hamelin (fondateur 1555)

Léopard (1576)

Mars 1557 : Exécution à Bordeaux de Philbert Hamelin de Tours.

D’abord prêtre, il se retira à Genève d’où il fit plusieurs voyages en France pour y répandre la Bible. Bientôt, il fut appelé à exercer le saint ministère dans la paroisse d’Allevert (Arvert) en Saintonge mais presque aussitôt il se vit mettre en prison à Saintes. Il est condamné, pendu et son corps jeté au feu.

Exercice interdit le 23 mars 1683.

La Tremblade En 1681, on ne comptait à la Tremblade, autre Eglise près d’Arvert, que six à huit familles catholiques. Le temple a été conservé. C’est l’Eglise catholique actuelle.
Oleron – Le Château

fondation en 1559

Alexandre Guyotin, fondateur (1559)

Bonquin, envoyé par l’Eglise de Genève en mai 1560

Garnier (1576)

En 1662, Jean Boquin, ministre du Château, se précipite au milieu d’un combat entre Catholiques et Réformés pour arrêter l’effusion du sang. Il y avait, en 1654, plus de six cents familles de Réformés dans cette île.
Saint-Pierre Sylvestre (1576) Premier temple construit en 1598 à Saint-Pierre. En 1626, les Réformés y mettent le feu pour qu’il ne devienne pas une église comme cela avait eu lieu au Château.
Dolus

Saint-Denis

Merry (1576)
St Jean d’Angles Paulos (1576)
Saint-Just Jean Bruslé (1576)

-2-

Colloque

de Saintes

Saintes

fondation vers 1556

Philibert Hamelin, Mazières, fondateurs (vers 1556)

Claude Boissier, envoyé par l’Eglise de Genève le 28 mai 1558.

Sansay (1576)

Le pasteur le plus distingué de cette église a été, sans contredit, Elie Merlat, ne à Nieul-le-Virouil, près Mirambeau, d’une famille honorable. C’était un homme très-instruit et qui avait beaucoup voyagé. Il exerça le ministère évangélique à Saintes et s’y fît remarquer, pendant dix-neuf ans, par sa science et sa probité. Il a composé plusieurs ouvrages d’un grand mérite. Sa Réponse générale au livre du janséniste Arnaud, intitulé : Le renversement de la morale de Jésus-Christ, etc., lui attira de grandes persécutions. Il fut condamné pour ce fait, par arrêt du parlement de Bordeaux, du 3 juillet 1680, à être conduit, les fers aux pieds, par deux huissiers, dans l’audience , pour déclarer à genoux que, témérairement, inconsidérément et malicieusement, il avait composé le livre de la Réponse générale et prêché en des termes contraires aux édits ; qu’il en était marri et qu’il en demandait pardon à Dieu, au roi et à la justice. En outre, à être banni à perpétuité du royaume, à payer mille livres d’amende envers le roi et six cents autres livres d’aumône, dont la moitié devait être employée en œuvres pies à l’ordre de l’évêque de Saintes, et l’autre à Bordeaux, en ce que le parlement en déciderait. Enfin, le livre à être brûlé devant d’église de la place de Saint-Pierre, et le débit du livre défendu à peine de vie.

Merlat se réfugia à Genève, et de là, à Lausanne où il fut pasteur et professeur. Il mourut en 1704. Son cœur était si compatissant pour les malheureux qu’il ne recevait jamais ses amis dans sa maison, sans consacrer au soulagement des pauvres, une somme pareille à celle qu’il avait employée à les recevoir.

Les deux derniers pasteurs de Saintes, qui y exerçaient conjointement leur ministère, Orillard et Philippe Mesnard, sieur d’Aïre, eurent aussi beaucoup à souffrir. Ce dernier fut nommé, par ordonnance du 1er décembre 1685, ministre de Charlotte-Amélie, reine de Danemarck et de Norwége , et pasteur de l’Eglise Réformée française de Copenhague.

