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AD 16 - Inventaire sommaire série E - Angoulême - Notaire Caillaud 1751-1752

vendredi 26 septembre 2008, par Pierre, 8187 visites.

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Source : Inventaire sommaire des Archives Départementales de la Charente antérieures à 1790 - MM. P. de Fleury et J. de la Martinière - Angoulême - 1906 - Série E. (articles 1736 à 3040).

(Féodalité, Communes, Bourgeoisie et Familles. — Titres féodaux, Titres de familles, Notaires et Tabellions, Communes et Municipalités, Corporations d’arts et métiers, Confréries et Sociétés laïques). / Notaires et Tabellions. (Suite)

Actes du notaire royal Caillaud : dans ce tome, années 1751 à 1774

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E. 1736. (Liasse.) — 72 pièces, papier.

1751. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire du 1er mars au 30 avril.

- Cession par voie de licitation, par Léonard Yrvoix, maître boucher, et Marie Yrvoix, sa femme, demeurant Angoulême, d’une part ; à Jean Courteau, aussi maître boucher, d’autre part, d’un banc ou étal à boucher, sis us la halle du Palet de la ville d’Angoulême, confrontant par devant à l’allée des bouchers, à main droite en lant du canton et de la pierre de ladite halle aux murs et -rnparts de la ville, ladite licitation faite moyennant la somme de 1,650 livres (1er mars).
- Procuration donnèe par Pierre Vantongeren, chevalier, seigneur de Siecq et Cougoussac, conseiller président trésorier de rance au bureau des finances de la généralité de Limoges, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Jean, à Clément Mesnard, solliciteur en la juridiction dudit Angoulême et marchand, demeurant en ladite ville, paroisse St-André, à l’effet de pour ledit constituant se transporter en la ville de Saintes, pour jurer et affirmer en l’àme dudit constituant, comme celui-ci l’a fait en présence des notaires soussignés, devant les juges et consuls dudit Saintes, qu’il est créancier de Mathieu Collinaud, négociant de la ville de Pons, pour la somme de 12,019 livres 17 sous 6 deniers, pour le montant de quatre lettres de change qu’il a fournies audit constituant sur Pierre Vanrobais, banquier à Paris (2 mars).
- Quittance de décharge donnée par Madeleine Orson, fille majeure, à Moïse Dumas, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, maison couronne de France, lieutenant particulier criminel, assesseur civil et premier conseiller en la sénéchaussée d’Angoumois, d’une somme de 200 livres léguée à ladite Orson par demoiselle Madeleine Chabot, sa marraine, dont ledit sieur Dumas était exécuteur testamentaire (3 mars).
- Vente, moyennant 160 livres, par Catherine Seguin, veuve de Jean Braud, meunier, demeurant au village du Pontouvre, paroisse S’-Jacques de Lhoumeau, faubourg d’Angoulême, à Christophe Tour-nier, marchand, demeurant au faubourg de La Bussate, paroisse S’-Martial de la même ville, de la huitième partie de la moitié appartenant à la venderesse dans le moulin à blé de La Louère, paroisse S’-Martial d’Angou-lême, ainsi que dans les bâtiments, hérauds, jardin et prés dépendant dudit moulin, ledit huitième faisant moitié d’un quart dans une moitié que ladite Seguin et son mari avaient achetée de Pierre Braud, aussi meunier, leur beau-père et père, le tout relevant de la seigneurie de La Tour-Garnier (3 mars).
- Marché entre Emmanuel Sazerac, négociant de la ville d’Angoulême, et Etienne Sallée, fermier du moulin à papier de Nersac, y demeurant, par lequel est stipulé que ledit Sallée vend audit Sazerac tous les papiers de toute sorte dont celui-ci lui fera la commande verbale pour être fabriqués dans ledit moulin de Nersac, et ce pendant le reste de la durée du bail dudit moulin, avec interdiction audit Sallée d’en vendre directement ou indirectement à d’autres personnes, sous peine de 60 livres d’amende par chaque charge ainsi vendue (7 mars).
- Sommation par Mathieu Beynaud, marchand, demeurant à Villebeau, paroisse de Javerlhac, en Périgord, à Émery Hastelet, écuyer, seigneur de Joumelières, étant chez monsieur de Roffignac, en son château de Belleville, dans le bourg de Feuillade, aussi en Périgord, en présence dudit sieur de Rofflgnac et des seigneurs marquis et chevalier de Montalembert, d’avoir, suivant sa promesse antérieure, à accepter, en payement d’une partie du prix des domaines de Lombardière, de Clos-Vessier et des Jurasses, qu’il avait vendus audit Beynaud, une créance qu’avait ce dernier contre le marquis de Montalembert (8 mars).
- Dépôt en l’étude de Caillaud, notaire à Angoulême, par Charles Souchet, marchand de ladite ville, d’une transaction intervenue, à Verteillac, le 20 juin 1726, et portant cession par monsieur maître Jean Debez, écuyer, seigneur de Beauchamp, conseiller en l’élection de Périgueux, et Jeanne Guiton, sa femme, d’une part, à Jean-François Guiton, chevalier, seigneur de Fleurac, officier de marine, demeurant ordinairement au port de Rochefort, d’autre part, de droits constitués à ladite dame de Beauchamp par son contrat de mariage avec ledit sieur, son mari, reçu par Debresme, notaire royal à Angoulême, le 26 avril 1704 (10 mars).
- Résiliement entre les abbesse et religieuses de S’-Ausone d’Angoulême, réunies capitulairement, et Pierre Laîné, chevalier, seigneur du Pont-d’Herpe et autres lieux, d’un bail qui lui avait été consenti, le 26 février 1750, par ladite abbesse, Marie d’Estanchaud, grand-prieure, Catherine Florenceau, sous-prieure, et Madeleine Ché-rade, dépositaire, sans que les formalités requises eussent été observées et sans l’approbation de la communauté tout entière (14 mars).
- Vente, moyennant 5,866 livres 8 sous 4 deniers, par dame Anne-Thérèse Veillard, veuve de Louis de Galard de Bearn, chevalier, seigneur du Pouyaud, tant de son chef que comme tutrice de ses deux filles mineures, et encore par Louis-Pierre de Galard de Béarn, Jean de Galard de Bearn, chevalier du Pouyaud, et demoiselles Pélagie et Jeanne de Galard de Béarn, enfants majeurs desdits seigneurs, et dame du Pouyaud, demeurant en leur dit château du Pouyaud, paroisse de Dignac, d’une part ; à monsieur maître Jean Bourdage, de La Courade, conseiller honoraire au présidial d’Angoumois, seigneur de Coulgens, Sigogne, Villars et autres lieux, demeurant à Angoulême, d’autre part, savoir est de plusieurs articles de rentes seigneuriales et secondes dépendant de l’hérédité dudit seigneur du Pouyaud, qui se sont trouvées consister principalement en celle de 1,900 livres de principal, suivant actes des 18 juillet 1677 et 22 mars 1683, entre François d’Hauteclaire, écuyer, seigneur de Fissac, Pierre David, écuyer, sieur de Boismorand, conseiller du Roi, ancien et premier lieutenant, en la maréchaussée d’Angoumois, François Bourdage, bourgeois, messire Joseph de Raymond, écuyer, sieur du Breuil, conjointement avec dame Jeanne de L’Espinay, sa femme, aïeule dudit seigneur du Pouyaud, et ledit sieur de Boismorand (15 mars).
- Réquisition de Pierre Jeheu, procureur au présidial d’Angoumois, héritier sous bénéfice d’inventaire de feu Toussaint Jeheu, prêtre, curé de Saint-Sornin, demeurant à Angoulême, d’une part ; à monsieur Rullier du Puy, théologal de la cathédrale d’Angoulême, d’autre part, aux fins d’obtenir de lui copie de l’inventaire et état de l’église et des ornements dudit Saint-Sornin, dressé par lui au mois de novembre précédent (24 mars).
- Vente par Pierre Charron, prêtre, curé de la paroisse de Mortier en Angoumois, diocèse de Saintes, y demeurant, à Vincent Huet, marchand tapissier de la ville d’Angoulême, d’une maison sise en ladite ville, rue de Genève, paroisse S’-André, échue au vendeur dans le partage fait entre lui et demoiselles Marie-Anne et Anne-Thérèse Charron, ses sœurs, relevant ladite maison de monsieur Mioulle, avocat, à cause de son fief de Foulpougne (26 mars).
- Autorisation donnée par Nicolas Deroullède, notaire royal à Angoulême, comme curateur aux causes et à conseil de demoiselles Thérèse et Anne Mesturas, filles mineures émancipées par justice, demeurant ordinairement en la ville de Confolens, filles et héritières de défunts Bernard Mesturas, vivant sieur de Beauregard, et demoiselle Anne Thoumie, sa femme, conjointement avec demoiselle autre Anne Mesturas, leur sœur, femme de François de La Hoche, directeur des aides au département de Confolens, aux fins de recouvrer une somme d’argent dépendant de l’hérédité de défunt Jacques Mesturas, procureur au présidial d’Angoulême, leur aïeul, dont ledit sieur de Beauregard, leur père, avait hérité (5 avril).
- Vente par Suzanne Doussechet, veuve de Jean Mayet, maître maréchal, et autres, à Jean Sallée, huissier audiencier aux forêts d’Angoumois, d’une maison sise à Angoulême, paroisse de Beaulieu, confrontant par devant à la rue qui va de la place de la Hart à l’Hôtel-Dieu-Notre-Dame-des-Anges, par un côté aux bâtiments, jardin et clos de l’abbaye de S’-Ausone, et par derrière aux remparts de la ville (9 avril). — Acte portant réquisition, sommation et protestation par Vincent Autlair, architecte et entrepreneur de la ville d’Angoulême, y demeurant, rue des Cordonniers, paroisse Notre-Dame de Beaulieu, à Louis Saulnier, écuyer, seigneur de Pierrelevée, Saint-Mary, Boisbretheau, Rouillac et autres lieux, chevalier de S’-Louis, capitaine de dragons au régiment d’Orléans, au sujet de la continuation des travaux de réparation que ledit Audair avait entrepris de faire, pour le compte dudit sieur de Pierrelevée, au château de Saint-Mary (13 avril et jours suivants).
- Accord sur procès entre Jacques d’Abzac, chevalier, seigneur marquis de Pressac, d’une part ; François Laquintinie, bourgeois, et Guillaume Monceyrou, sergent royal, à cause de Catherine Laquintinie, sa femme, demeurant en la paroisse de Cherval, d’autre part (27 avril).
- Acte de notoriété par Pierre Cosson, écuyer, seigneur de Guimps, lieutenant particulier en la sénéchaussée d’Angoumois, Léonard Dutillet d’Aubrie, écuyer, procureur en la maîtrise des eaux et forêts d’Angoumois, et Jean Chaigneau de La Gravière, procureur du Roi en la maréchaussée d’Angoulême, en faveur d’Etienne et Marie-Angélique Turrault de La Cossonnière, enfants et seuls héritiers de défunts Frédéric Turrault de La Cossonnière et Madeleine Grignon, sa femme (30 avril 1751).

E. 1737. (Liasse.) — 71 pièces, papier.

1751.— Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 1er mai au 29 juin.

- Donation entre vifs à Pierre-Placide de la Place, chevalier, seigneur de la Tour-Garnier, y demeurant, paroisse S’-Martial d’Angoulême, par dame Françoise de la Place, religieuse de la communauté des dames de l’Union-Chrétienne d’Angoulême, sa sœur, de la part revenant à celle-ci dans la succession du sieur chevalier de la Place, leur frère commun, présumé mort, en raison de sa longue absence (8 mai).
- Marché pour la plantation de plusieurs pièces de vigne, d’une contenance totale de sept journaux, entre Michel Favret du Pommeau, directeur des aides de la province d’Angoumois, seigneur de Rochecoral et de La Breuillerie, et des ouvriers, ledit marché fait et accepté aux conditions suivantes : les preneurs recevront 45 livres par journal planté, cultiveront ladite vigne pendant cinq ans et partageront avec le bailleur la récolte de la cinquième année, après lequel temps la culture et les fruits incomberont et profiteront au bailleur seul (9 mai).
- Cession d’une créance par Philippe Bareau, sieur de Boislevé, avocat en la cour, juge sénéchal de la juridiction de Vaux et pair du corps de ville d’Angoulême (14 mai).
- Procuration donnée par Jean-Pierre, écuyer, seigneur de Lamarie, lieutenant au régiment de Poitou, Jean-François et Joseph de Lambertie, écuyers, frères, demeurant au bourg et paroisse de Saint-Sornin, fils mineurs et héritiers de feu Léon de Lambertie, chevalier, seigneur de Lamarie, et de défunte demoiselle N... Rempnoulx de Marafy, sa femme, procédant sous l’autorité de Clément Mesnard, leur curateur à conseil, d’une part ; à maître Coueffé Du Boullay, procureur au Parlement de Paris, d’autre part, aux fins de pour et au nom desdits constituants, reprendre l’instance en laquelle ledit Du Boullay a occupé pour ledit sieur de Lambertie, leur père, contre les héritiers d’Izaac Chazaud, sieur des Granges, et poursuivre ladite instance jusqu’à sentence définitive (15 mai).
- Vente, moyennant 4,000 livres, par Léonard Dufresse, sieur de Chassaigne et du Maine-Roux, et demoiselle Marie Vallier, sa femme, demeurant à Angoulême, d’une part ; à maîtres Pierre Jeheu, Jean Delessat, Philippe Boussiron et Pierre Souchet, syndics de la communauté des procureurs de la sénéchaussée et siège présidial d’Angoumois, faisant tant pour eux que pour les autres procureurs faisant partie de ladite communauté et en vertu de l’ordre à eux donné par celle-ci, d’autre part, savoir est de l’office de conseiller du Roi, greffier garde-minutes et expéditionnaire des lettres de chancellerie au présidial d’Angoumois, avec tous les droits qui y sont attachés et ainsi que ledit Dufresse l’avait acquis par acte du 2 mars 1749, reçu Tournier et Filhon, notaires royaux, de Jacques Arnault, qui en avait été pourvu par lettres de Sa Majesté (21 mai).
- Procuration donnée par François Clergeon, maître chirurgien juré de la ville d’Angoulême, étant sur le point de partir pour l’Ile-Royale, en compagnie de monsieur le comte de Raymond de Villognon, d’une part ; à maître Clément Mesnard, son beau-frère, solliciteur en la juridiction consulaire d’Angoulême, d’autre part, aux fins de pour ledit constituant, affirmer son privilège et maîtrise de chirurgien juré, et en employer le produit au payement de ses dettes (23 mai).
- Contrat de mariage entre François Meslier, praticien, fils de feu Jean Meslier, sergent royal, et de Catherine Jolly, demeurant au bourg de La Couronne, d’une part ; et Madeleine Orillat, de la ville de Barbezieux, d’autre part (27 mai).
- Vente, moyennant 2,200 livres, par Jean Boullet, sieur des Barrauds, demeurant au lieu de Chez-Fouquet, paroisse de Lussat, en Périgord, à Jean Delessat, procureur au présidial d’Angoumois, d’une maison sise à Angoulême, confrontant par un bout à la rue qui descend à la place qui est devant le couvent des Ursulines, par devant à la rue qui descend de ladite place au canton S’-Paul, à main gauche, et par derrière à la rue de la Cloche-Verte (3 juin).
- Quittance subrogative par Roger Bareau, avocat en la cour, à Pierre Chauvin, marchand cirier, ancien consul en la juridiction consulaire d’Angoulême, de la somme de 100 livres pour l’extinction d’une rente seconde de 5 livres due annuellement audit Bareau comme représentant Philippe Bareau, sieur de Boislevé, juge sénéchal de la juridiction de Vaux, son père (6 juin).
- Reconnaissance de 3 livres de rente au profit de l’église S’-Cybard d’Angoulême, par Félix Callendreau, chirurgien, comme étant aux droits de Catherine Gauvry, sa femme, et encore comme curateur de Guy, Joseph, Félix et Marie Gauvry, ses beaux-frères et belle-sœur, enfants mineurs et héritiers de défunts Guy Gauvry de la Chevalerie, conseiller du Roi, garde-marteau des eaux et forêts d’Angoumois, et Catherine-Elisabeth Naulin, sa femme (8 juin).
- Vente, sous la réserve de la faculté de rachat et moyennant 4,700 livres de principal, plus 500 livres de lods et ventes, par haut et puissant seigneur Charles-Annibal de Rohan-Chabot, comte de Jarnac, marquis de Soubran, seigneur de Clion, Marouhate, Brossac, co-seigneur de châtellenies de Montagrier et Chapdeuil, et haute et puissante dame Henriette-Charlotte Chabot, sa femme, demeurant ensemble à Paris, rue de Bourbon, d’une part ; à Pierre Souchet, procureur au présidial d’Angoumois, et à Marie Mesnard, sa femme, d’autre part, savoir est de neuf articles de rentes nobles, directes, seigneuriales et foncières, emportant directité et tous autres droits féodaux, assis sur les paroisses de Dignac et de Villars, châtellenie de La Vallette, comme ils sont expliqués par le contrat de l’acquisition sous la faculté de rachat, que lesdits comte et comtesse de Jarnac en avaient faite de Louis de Galard de Bearn, chevalier, seigneur du Pouyaud, et de dame Anne-Thérèse Veillard, sa femme, le 2 juillet 1746, devant Caillaud, notaire royal (8 juin).
- Constitution de 35 livres de rente volante, par dame Julie de Vassoigne, veuve de François, marquis de S’-Hermine, chef d’escadre des armées navales, demeurant à Angoulême, d’une part ; au profit de demoiselle Marie de Galard de Bearn, fille mineure de monsieur de Galard de Bearn de Mirande, demeurant actuellement au couvent des dames de l’Union-Chrétienne d’Angoulême, d’autre part (9 juin).
- Contrat d’association commerciale entre maître Pierre Pesrier, procureur au présidial d’Angoumois, agissant en qualité de tuteur des sieurs et demoiselle Jean-Théodore, Marie-Thérèse, Pierre-Auguste, Jacques-Alexandre et Joseph-Frédéric Henry, tous les cinq enfants mineurs de défunts Jacques Henry, vivant inspecteur général de la manufacture royale des papiers d’Angoumois, et de Marie-Angélique Lesueur, sa femme, par sentence du lieutenant général d’Angoumois, du 9 de ce mois, d’une part ; et sieur Jean-Armand Dervaud, négociant, demeurant avec lesdits mineurs au faubourg et paroisse de S’-Jacques de Lhoumeau de la ville d’Angoulême, d’autre part ; « Entre lesquelles partyes ledit sieur Pesrier, audit nom, a esté, suivant et relativement à l’avis et procuration des parents et amis desdits mineurs Henry, porté par l’acte du 21 may dernier, passé devant Marchand et son confrère, notaires au Chastelet de Paris, dont une grosse en forme a esté déposée au greffe de la sénéchaussée et siège présidial d’Angoumois et jointe à la minute de ladite sentence qui homologue ledit avis, convenu et arresté que ledit sieur Dervaud aura intérest d’un sixième avec lesdits mineurs Henry, en la manufacture royalle desdits papiers d’Angoumois, auquel ledit sieur Pesrier ondit nom, en fait à ’cet effet cession, pour par ledit sieur Dervaud participer aux profits et entrer dans les pertes de laditte sociétté, à conter du 1" avril dernier et à l’avenir pendant le cours de douze années, à la charge par ledit sieur Dervaud de continuer de donner à l’avenir, comme il l’a fait par le passé, tous ses soins pour la conduitte et à la direction de laditte manufacture, lesquels soins et son industrie tiendront lieu de mise de sa part en laditte sociétté ; que le fond actuel de laditte sociétté sera et demeurera fixé au montant des effets mentionnés ez estats qui en ont esté dressés par ledit sieur Dervaud, clos et de lui signés et certifiiez véritables, le 31 mars dernier, et contrôlés à Paris par Blandela ledit jour 21 may dernier, en ceux compris de (sic) ce que la compagnie des précédants intéressés en laditte manufacture doit à la succession dudit feu sieur Henry, représentée par lesdits mineurs, ses enfants, pour son contingeant dans les différentes répartitions d’intérests et de fonds d’avances quy ont été faites entre ses associez et dont n’a pas esté fait raison aux dits mineurs Henry, ce qui diminuera d’autant ce que laditte manufacture doit aux dits précédants intéressez, suivant lesdits estats, lesquels états sont demeurés joints à la minutte dudit acte d’avis des parents et procuration, suivant la mention qu’ils en on faitte par icelluy ; que lors de la dissolution de laditte société, le partage des effets qui la composeront excédants le montant des fonds actuels, se fera par égalles portions, en six parts dont une pour chacun desdits mineurs ou leurs représentants, et une pour ledit sieur Dervaud. Et en considération de la présente association, ledit sieur Dervaud s’est dézisté et déziste par ces présentes, à conter du 1er avril dernier du cours, des appointements qui luy avoient été cy devant accordez » (12 juin).
- Procuration par Jacques d’Abzac, chevalier, seigneur de Pressac, à maître Cinget, procureur au Parlement de Paris, à l’effet de terminer amiablement un procès pendant entre lui et les sieurs Labaudye et Lagrange, ci-devant fermiers de la terre de Pressac, en s’en rapportant à l’arbitrage de maîtres Coquerand et Piet-Duplessis (15 juin).
- Mariage de Simon Huet, fils de Vincent Huet, tapissier, et de Charlotte Leclerc, sa femme, d’une part, avec Anne Clavaud, fille de Laurent Clavaud, marchand, et de Marguerite Leclerc, sa femme, d’autre part, demeurant les parties en la ville d’Angoulême, paroisse S’-André, le contrat passé en présence de nombreux témoins qui ont signé (18 juin).
- Bail à moitié des fruits, par Gabriel Bignon, maître écrivain, demeurant à Angoulême, agissant pour les enfants mineurs de lui et de défunte Jeanne Constantin, sa femme, de la métairie du Rozier (24 juin).
- Bail à ferme par Jean Dutillet, sieur des Vergnes, lieutenant de l’ancienne maréchaussée et capitaine de la milice bourgeoise d’Angoulême, à Pierre Duvergier, laboureur, d’une borderie située au village de Toutifault (27 juin).
- Réception de Jacques Leclère dans la corporation des maîtres arquebusiers de la ville d’Angoulême (27 juin 1751).