Il n’y a guère plus de trente ans [en 1841] que cette église s’est relevée de ses ruines. Elle ne comptait alors, qu’un très-petit nombre de fidèles. Depuis quelque temps, grâce à la dissémination de la sainte Parole de Dieu, aux abondantes bénédictions que le Seigneur a daigné répandre sur les efforts de son pasteur actuel, M. Delon, puissamment secondé, d’ailleurs, par quelques laïques zélés, elle a pris un accroissement remarquable, et qui fait concevoir des espérances pour l’avenir.
Rioux Me Michel Luchet (1576) Exercice interdit le 6 mars 1631. Cimetière enlevé.
Saint Seurin

Talmont

Mortagne

De Chastagniers (1576)
Berneuil Travers (1576) La Réforme fut affermie dans ce bourg situé à deux lieues de Saintes et de Pons, par le seigneur de ce lieu, proche parent du baron de Mirambeau. Le culte réformé fut interdit de bonne heure dans cette église, et ses membres, à l’exemple des fidèles de Rioux, se joignirent à l’église de Beaumont près Cravans.
Gémozac

Saint Germain

Saint Fort

Ales (1576) Péanne, un des derniers pasteurs qui desservirent l’église de Saint-Fort, avait aussi étudié la médecine. Cette circonstance lui donna la facilité de rester sur les lieux après son interdiction. M. Guichard, maire de Saint-Fort, un de ses descendants par alliance, nous a fait voir son diplôme de docteur et un journal de quelques années de sa vie, dans lequel on le voit alternativement fonctionner comme ministre et comme médecin.
Plassac Salmon (1576) Cette église fut successivement remplacée par celles de Bois et de Garrau. On montre encore dans ce dernier village l’emplacement qu’occupait le temple.
Pons

fondation en 1559

Antoine Otrand, fondateur (1559)

Michel Mulot (venu de Lyon), envoyé par l’Eglise de Genève en Mai 1559.

Philippe Parnasse (Piémontais), envoyé par l’Eglise de Genève en 1565.

Yves Rouspeau (1576)

Lonzac

Archiac

Cosson (1576) Exercice interdit à Archiac le 14 décembre 1572, et le temple démoli, sous le prétexte qu’il incommodait les récoltes par sa proximité.
Cozes Mallet (1576) Bertrand, pasteur de cette église en 1650, a publié quelques sermons. Trois d’entre eux ayant pour texte Colos. III, 12, et intitulés : La nécessité de bien vivre, sont dédiés à Mme la comtesse de Marennes. En 1654, il fît également paraître un autre sermon avec ce titre : L’Arbre de vie, qu’il dédia à M. de Céligne.

Ces deux petits ouvrages sont revêtus de l’approbation de M. Richier, pasteur à Marennes, et Dumesny, pasteur à Saint-Just, chargés alors par le synode d’examiner les livres publiés par les ministres de la province.

-3-

Colloque

de Jonzac

Jonzac Cauchois (1576) Ce pasteur fut député, en 1579, au synode national de Figeac.

Le fait le plus remarquable que nous ayons découvert sur cette église, est celui de l’abjuration d’un prêtre de Nieul-le-Virouil, qui eut lieu dans l’année 1610.

Nous possédons le manuscrit où ce dernier expose les motifs de sa sortie de l’Eglise Romaine, en dépit des efforts de sa famille pour l’y retenir. A la suite de cet écrit se trouve l’attestation suivante : Le Pasteur et Enciens de l’église de Jonzat certifient que cejourd’huy premier Dimanche de juillet 1610, François de La Chevrière, ci-devant prestre de ceux de Nieul-le-Virouil en Saintonge, a abjuré la Prestrise, la Messe, et tout ce qui est de la religion Romaine, et fait profession de la religion Réformée en ladite église-Fait audict Jonzat les jour et an sudît, et signé Besgluxf pasteur, et Benoist, l’un des dix Enciens, au nom de tous.

Le premier temple de cette église a été construit en 1582.

Pendant les persécutions qui suivirent la révocation de l’édit de Nantes, les fidèles s’assemblaient dans les carrières qui avoisinent la ville de Jonzac.
Barbezieux Petit (1576) Le 4 juin 1651, Charles Drelincourt prononce dans le temple de celte ville, en présence du synode provincial, un sermon sur ces paroles : Tu es Pierre et sur cette pierre je battrai mon Église. Math. XVI. 18.

Ce n’est que dernièrement que celte église autrefois si florissante a pu se relever de ses ruines. M. G. Goguel, alors pasteur à Segonzac, et maintenant pasteur à Champey, près Montbeillard (Confession d’Augsbourg), a, le premier, réuni les Réformés de Barbezieux en corps d’église, et a établi dans cette ville un oratoire. L’ouverture de ce nouveau lieu de culte se fît sous sa présidence, le 13 avril 1836.