E. 1738. (Liasse.) — 80 pièces, papier.

1751 — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 1er juillet au 31 août.

- Testament de Clément Tiffon, ci-devant procureur au présidial d’Angoumois (1er juillet).
- Reconnaissance censuelle rendue par Charles de Crugy, huissier audiencier de la ville d’Angoulême, comme tuteur des enfants mineurs de lui et de défunte Louise Marivaud, sa femme, pour la prise du Maine-Gibaud, autrement appelée l’Ouche-d’Argence, paroisse de Mornac (10 juillet)
- Testament de Jean André, sieur de La Boissière marchand en détail, demeurant à Angoulême, rue de Genève (11 juillet).
- Défaut pris par Jean Merlet, sieur des Fougères, notaire royal au bourg de Saint-Cybardeaux, contre monsieur de Viaud de La Charbonnière demeurant à Angoulême, en une petite maison sise au fond d’un cul-de-sac, paroisse S’-Martial (13 juillet).
- Vente, moyennant 1,800 livres, par Biaise Bourrut, sieur de L’Estang, maître perruquier, et Marie Croizet, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Jean, à Pierre Bourrut, sieur de Connétable, notaire royal et procureur au duché de La Vallette, y demeurant, paroisse S’-Romain, d’une maison sise en lesdites ville et paroisse, confrontant, par devant, à la halle dudit lieu, et précédemment acquise par le vendeur, de Jean Bourrut, son frère (19 juillet). — Contrat de mariage entre Pierre Thévenin, fils de Louis Thévenin, marchand, et de Jeanne Brunot, sa femme, demeurant en la ville de La Rochefoucauld, paroisse S’-Cybard, d’une part ; et Marguerite Leclère, fille de Bernard Leclère, marchand et maître armurier, et de Marie Perraud, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-André, d’autre part (25 juillet).
- Résiliation du précédent contrat de mariage, sur le refus de ladite Marguerite Leclère de passer outre (12 septembre). — Procuration par Jean Maulde, sieur de Mouignac, et Pierre Maulde, sieur des Touches, frères, seigneurs de L’Oizellerie, mineurs émancipés par justice, procédant sous l’autorité de François Rivaud, procureur au présidial, leur curateur, d’une part ; à autre Pierre Maulde, sieur de Valence, leur oncle, d’autre part, aux fins de pour eux se transporter à Paris et les représenter devant tous juges, notaires, greffiers et autres, jusqu’à la conclusion définitive du procès qu’ils soutiennent actuellement, devant la cour de Parlement, avec les abbé et religieux de l’abbaye de La Couronne, contre les héritiers de demoiselle Catherine Du Thiers deFenouillac (29 juillet).
- Vente, moyennant 4,300 livres, par Madeleine Ory, veuve de maître Antoine Péchillon, procureur au présidial d’Angoumois, et ses enfants, à Jean Serpaud, praticien de la ville d’Angoulême, de l’office de procureur devenu vacant par la mort dudit Péchillon (30 juillet).
- Transaction amiable entre Jean-Pierre Dubois, marchand de la ville d’Angoulême, et dame Françoise Mesnard, veuve non commune en biens de Gabriel de La Croix, écuyer, sieur du Linlaud, demeurant au lieu de Chez-Rouyères, paroisse de Grassac (1er août).
- Constitution de 50 livres de rente par Madeleine Basset, veuve de Pierre Sartre, sieur des Moulins, et Pierre Sartre, sieur des Moulins, son fils, demeurant au lieu de Fissac, paroisse de Ruelle, d’une part ; au profit de Jean-Louis Rambaud, écuyer, seigneur de Maillou, comme tuteur de la fille mineure de défunt Henri Rambaud, sieur de Bourg-Charente, son frère, d’autre part (2 août).
- Cession d’une créance par François de Chevreuse, écuyer, seigneur de La Coux (auj. Lascaud), paroisse de Vitrac, à Pierre Bernard, serviteur du seigneur Couvidou de Fleurac, demeurant au logis du Grand-Maine, paroisse de Fléac (2 août).
- Vente, moyennant 3,600 livres, par Sébastien Tourette, sieur de Flamenat, et Catherine Audouin, sa femme, demeurant à Angoulême, à Catherine Payen, veuve d’Antoine Julhard, sieur des Plaines, d’une maison sise en ladite ville d’Angoulême, rue de Genève, paroisse S’-André, et relevant du seigneur de La Rochefoucauld (7 août).
- Ferme par Robert Cazeau, prêtre, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, à Gabriel Bignon, maître écrivain, et à Catherine Tardat, sa femme, de la maison canoniale attribuée audit bailleur, sise en la paroisse de Notre-Dame de La Paine, confrontant par un côté à celle de monsieur Baudet, lieutenant aux eaux et forêts, et par l’autre à celle du sieur Forest, maître ès-arts (8 août).
- Inventaire des meubles, papiers, effets et marchandises dépendant de la succession de défunt Jean André, sieur de La Boissière, marchand, fait à la requête de maître André André, sieur de La Tasche, colonel de la milice bourgeoise d’Angoulême, de Pierre Brun, procureur au présidial, et de Jacques de Jambes, écuyer, sieur de La Foix, Le Breuil et autres lieux, à cause de Marie André, sa femme. A noter au présent inventaire, l’arrentement du moulin à papier de Ruelle, consenti par les frères André au chevalier de Montalembert, suivant acte du 24 juin 1750, reçu par même notaire que les présentes (9 août et jours suivants).
- Vente, moyennant 18,000 livres, par Marguerite-Mélanie Nadaud, dame de Neuillac, Chenaumoine et Saint-Pardoux, femme de messire Alexandre de Paris, chevalier, seigneur du Courret, La Rochette, L’Épineuil et autres lieux, d’une part ; à Jean et Grégoire Mouillot, frères, meuniers au moulin de Chaniers en Saintonge, d’autre part, savoir est de tous les biens appartenant à la venderesse comme fille unique et héritière de feu Philippe Nadaud, qui avait acquis lesdits biens de Jacques-François de Bremond, chevalier, seigneur de Saint-Fort, par acte du 10 juillet 1739, reçu Senne (?), notaire royal (25 août).
- Inventaire des meubles dépendant de la communauté d’entre Pierre-Placide de la Place, chevalier, seigneur de La Tour-Garnier, ancien capitaine au régiment de Bourbonnais, et Marie-Madeleine de Montalembert, sa femme, suivant leur contrat de mariage en date du 5 février précédent, reçu par Charles, notaire royal. A remarquer audit inventaire : Une fontaine de cuivre sur laquelle sont gravées les armes dudit seigneur de La Tour-Garnier, estimée 30 livres ; — un tableau représentant les Quatre-Saisons, et vingt-quatre autres tableaux anciens, non estimés ; — un autre tableau, sur la cheminée, peint en miniature, non estimé ; — une écritoire avec sa boîte et son sablier d’argent, dans un étui en bois de palissandre, avec un porte-mouchettes d’argent haché et les mouchettes d’acier, le tout estimé 100 livres ; — un tableau dans un cadre doré, représentant Jésus-Christ au jardin des olives, et deux autres tableaux représentant des bouquets peints en miniature, le tout estimé 20 livres ; — dans la chapelle, les ornements servant au culte, deux burettes avec leurs soucoupes, le tout d’argent, gravés aux armes du seigneur de la Place ; neuf tableaux grands et moyens, et dix autres petits, peints sur cuivre rouge ; — au milieu de jardin, un cadran solaire horizontal, de cuivre rouge, aussi aux armes du seigneur de la Place et gravé par Bion, à à Paris (26 août).
- Concession d’un droit de banc et sépulture dans l’église S’-Jacques de Lhoumeau, par Jean-Louis Thinon, prêtre, curé de ladite église et prieur de S’-Jacques de La Terne, en faveur de Jean-Louis Galliot, conseiller du Roi, contrôleur des saisies réelles d’Angoumois et fabricien de ladite église de Lhoumeau (29 août 1751).