Ce zélé pasteur a rendu un service non moins important aux autres églises de la Charente, en publiant un ouvrage intéressant, sous le titre de : Histoire et statistique des Eglises Réformées de la Charente, avec carte. Cognac, 1826.
Mirambeau

Conac

Riberas (1576) Exercice interdit le 26 janvier 1682.
Montguyon Barelles (1576) Exercice interdit en août 1682.
Montlieu La Chaussée (1576)
Chalais Pasquier (1576)
La Roche-Chalais

Jussieu

Mondot (1576)
Baigne Levis (1576) Le 13 mars 1646, dame Marguerite de Chateaubriand, veuve de messire Léon de Sainte-Maure, seigneur de Montauzier, laisse aux Réformés un terrain pour y bâtir un temple et y exercer leur culte qui se célébrait devant le château.
Nieul

Soubran

Saint Symon

La Garde (1576)
Montendre On montre encore à Montendre la maison qu’occupait le ministre. C’est le bâtiment qui sert actuellement de mairie.
Ozillac Exercice interdit à Ozillac le 8 février 1683.
Fontaine
Saint-Jean d’Angély

fondation vers 1555

Lucas d’Aube, envoyé par l’Église de Genève le 16 novembre 1558.

Du Mostier (1576)

Le fils de Condé est baptisé dans le temple de cette ville, le 20 juin 1593. Henri IV le tient sur les fonts baptismaux et lui donne son nom.
Brisambourg Bonnet (1576) Exercice interdit le 26 janvier 1682.
Saint Savinien Me Philippe Parnasse (1576) Cette église fut jointe plus tard et pendant un certain temps à celle qui s’était formée à Taillebourg dont le château appartenait, alors, aux seigneurs de la Trimouille. En 1603, cette dernière avait pour pasteur Guillaume Rivet, sieur de Chanvernon, frère d’André Rivet, professeur de théologie à Leyde. Il ne voulut jamais quitter son église de Taillebourg, et resta toujours fort attaché aux seigneurs de ce lieu. Il fut député à plusieurs assemblées des Eglises et se fit remarquer par son adresse à manier les affaires synodales. Il a composé les ouvrages suivants : De justificatione ; De inventione et adoratione defunctorum ; De l’autorité des Saintes Ecritures ; De la défense des droits de Dieu.

Culte interdit le 5 janvier 1683.
Anfief

Genouillé

Du Tiers (1576)
Vandré Thitor (1576)
Tonnay-Boutonne Fleury (1576)
Tonnay-Charente

fondation en 1560

Noël Magnan, fondateur (1560)

Garnier (1576)

-4-

Colloque

d’Aunis

La Rochelle

fondation en 1557

Pierre Richer (envoyé par l’Eglise de Genève "aux Isles Neuves", avec Guillaume Charretier le 15 août 1556), et envoyé à la Rochelle en 1558, Charles de Clermont, dit La Fontaine, Biche, fondateurs (1557)

Ambroise Faget (venant d’Orléans), envoyé par l’Eglise de Genève en mai 1559.

De Lile, Du Nort, Maignan (1576)

Synode national tenu dans cette ville le 2 avril 1571 et jours suivants, sous la présidence de Théodore de Bèze. La confession de foi faite à Paris, le 23 mai 1559, y est signée au nom de toutes les Eglises Réformées du royaume par les Ministres et Anciens députés, la reine de Navarre, les princes de Navarre, de Condé, de Nassau, l’amiral de Coligny et autres personnages distingués.

La bibliothèque de La Rochelle renferme des documents nombreux sur cette Eglise célèbre, mais notre éloignement de cette ville ne nous a pas permis de les consulter.
Saint Martin de Ré

fondation en 1559

Pierre Richer, fondateur (1559)

Chauveton, sieur de Beauvois (1576)

Ile de Ré Germain Chauveton (1560) Envoyé par l’Eglise de Genève en mai 1560
Mauzé Silvestre (1576) Cette église, grâce à la protection de la duchesse de Brunswick-Lunebourg et Zell, dame d’Olbreuze, fut une des dernières détruites.
Tiré

Le Thou

Triac (1576)
La Jarrie Du Puy (1576)
Rochefort

Saint Laurent

Yves

Thierry (1576) La correspondance de l’intendant Begon avec Louis XIV se trouve dans les archives de l’intendance de la marine de Rochefort. Elle pourrait révéler des faits intéressants sur les persécutions des Réformés dans l’Aunis et la Saintonge. Nous regrettons de n’avoir pu en prendre connaissance.
Marans

Esnandes

De La Place (1576)
Bourgneuf Ragueneau (1576)
Nieuil

L’Houmeau

Aunay date ?