E. 1739. (Liasse.) — 53 pièces, papier.

1751. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 1er septembre au 29 octobre.

- Bail à ferme, moyennant 150 livres par an, par dame Jeanne de Pérusse des Cars, abbesse de S’-Ausone, de la borderie dépendant du fief de Guissalle (8 septembre).
- Quittance par François Morand, marchand de la ville de Confolens, en qualité de curateur des enfants mineurs de Jean Morand, son frère, à Jean Buzard, marchand du bourg de Vindelle, de la somme de 81 livres pour retour de troc et pour vente de veaux, suivant jugement de la juridiction consulaire d’Angoulême (9 septembre).
- Testament de sieur André Périer, étudiant, âgé de dix-sept ans, fils de Pierre Périer, procureur au présidial d’Angoumois, et de défunte demoiselle Anne Aymard, par lequel il lègue à son dit pare et à dame Marie Monteilh, seconde femme de celui-ci, tout ce dont il peut disposer (9 septembre).
- Accord portant règlement et compte entre Théodore de Garoste, sieur du Roulle, ancien capitaine au régiment de Bourbon, demeurant actuellement à Angoulême, et Louis Delavergne, sieur de La Baronnie, juge magistrat au présidial d’Angoumois, tant de son chef que pour Marie Rougier, sa femme (11 septembre).
- Règlement entre Pierre-Placide de la Place, chevalier, seigneur de La Tour-Garnier, ancien capitaine au régiment de Bourbonnais, chevalier de Saint-Louis, d’une part ; Jean Robert, sieur de Ferrachat, et dame Marie-Louise-Henriette de la Place, d’autre part, au sujet de la succession de Pierre de la Place, chevalier, leur frère, volontaire au régiment du Roi-Cavalerie, tombé malade en la ville de Prague en 1743, et duquel on n’a pas eu de nouvelles depuis cette époque, laquelle succession serait à partager entre ledit seigneur de La Tour-Garnier, la dame de Ferrachat, la dame de Glennest, la dame de la Place, religieuse, et la demoiselle de la Place, non mariée, et aussi au sujet de la succession de défunte demoiselle .Marguerite-Louise-Henriette de la Place, tante paternelle (14 septembre).
- Contrat de mariage entre Jean Serpaud, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, fils d’André Serpaud, sieur de Combeloup, et de défunte, Marguerite Siraud, sa femme, demeurant au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau, d’une part ; et demoiselle Anne Tigrand, fille de feu maître Henri Tigrand, notaire royal, et de Mathurine Roux, sa veuve, d’autre part (16 septembre).
- Contrat de mariage de Jean Vanderquand, sieur des Moulins, fils de défunt Pierre Vanderquand, procureur d’office de la juridiction de Courcoury, près la ville de Saintes, et de Madeleine-Françoise Delamotte, d’une part ; et Marie Delacour, fille de défunts Léonard Delacour, sieur des Loges, et demoiselle Marguerite Prévérauld, demeurant au village de La Pijardière, paroisse d’Anais, d’autre part (17 septembre).
- Procuration donnée par Marguerite Ledoux, veuve de Jean Thinon, en son vivant pair et procureur syndic de la ville et communauté d’Angoulême, maître François Thinon, avocat en la cour, Marie-Élisabeth Thinon, veuve de Clément Blanchet, receveur de la maîtrise particulière des eaux et forêts d’Angoumois, Jacques Amiaud, sieur de Sauvignon, à cause de Marie Thinon, sa femme, Pierre Monteilh, procureur au présidial d’Angoumois et en l’élection d’Angoulême, à cause de Marguerite Thinon, sa femme, tous héritiers du feu sieur Thinon, leur père, d’une part ; à Philippe Thinon, aussi procureur au présidial, leur frère, d’autre part, à l’effet de régler diverses affaires concernant ladite succession (19 septembre).
- Profession et contrat d’ingression en l’abbaye royale de S’-Ausone, pour demoiselle Julie-Céleste-Perrine Le Pennée de Boisjol-lan, fille de défunts Jacques Le Pennée, chevalier, seigneur de Boisjollan, Escoublac, Lesnerac et autres places, et dame Jeanne de Lambilly, ladite demoiselle mineure émancipée par justice, procédant sous l’autorité de Jean-François Méance, premier huissier à la chambre des comptes de Bretagne, son curateur, demeurant à Nantes, paroisse de Ste-Croix, et encore ledit Méance, procureur général de Jacques-Allain-Bertrand Le Pennée, chevalier, seigneur de Boisjollan, châtelain d’Escoublac, Lesnerat et Trevecat, vicomte de Brouttay, enseigne des vaisseaux du Roi au département de Brest ; en considération de laquelle ingression ladite demoiselle s’est constitué une rente de 1,600 livres, dont 600 livres pour sa pension et 100 livres pour ses besoins particuliers (22 septembre).
- Vente, moyennant 10,000 livres, par messire Noël Bertrand de la Laurencie de Charras, seigneur marquis de Neuvicq, lieutenant des maréchaux de France en la province d’Angoumois, et dame Marie Paulte, sa femme, demeurant en leur château de Charras, paroisse dudit lieu, d’une part ; à messire Marc-René, marquis de Montalembert, chevalier, seigneur de Maumont, mestre de camp de cavalerie, gouverneur de Villeneuve du Vigan, chevalier de S’-Louis, demeurant ordinairement à Paris, en son hôtel sis rue Neuve des Bons-Enfants, paroisse de S’-Eustache, étant de présent audit château de Charras, d’autre part, savoir est de toutes les eaux et pêcheries appartenant aux vendeurs sur la rivière de Touvre, en la paroisse de Ruelle, comme ladite dame marquise de Neuvic les avait recueillies de la succession de feu Jean Paulte, chevalier, seigneur des Riffauds, maître particulier des eaux et forêts d’Angoumois, son père, et que ledit seigneur des Riffauds avait acquis du Roi par contrat du 7 décembre 1703, avec toutes les petites rentes portées audit contrat, auquel acte de vente lesdites parties ont apposé leurs signatures (30 septembre).
- Procès-verbal de l’état d’une maison, fait à la requête de Jean David de Boismorand, procureur en la sénéchaussée et présidial d’Angoumois, comme ayant charge des dames tiercelettes de la ville d’Angoulême ( 11 octobre).
- Reconnaissance de rente donnée par des particuliers à dame Marie-Julie de la Touche, veuve de François Guitton, en son vivant sieur de La Malinie, ancien conseiller du Roi et son procureur en l’élection d’Angoulême (14 octobre).
- Contrat de mariage entre Jean Audry, marchand orfèvre, lieutenant de la milice bourgeoise de la ville d’Angoulême, fils de Jean-Baptiste Audry, aussi marchand orfèvre, et de défunte demoiselle Madeleine Filhon, sa femme, demeurant à Angoulême, d’une part ; et demoiselle Jeanne Boiteau, fille de défunt Jean Boiteau, vivant marchand de draps, et de demoiselle Catherine Chesnaud, sa femme, d’autre part (29 octobre 1751).
- A la suite, la quittance de la dot, par le sieur Audry, en date du 13 avril 1752.

E. 1740. (Liasse.) — 61 pièces, papier.

1751. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 2 novembre au 30 décembre.

- Déclaration donnée à Louis Saulnier de Pierre-levée, écuyer, seigneur dudit lieu et de Saint-Mary, en son château de Saint-Mary, par Vincent Audair, architecte et entrepreneur, de l’intention dans laquelle est celui-ci de reprendre les travaux qu’il a entrepris de faire audit château de Saint-Mary et qui ont été interrompus, faute par ledit seigneur d’avoir fourni les matériaux nécessaires (2 novembre).
- Résiliation de bail entre François-Louis Saulnier de Pierrelevée, écuyer, chanoine régulier de S’-Augustin, chambrier de l’abbaye de Cellefrouin, y demeurant ordinairement, et de présent en son château de Saint-Mary, d’une part, et les fermiers du temporel de la chambrerie de l’abbaye de Cellefrouin, d’autre part (8 novembre).
- Procuration par dame Jeanne Forgerit, femme de Jacques de la Sudrie, écuyer, sieur de Gamory, conseiller secrétaire et trésorier du Roi au bureau des finances de la généralité de Limoges, audit sieur de la Sudrie, son mari, à l’effet de recevoir le prix de la vente du bien de La Boulerie, ayant appartenu à ladite dame (14 novembre). Suit la quittance donnée par ledit de la Sudrie à François Thoumassin, marchand, et à Barthélémy Delagarde, aussi marchand, de la somme de 690 livres qu’ils lui devaient par délégation du seigneur chevalier de Garrost et de la dame Martin de Bourgon, sa femme, suivant acte du 15 novembre 1750 reçu Caillaud, ladite quittance datée du 20 janvier 1752.
- Contrat de mariage entre Jean Boiteau, fils de défunt autre Jean Boiteau, marchand de draps, et de Catherine Chesnaud, d’une part ; et Catherine Marginière, fille de défunt Léonard Marginière, notaire royal, et de Catherine Gauvry (18 novembre).
- Bail à ferme par messire Marc-René de Montalembert, chevalier, seigneur de Maumont, à des particuliers, du droit de pêche et de chasse sur la rivière de Touvre, qu’il avait acquis des sieur et dame de Neuvic, ledit bail consenti moyennant 300 livres par an, six livres de truite et deux cents écrevisses par semaine, et encore sous la réserve expresse des eaux comprises entre le pont de Ruelle et la fuie de Fissac (19 novembre).
- Bail à ferme, pour neuf années et moyennant 100 livres l’une, par Jean de S’-Hermine, écuyer, chapelain delà chapelle S’-Bénigne du Fa, paroisse de Sireuil, demeurant au lieu noble de La Barrière, paroisse de Mosnac, à Jean Caillaud, procureur au présidial d’Angoumois, de toutes les rentes seigneuriales appartenant au bailleur sur les moulins assis sur la Charente, à l’écluse du Corbeau, paroisse d Saint-Simeux (25 novembre).
- Présentation à l’évêque de Poitiers par dame Madeleine Husson, veuve d’Armand de S’-Martin, chevalier, conseiller en la grand-chambre du Parlement de Paris, marquise de Clairvaux, baronne de Thuré, demeurant ordinairement à Paris, rue d’Enfer, paroisse de S’-Étienne-du-Mont, de présent à Angoulême, de la personne de messire Jean-Élie de Nesmond, prêtre du diocèse d’Angoulême, abbé de l’abbaye séculière et collégiale de S’-Arthémy de Blanzac, curé de S’-Cybard de Porcheresse et chapelain de la chapelle de Notre-Dame de Billy en l’église paroissiale de S’-Jean l’Évangéliste de Châteauneuf de Châtelleraud, pour la cure paroissiale de S’-Pierre dudit Thuré, vacante par le décès de messire Pierre Boinard et dont ladite dame a le patronage laïque avec droit de nomination (27 novembre) .
- Cession de droits par dame Marie Bernier de Sabouzac, religieuse hospitalière à l’hôtel des pauvres de La Rochefoucauld, à Jean Couturier, sieur du Châtelard, greffier en chef des insinuations ecclésiastiques du diocèse d’Angoulême (27 novembre).
- Testament de Sébastien de la Vergne, étudiant en théologie, fils de feu Gabriel de la Vergne, ancien greffier de la maréchaussée d’Angoumois, et de Marie-Madeleine Germond, sa femme (1er décembre).
- Bail à loyer par Louis Leclerc, prêtre, curé de Tourriers et aumônier de l’aumônerie de S’-Pierre d’Angoulême, d’une maison sise en ladite ville, rue S’-Pierre, la première de ladite aumônerie à main droite en montant de la principale porte d’entrée de l’église S’-Pierre à la halle du Minage (4 décembre).
- Cession de rentes par demoiselle Marie Nesmond, veuve de Philippe André, sieur de Puypéroux, à Jean Martin, notaire, procureur et contrôleur de la ville de Verteuil (5 décembre).
- Contrat de mariage entre Jean-Armand Dervaud, marchand, fils de défunts Gabriel Dervaud, aussi marchand, et demoiselle Mar guerite Decroux, du village de Bourpeuil, paroisse de S’-Georges du Vigeant, en Poitou, demeurant depuis plusieurs années au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau d’Angoulême, d’une part ; et demoiselle Marie-Thérèse Henry, fille mineure de défunts Jacques Henry, inspecteur général de la manufacture royale des papiers d’Angoumois, et demoiselle Marie-Angélique Lesueur, demeurant en la paroisse S’-Jacques de Lhoumeau, d’autre part (G décembre) ; auquel contrat est joint le consentement des parents de ladite Henry, savoir de : demoiselle Catherine Guyot, veuve de Nicolas Lesueur, maître fondeur, demeurant à Paris, cloître et paroisse S’-Germain-l’Auxerrois, tante maternelle ; — sieur Antoine-Nicolas Lesueur, privilégié doreur, demeurant à Paris, même cloître ; — Nicolas-François Le Comte, peintre du Roi, demeurant même cloître, oncle de la mineure, à cause de Catherine Lesueur, sa femme ; — Louis Dupuy, maître maçon, demeurant rue Guérin-Boineau, paroisse S’-Nicolas-des-Champs, cousin germain à cause de Marie-Anne Boubaron, sa femme ; — Oger-Joseph Le Blanc, maître fondeur du Roi, demeurant susdit cloître S’-Germain, oncle à cause de Thérèse Lesueur, sa femme ; — Augustin-Alexandre Bégou, procureur au Châtelet de Paris, Henri-Michel Larcher, bourgeois, et Joachin Feraudel, aussi bourgeois, amis de la proparlée (20 novembre 1751).
- Transaction entre maître Philippe Autier, seigneur du Chalard, conseiller du Roi, juge magistrat honoraire en la sénéchaussée d’Angoumois, comme fondé de procuration de monseigneur François-Joseph Robuste, évêque de Nitrie, conseiller du Roi en tous ses conseils, prieur commendataire de S’-Vincent-de-La-Faye près Ruffec, demeurant à Paris, rue Taranne, d’une part ; Jean-Baptiste Légier des Forges, sergent royal, détenu aux prisons royales d’Angoulême, d’autre part (11 décembre).
- Dépôt en l’étude de Caillaud par Pierre Lambert, écuyer, sieur des Andreaux, de la minute d’un acte sous signature privée, intervenu le 13 décembre 1698 entre François Lambert, écuyer, sieur de Fontfroide, et Achille Terrasson, écuyer, sieur de Verneuil, à cause de dame Hippolyte Lambert, sa femme, contenant promesse de garantie d’une rente envers la demoiselle de Marsillac (18 décembre).
- Procuration par dame Marie de Guez, veuve de François de Bardonnin, chevalier, seigneur comte de Sansac, et demoiselle Henriette de Guez, fille majeure, sa sœur, d’une part ; à demoiselle N... de Chaumeront, dame de La Soudière, veuve de messire N... Regnauld, chevalier, seigneur de La Soudière et autres places, demeurant en son château de La Soudière, paroisse de Saint-Mary, d’autre part (20 décembre).
- Bail à ferme, pour neuf années et moyennant 1,753 livres l’une, par François Normand, écuyer, chevalier de Garat, et Radegonde de Martin de Bourgon, sa femme, veuve en premières noces de Henri Rambaud, écuyer, seigneur de Bourg-Charente, à Guillaume Coursier, directeur de la messagerie d’Angoulême à Paris, demeurant au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau, faisant pour et au nom des fermiers des carrosses et messageries royales d’Orléans, Bordeaux et route, d’une maison sise audit faubourg S’-Jacques de Lhoumeau (23 décembre 1751).

E. 1741. (Liasse.) — 98 pièces, papier.

1752. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 1er janvier au 29 février.