-5-

Colloque

d’Angoumois

Angoulême

fondation en 1559

Jean de Voyon, fondateur (1559)

Saneille (1576)

Le temple consacré au service des Réformés de cette localité fut construit, après la publication de l’édit de Nantes, au pont du Touvre, à une petite lieue d’Angoulême.

Il n’y a que deux ans que le culte évangélique a été rétabli dans cette ville. Le président du consistoire de Jarnac, M. le pasteur Guy, et la Société chrétienne protestante de France, ont puissamment contribué à cette restauration. Maintenant [en 1841], l’Eglise d’Angoulême possède un pasteur salarié par l’état.
Montignac Saneille (1576) Temple construit en 1634.
Hiersac

fondation avant 1560

Cognac

fondation en 1558

Pierre Combes, envoyé par l’Eglise de Genève, le 24 juillet 1556 (fondateur ?).

Bergemont (1576)

Rossel, ministre de cette ville, se laisse gagner au Catholicisme, en 1669. Jean Laporte célèbre en vers latins cette conversion, dans un petit ouvrage intitulé : Opus poeticum circa Domini Rosselli olim cognacensis Ministri ad fidem orthodoxam conversionem in quinque elegias distinctum. A Joanne Laporte Presbitero Rectore de Salles. Engolismœ, 1671.

Le temple se trouvait hors de la ville.
Jarnac

fondation vers 1561

Pacard fils (1576) Léonor Chabot, seigneur de Jarnac, cède pour une rente aux Réformés de cette ville, par contrat du 9 août 1599, une grange, sur l’emplacement de laquelle ceux-ci font construire un temple. Elle était à peu de distance de l’église, et servait, avant la réformation, à l’usage du Prieur.

Avant la construction de cet édifice, les Réformés de Jarnac se réunissaient sous la halle ou près des fossés de la ville.
La Rochefoucaud Pacard père (1576) La Réforme fut affermie à La Rochefoucaud par le mariage que François III, seigneur de ce lieu, contracta avec Charlotte de Roye, belle-sœur du prince de Condé, et très-zélée pour la propagation des pures doctrines de l’Evangile. Les premières prédications eurent lieu au château.

Benjamin de Daillon, de la famille des comtes de Lude, a été le ministre le plus distingué de cette petite ville, lieu de sa naissance. Réfugié en Angleterre après la révocation de l’édit de Nantes, il y est mort pasteur de l’église de Catterlough. Il a publié divers ouvrages, entr’autres : Examen de l’oppression des Réformés en France où l’on justifie l’innocence de leur religion. Amsterdam, 1687- 1691.— Lettre à M. de Lortie sur un écrit imprimé à Angoulesme contre le sermon prononcé à Marennes. l’onzième octobre 1674, dans laquelle les derniers retranchements des Missionnaires sont détruits, et les églises protestantes sont pleinement justifiées de nouveauté, d’hérésie et de schisme. Genève, 1677.
Marillac
Verteuil

fondation avant 1562

Ruffec

Colladon (1576) Le temple de Verteuil ne se trouvait qu’à trente-cinq pas de l’église catholique. Le clergé en obtint la démolition, sous le prétexte, que le service religieux se trouvait troublé par le bruit et par la multitude des voix discordantes qui chantaient les rimes de Marot. — La théologie a été enseignée pendant plusieurs années à Verteuil, par Gommarc, pasteur de cette église.
Segonzac Gabard Temple bâti en 1607. L’ancien presbytère catholique servait avant celte époque de lieu de culte.
La Rochebeaucourt

Sales

Potard (1576) Magnen, pasteur de ces églises, a publié, en 1639, une Response au livre d’Antoine Hérier, prédicateur capucin, intitulé : l’Aveu du Purgatoire. Cet ouvrage est dédié à M. le marquis d’Aubeterre.
Saveilles

Villefagnan

Le temple de Villefagnan n’a été construit qu’en 1614.
Saint-Même Temple construit en 1612.

[1Ces notes sont tirées du livre de A. Crottet (1841)

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