- Donation entre vifs par Michel Fromentin, sieur des Bouchauds, et Marie Bareau, sa femme, à Joseph Lériget, sieur de Perville, et à Marie Lériget, sa femme, d’une maison sise à Angoulême, paroisse de Notre-Dame de Beaulieu, dans l’enclos des Cordeliers, et acquise par les donateurs de François-Mathieu Bourée, écuyer, prêtre, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, suivant acte du 27 août 1739, reçu Tigrand et Marchadier (4 janvier).
- Transport par Clément Aymard, ci-devant marchand, à André André, sieur de La Tasche, avocat au parlement de Bordeaux, colonel de la milice bourgeoise d’Angoulême, de tous les droits pouvant appartenir au vendeur dans la succession de Jean Jousseaume, écuyer, prêtre, curé de Puymoyen, décédé il y a environ cinquante ans (5 janvier).
- Procuration donnée par Jean-François Gourdin, écuyer, sieur de La Fuye, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, comme héritier de défunt François Gourdin, écuyer, brigadier des armées du Roi, son frère, décédé le 12 octobre dernier, et de Jeanne Gourdin du Châtellard, hospitalière de l’hôpital de Confolens, sa sœur, décédée le 21 octobre aussi dernier, d’une part ; à Louis Leclerc, prêtre, curé de ’fourriers, d’autre part, à l’effet de régler lesdites successions (5 janvier).
- Partage entre Jean Couturier, sieur du Châtellard, greffier en chef des insinuations ecclésiastiques du diocèse d’Angoulême, et Françoise Martin, sa femme, d’une part ; Jean Robuste, écuyer, sieur de Laubarière, et Jeanne Martin, sa femme, d’autre part, des biens de la succession de Marie Martin, fille majeure, leur sœur et belle-sœur (9 janvier).
- Contrat d’ingression dans la communauté des dames de l’Union-Chrétienne d’Angoulême, pour demoiselle Anne Normand, fille de défunt François Normand, chevalier, seigneur de Garat, et de dame Anne-Guionne de Saint-Germain, sa femme ; en faveur de laquelle ingression, Jean Normand, chevalier, seigneur de La Tranchade et de Garat, et Jeanne Pasquet de Lartige, frère et belle-sœur de ladite demoiselle, lui ont constitué une aumône dotale de 3,000 livres à déduire de ses droits légitimaires tels qu’ils sont réglés par le contrat de mariage desdits sieur et dame de La Tranchade, passé devant Caillaud, notaire royal, le 6 janvier 1742 (12 janvier).
- Acte en forme de statuts et règlement, ce requérant les teinturiers de la ville d’Angoulême (12 janvier).
- Contrat de mariage entre Jean Thinon, fils de Jean-François Thinon, sieur des Hors, avocat en la cour, et de demoiselle Louise Deschamps, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Martial, d’une part ; et Françoise Collain, fille de feu Jean Collain, sieur de l’Assurance, entrepreneur des travaux du Roi, et de Françoise Arnaud, sa femme, demeurant au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau, d’autre part (13 janvier).
- Démission de la cure de Ste-Marie du Châtellard-la-Rivière, par Louis Desbrandes, prêtre, curé dudit lieu et de Saint-Amant-de-Bonnieure, y demeurant (14 janvier).
- Constitution de 30 livres de rente par Louis Delavergne, sieur de La Baronnie, juge magistrat en la sénéchaussée d’Angoumois, et Marie Rougier, sa femme, au profit des entants mineurs de défunt Gabriel Mesnard, sieur de La Mongerie, et de Françoise Delavergne, sa femme (22 janvier).
- Vente, moyennant 3,224 livres, par Simon Mathé, notaire royal, et Marguerite Vergnaud, sa femme, à Jean Gallebois, premier huissier en l’élection d’Angoulême, et à Marguerite-Mélanie Vidaud, sa femme, d’une maison sise à Angoulême, paroisse S’-André (27 janvier). — Cession de plusieurs rentes par François Normand, écuyer, chevalier de Garat, ancien capitaine aide-major au régiment de Chartres, fils et héritier en partie d’autre François Normand, écuyer, seigneur de Garat, La Tranchade et autres lieux, d’une part ; à Moïse Dumas, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, maison couronne de France, d’autre part (Ier février).
- Présentation de la personne de Jean-Baptiste Turcat, prêtre du diocèse d’Angoulême, vicaire de Montbron, à la cure ou vicariat perpétuel de S’-Étienne de Nontron, au diocèse de Limoges, vacante par la démission de Jacques Clédat de la Baurie (3 février).
- Contrat de mariage entre Jacques-Thibaud de Lapeyre, sieur de Belair, fils de défunt Jean de Lapeyre et de Marie Bonnin, demeurant au bourg de Saint-Germain, d’une part ; et Renée Houllier, fille de défunt messire P... Houllier, écuyer, seigneur de Plassac, et de dame Jeanne Vigier, veuve de François Guitton, sieur de La Brande, y demeurant, susdite paroisse, d’autre part (9 février).
- Testament de Charles Delaroche, sieur de La Garde, soldat au régiment royal-infanterie, compagnie de monsieur le chevalier de Plas, actuellement à la suite dudit régiment et sur le point de le rejoindre à sa garnison de Nancy (18 février).
- Inventaire des meubles, titres et papiers dépendant de la succession de demoiselle Marguerite Gallocher, ce requérant Maurice Puinège, marchand, ancien consul et consul en charge de la juridiction consulaire d’Angoulême, Jules-Abraham-François Robin, imprimeur ordinaire du Roi, ancien consul en ladite juridiction, et demoiselle Anne Puinège, sa femme, et encore demoiselle Marie-Marguerite Puinège, fille majeure. A remarquer audit inventaire : le contrat de mariage de Jean Pélard, imprimeur, avec ladite Gallocher, en date du 4 mai 1709, reçu Serpaud, notaire royal à Angoulême ; — le contrat de mariage du sieur Puinège avec ladite Gallocher, en date du 19 août 1714, reçu Mancié, notaire royal ; — le contrat de mariage de Jean-François Vinsacavec Mariette Pélard, en date du 22 juin 1730, reçu par Filhon, notaire royal ; — le contrat de mariage de François Février avec Jacquette Pélard, en date du 24 août 1738, reçu par Filhon ; — une donation faite par Maurice Puinège et Marguerite Gallocher, sa femme, à ladite Jacquette Pélard, le 9 mai 1738 ; — le contrat de mariage d’Abraham-François Robin avec Anne Puinège, en date du 14 août 1710 (23 et 24 février).
- Dépôt par mademoiselle Louise de Chevreuse, fille majeure et légataire universelle de feue dame Anne de Magnac, femme de Louis Coudart de Thurin, chevalier, seigneur de Rochecoral, d’un acte passé le 10 novembre 1751 entre ladite demoiselle et François-André de Coudart de Thurin, au sujet du testament de ladite de Magnac (24 février 1752).

E. 1742. (Liasse.) — 92 pièces, papier.

1752. — Caillaud, notaire royal à Angoulême.— Actes reçus par ce notaire, du 2 mars au 30 avril.

- Contrat de mariage entre Michel Marchadier, avocat en la cour, fils de Jean Marchadier, notaire royal à Angoulême, et de demoiselle Marguerite Dubois, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Martial, d’une part ; et demoiselle Marie Dussouchet, fille de Charles Dussouchet, marchand, et de Catherine Dussouchet, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse de Notre-Dame de Beaulieu, d’autre part (2 mars).
- Transaction entre Pierre Desvergnes, marchand, demeurant au village des Gris, paroisse de Jaux en Limousin, et demoiselle Luce de la Garde, femme séparée de biens de Léonard Dereix, sieur du Temple, demeurant au village de La Tuilerie, paroisse de Garat, et encore Jean, Félix et Clément Cazeau, frères, bourgeois, tous héritiers de feu messire Alexandre de la Garde, chevalier, seigneur de Nanteuil, leur frère et oncle, au sujet de la succession de ce dernier (6 mars).
- Cession d’une rente par Jean-François Birot, écuyer, sieur de. Ruelle, Brouzède, Mornac et Le Maine-Gagnaud, à Antoine Gibaud, prêtre de la ville d’Angoulême (8 mars).
- Règlement de compte entre demoiselle Marguerite Bourdier, veuve de Jean Nesmond, sieur de Boisrond, avocat en la cour, demeurant au Petit-Moulin, paroisse de Saint-Saturnin, et François Nesmond, sieur dudit Boisrond, son fils aîné (11 mars).
- Bail à ferme, par dame Jeanne de Pérusse des Cars, abbesse de S’-Ausone d’Angoulême, d’une île en pré appelée l’île des Thibaudières, sise sur la Charente, en la paroisse de Marsat, et confrontant à l’île de Chaussebrit, appartenant aussi à l’abbaye (14 mars).
- Contrat de mariage entre Pierre Mioulle, sieur de La Touche, fils de feu Jean-Baptiste Mioulle, avocat au parlement, pair et receveur des octrois du corps de ville d’Angoulême, et de Jeanne Ducluzeau, sa veuve, d’une part ; et Suzanne Rivaud, fille de François Rivaud, substitut du procureur du Roi en la sénéchaussée d’Angoumois et pair du corps de ville d’Angoulême, et de Marie-Madeleine Arnauld, sa femme, d’autre part (4 avril).
- Licitation entre Jean Chaigneau, prêtre, curé de S’-Cybard d’Angoulême, Jacques Chaigneau, sieur de La Tour-S’-Jean, l’un des pairs du corps de ville, et Jean Chaigneau, avocat, conseiller du Roi et son procureur en la maréchaussée générale de Limousin, en résidence à Angoulême (5 avril).
- Constitution de 50 livres de rente par dame Barbe d’Abzac, veuve de Jean-Marius Faucher de Versac, chevalier, seigneur de Versac et de Clauzuron, et François de Faucher de Versac, son fils aîné, demeurant ensemble au château de Clauzuron, paroisse de Champagne en Périgord, d’une part ; au profit de demoiselle Jeanne Faucher de Versac, fille majeure, leur belle-sœur et tante, demeurant chez les dames de l’Union-Chrétienne d’Angoulême, d’autre part (5 avril).
- Dépôt en l’étude de Caillaud, par Jean Jaulin, notaire royal, procureur d’office de Chadurie et régisseur de la terre d’Aignes, y demeurant, de la minute d’une procuration à lui donnée par haute et puissante dame Marguerite de "Viaud, veuve de haut et puissant Philippe-Auguste de Mastin, seigneur de Courseau, demeurant à Paris, au couvent des Petites-Cordelières., ladite procuration en date du 8 mars 1752 (8 avril).
- Contrat de mariage entre Jean-Louis Rivaud, avocat en la cour, pair du corps de ville d’Angoulême, fils de François Rivaud, substitut du procureur du Roi, et de Marie-Madeleine Arnaud, sa femme, d’une part ; et Marie-Philippe-Andrée Mioulle, fille de Jean-Baptiste Mioulle, avocat, et de Jeanne Ducluzeau, sa femme, d’autre part (8 avril).
- Transaction en forme de compte et de reconnaissance, entre Pierre Vantongeren, chevalier, seigneur de Siecq et Cougoussac, conseiller du Roi, président au bureau des finances de la généralité de Limoges, demeurant à Angoulême, d’une part ; et François-Auguste de Morel, écuyer, sieur de La Chebaudie (aliàs La Chabaudie), paroisse de Palluaud en Angournois, d’autre part (11 avril).
- Vente, moyennant 440 livres, par Jean Brissonneau, farinier, demeurant au bourg des Touches, paroisse de Pérignac, à Jean Josias, fermier de la seigneurie de Cougoussac, du moulin à vent de Siecq, paroisse dudit lieu, précédemment acquis par le vendeur de Pierre Vantongeren, chevalier, seigneur de Siecq et de Cougoussac, trésorier de France au bureau des finances de Limoges (13 avril),
- Requête au Roi par Gabriel Charpentier, concierge du château d’Angoulême, y demeurant, paroisse S’-Antonin, aux fins qu’il plaise à Sa Majesté, ayant égard à ses longs services, qui datent de plus de trente ans, d’accorder ses lettres de survivance en ladite charge de concierge dudit château, à Jean-François Tabarie, ci-devant bourgeois de Paris, fils et petit-fils de conseiller du Roi, maire de Saint-Quentin, maître des eaux et forêts aux maîtrises de Marie, La Fère et Saint-Quentin (18 avril).
- Résignation par Jean-Baptiste Turcat, curé de S’-Étienne de Nontron, diocèse de Limoges, et chanoine de Blanzac, de sadite chanoinie de Blanzac, en faveur de maître Antoine Turcat, clerc tonsuré du diocèse d’Angoulême, son frère (20 avril).
- Testament de Léonard La Roche, sieur de Girac, demeurant à Angoulême, rue de Genève, paroisse S’-André, en faveur de Marie-Anne Valleteau, sa femme, et de Pierre La Roche de Girac, son fils, à la charge de payer par celui-ci à chacune de ses six sœurs la somme de 5,000 livres pour toute légitime (21 avril).
- Quittance par Jean Deval, seigneur de Touvre, demeurant à Angoulême, paroisse S’-André, comme cessionnaire de Pierre Bouhier, avocat en parlement, d’une part ; à Jean-Baptiste Marchais, sieur de La Chapelle, comme ayant acquis le fief de La Chapelle de messire Élie-François Marron, écuyer, seigneur de Gorces, d’autre part, de la somme de 3,400 livres pour l’amortissement d’une rente de 170 livres consentie par ledit seigneur de Gorces au profit de Guillaume Bouhier, procureur d’office de Sansac et Cellefrouin (25 avril).
- Procès-verbal, à la requête de Jean-Armand Dervaud, négociant, demeurant en la maison dépendant de l’hérédité de feu Jacques Henry, vivant inspecteur général de la manufacture royale des papiers d’Angoumois, tant de son chef que comme étant aux droits de Marie-Thérèse Henry, sa femme, et comme tuteur et curateur des autres enfants mineurs dudit Henry, frères de ladite Marie-Thérèse. (26 avril).
- Licitation entre dame Emerie de Volluire, veuve de Louis d’Anché, chevalier, seigneur de Basset, Magné, Touchabran et autres lieux, demeurant à Saint-Jean-d’Angély, René-Auguste Dexmier, chevalier, seigneur de Grosbost, faisant pour dame Gabrielle de Volluire, sa femme, et Alexis Mauron des Brousses, pour François Mauron, sieur des Bois, et Marie-Madeleine Gobert de Maillé, d’une et d’autre parts, au sujet des biens dépendant de la succession de demoiselle Madeleine Green de S’-Marsaud et léguée par elle à ladite dame de Volluire d’Anché, à charge de retours aux autres héritiers (29 avril 1752).

E. 1743. (Liasse.) — 92 pièces, papier ; 1 sceau.

1752. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 1er mai au 30 juin.

- Titre clérical de 120 livres de pension viagère en faveur de Léonard Delorière, clerc minoré du diocèse d’Angoulême (1er mai).
- Ferme, par Jean Mallagoux, marchand de la paroisse S’-Martial, d’une maison sise sur la rue qui va de la ville d’Angoulême au champ de foire, et récemment acquise par le bailleur, de feu Jacques de Jambes, écuyer, sieur de La Foix, et de Marie André Latache, sa femme (3 mai).
- Pouvoir donné à Jean Pinguet, maître de danse de la ville d’Angoulême, pour consentir une vente (6 mai).
- Titre clérical de 80 livres de pension viagère consenti en faveur de maître Alexandre-Moïse de Couvidou, écuyer, par Louis-Alexandre de Couvidou, chevalier, seigneur de Fleurac, et Marie Texier, sa femme, demeurant au logis du Grand-Maine, paroisse de Fléac, ses père et mère (8 mai).
- Constitution de 200 livres de rente par Jean Serpaud, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, au profit de Jean-Louis Rambaud, écuyer, sieur de Maillou, Saint-Saturnin, Torsac et autres lieux, en qualité de tuteur de Thérèse Rambaud, sa nièce mineure, fille de défunt Henri Rambaud, vivant écuyer, seigneur de Bourg-Charente (9 mai).
- Vente, par Pierre Ancelin, charpentier, et Louise Valladon, sa femme, à Jean-Amable-Paul de Maslon, chevalier, seigneur de Croische, chevalier des ordres du Mont-Carmel et de S’-Lazare, conseiller du Roi, commissaire provincial des guerres au département des villes et garnisons de la généralité de Limoges, demeurant à Angoulême, d’une pièce de terre, autrefois en jardin, sur le chemin qui va de la porte S’-Pierre de la ville d’Angoulême au moulin de Buffechaude (14 mai).
- Transaction en forme de règlement de compte, entre dame Agnès Courraudin de Laudonie, veuve de Jean Prévérauld, vivant écuyer, seigneur des Deffends, président en l’élection d’Angoulême, ladite dame agissant par Louis Prévérauld, écuyer, chanoine delà cathédrale d’Angoulême, d’une part ; Louis Thomas, écuyer, seigneur de Bardines, à cause de Marie-Françoise Prévérauld, d’autre part ; demoiselle Marie Prévérauld, demeurant au lieu du Chesneau, paroisse de Fontenille, et demoiselle Marie-Madeleine Prévérauld, soeurs des précédentes, encore d’autre part, au sujet des dettes grevant la succession dudit feu seigneur des Deffends, leur mari et père (17 mai).
- Procès-verbal et rapport d’experts pour Pierre Thénevot, sieur de la Rente, notaire royal, contre Jacques Martin, dit La Ramée (19, 20 et 24 mai).
- Obligation de 305 livres consentie par Jérôme Sardin, sieur de Saint-Michel, seigneur de Beauregard et de Chez-Grolleau, conseiller du Roi en l’élection de Confolens, et dame Françoise de la Salmonie, sa femme, d’une part ; au profit de Jérôme Valleteau, écuyer, sieur de Boisderay et Mouillac, d’autre part (26 mai).
- Mariage de Guillaume Janet, fils d’autre Guillaume Janet, sergent royal au bourg de Torsac, et de défunte Jeanne Decescaud, sa femme, d’une part ; avec Marie-Michelle Pittre, fille de Clément Pittre, notaire royal, et de défunte Catherine Debussac, sa femme, demeurant à Angoulême, d’autre part (29 mai).
- Reconnaissances rendues aux dames de l’abbaye de Saint-Ausone d’Angoulême pour des terres sises dans la paroisse de Courbillac (ler-5 juin).
- Vente, moyennant 4,700 livres, par Marie Bourdier, veuve de Jean de Nesmond, vivant sieur de Boisrond, avocat en la cour, François de Nesmond, demeurant au Petit-Moulin, paroisse de Saint-Saturnin, et messire Jean-Élie de Nesmond, prêtre, abbé de S’-Arthémy de Blanzac, y demeurant, d’une part ; à Pierre Mioulle et à dame Suzanne Rivaud, sa femme, demeurant à Angoulême, d’autre part, de tous les fonds et domaines transportés précédemment à ladite Bourdier par ledit François de Nesmond, son fils, suivant acte du 31 mars 1751, devant Meslier, notaire royal (4 juin).
- Quittance par François Dexmier, écuyer, sieur des Coudrais, demeurant à Angoulême, comme curateur du fils mineur de feu Jean Gautier, vivant avocat en la cour, d’une part ; à Pierre Mongin, sieur de La Buzinie, ancien capitaine au régiment royal-infanterie, d’autre part, d’une Somme de 925 livres 4 sous due par ledit Mongin audit mineur (10 juin).
- Bail à ferme, pour trois années et moyennant 540 livres l’une, par Jean-Maurice de Lautraille, prêtre, curé de la paroisse de Balzac et Villognon, à Antoine Calluaud, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, et à Guillaume Hennequin, marchand de la ville d’Angoulême, de tous les fruits décimaux qui se recueilleront dans le grand quartier de la paroisse de Balzac (17 juin).
- Bail à ferme, moyennant 4,350 livres, de la terre et seigneurie de La Rochechandry, paroisse de Mouthiers, ledit bail consenti : par Madeleine Husson, veuve en premières noces de messire Etienne Chérade, chevalier, seigneur comte de Montbron, et en secondes noces de messire Armand de Saint-Martin, chevalier, conseiller en la grand-chambre du Parlement de Paris, Alexandre de Paris, chevalier, seigneur du Courret, Jacques Chapiteau, écuyer, seigueur de Guissalle, et Jean Deval, seigneur de Touvre, avocat en la cour, tous les trois tuteurs onéraires des enfants mineurs de défunt Etienne-Adrien Chérade, chevalier, seigneur comte de Montbron, lieutenant-général en la Sénéchaussée d’Angoumois ; par messire Etienne-Adrien Chérade, seigneur comte de Montbron, baron de Mantresse, La Rochechandry et autres places, fils aîné et principal héritier dudit défunt comte de Montbron ; — par Etienne Duchazeau, chevalier, seigneur de La Besnerie, tant pour lui que pour dame Louise Chérade, sa femme, et Jean de la Rye, chevalier, seigneur de La Coste, à cause de Madeleine Chérade, sa femme, d’une part ; à George Jubert, sieur de La Salle, bourgeois, et à Françoise Besse, sa femme, demeurant en la paroisse de Fouquebrune, d’autre part (17 juin).
- Procès-verbal des moulins à papier de Nersac, appartenant à la fille mineure de feu Henri Rambaud, vivant écuyer, seigneur de Bourg-Charente, ce requérant Jean-Armand Dervaud, négociant, demeurant à S’-Jacques de Lhoumeau (21 juin).
- Inventaire des meubles, titres, papiers et autres choses dépendant de la succession de défunt Louis Florenceau, seigneur de Boisbedeuil, ancien lieutenant particulier au présidial d’Angoumois, ce requérant demoiselle Eugénie-Madeleine-Henriette et Marguerite Florenceau de Boisbedeuil, ses filles majeures, Moïse Dumas, écuyer, conseiller secrétaire du Roi maison couronne de France, lieutenant particulier au présidial, et Jean Dumas, avocat en la cour, le premier comme mandataire de Clément Florenceau de Boisbedeuil, avocat au Parlement de Paris, fermier directeur général des fermes de l’Empereur dans son grand-duché de Toscane, et le second comme curateur à conseil d’autre Clément Florenceau de Boisbedeuil, mineur émancipé par justice. — A remarquer audit inventaire : sept pièces de tapisserie fil double, représentant une histoire et garnissant les murs de la salle, estimés ensemble 170 livres ; — plus, dans la même salle, trois tableaux, dont deux dans des cadres ovales et l’autre dans un cadre carré, représentant les ancêtres de la famille ; — plus, dans la bibliothèque, un corps de bibliothèque en bois noirci, dans lequel se sont trouvés deux-cent-dix volumes reliés en veau et cent-un volumes reliés en parchemin, dont quelques-uns in-folio, quelques-autres in-4°, le reste en petit format, estimés ensemble 100 livres ; — plus trois pièces de tapisserie verdure, estimées 80 livres ; — plus la grosse, en parchemin, du contrat de mariage du défunt sieur de Boisbedeuil avec dame Marie Boucher, en date du 27 décembre 1713, reçu Lefebvre, notaire au châtelet de Paris (22 juin).
- Inventaire des meubles, effets, titres et papiers dépendant de la succession de feu messire Philippe Vigier, écuyer, sieur de La Pille et renfermés dans sa maison sise à Angoulême, paroisse St-Paul, où il est décédé le 28 du présent mois, ledit inventaire fait à la requête de dame Anne Dussieux, sa veuve, restée chargée d’une fille en très bas âge, et comprenant en trois parties, les meubles appartenant en propre à chacun des époux et ceux dépendant de la communauté (30 juin et 13 juillet 1752).

E. 1744. (Liasse.) — 63 pièces, papier.

1752. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 1" juillet au 31 août.

- Mariage entre Antoine Labonne, laboureur à bras, demeurant au Maine-Léonard, paroisse de Dignac, et Françoise Rouhier (1" juillet).
- Bail à ferme, pour neuf années, à raison de 590 livres l’une, par François Debresme, archiprêtre de Garat, y demeurant, d’une part ; à André-Benoît Debresme, avocat en la cour, et à Elisabeth-Thérèse Fauconnier, sa femme, de tous les blés, légumes, chanvres, lins et autres fruits appartenant à l’archiprêtré dans l’étendue de la paroisse de Garat, le quartier de Sainte-Catherine excepté (5 juillet).
- Vente, moyennant 2,600 livres de capital et 25 livres de pot-de-vin, par Bertrand Siraud, ancien consul en la juridiction consulaire d’Angoulême, et Catherine Siraud, fille majeure, sa sœur, à François Jourdain, marchand charron, et à Marie Fontenaud, sa femme, demeurant lesdites parties au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau, d’une maison sise audit faubourg, en la grande rue, à main gauche en allant dudit faubourg au Pontouvre, et d’un jardin séparé de ladite maison, confrontant par le devant à la petite rue en cul-de-sac qui conduit de ladite grande rue au pré acquis récemment par l’hôpital général, du sieur Galliot, théologal (8 juillet).
- Vente, par Jacques Vivien, procureur en l’élection et au présidial d’Angoulême, à Jean Serpaud, praticien, fils de Jean Serpaud, ancien procureur au siège d’Angoulême, de son dit office de procureur, la vente consentie et acceptée moyennant 4,300 livres et aux charges et conditions suivantes : 1° que le sieur Vivien demeurera associé à l’acquéreur pendant deux années, et partagera avec lui les profits de l’office, y compris le remboursement qui pourrait être ordonné contre le duc de La Rochefoucauld, à raison de la réunion par lui obtenue ; — 2° que ledit Vivien, vendeur, se réserve tous les émoluments à lui dus dans les affaires où il a occupé, tant pour lui que pour ses confrères ; — 3° que le même se réserve aussi, sa vie durant, les gages de 30 livres par an que messieurs du chapitre S’-Pierre d’Angoulême avaient coutume de lui payer annuellement, tant qu’il leur plaira de les payer ; — 4° que l’acquéreur sera tenu de prêter son ministère gratis, au vendeur et à ses enfants, dans toutes les affaires qu’ils pourront avoir, sans limitation de temps ; — 5° que le même sera tenu de prêter son ministère gratis audit vendeur, dans les affaires que pourront avoir dans la suite Marie-Anne Valleteau, veuve de Léonard La Roche, sieur de Girac, les enfants de celle-ci, Benoît Valleteau, écuyer, prêtre, curé de S’-Adjutory, frère de ladite dame, et Hélie-Fran-çois Coullaud, marchand, beau-père dudit vendeur, et ce pendant la vie de celui-ci seulement ; — 6° que ledit acquéreur sera tenu de payer, en outre du prix de son acquisition, la portion de dettes incombant au vendeur et à ses prédécesseurs, envers la communauté des procureurs, au sujet de leurs ofiices, et qui concernent la communauté (11 juillet).
- Reconnaissance censuelle rendue par Jean Audier, maître tailleur de pierres, à messire Louis-Claude de S’-Simon, chevalier, seigneur comte de S’-Simon, seigneur de Villexavier, Chartuzac, Lugerat, Rouffignac, Les Doussets et autres places, veuf de Jeanne Souchet, en son vivant fille et héritière, sous bénéfice d’inventaire, de Jean Souchet, écuyer, seigneur- des Doussets, lieutenant criminel d’Angoumois (13 juillet).
- Vente, moyennant 800 livres, par Baptiste Audry, orfèvre, ancien consul en la juridiction d’Angoulême, à Jacques Jolly, aussi orfèvre, d’une maison sise à Angoulême, paroisse S’-André, confrontant par devant à la rue appelée de Notre-Dame, à main droite en allant du canton des Six-Voies au canton S’-André (17 juillet).
- Procès-verbal , à la requête d’Antoine de Salignac, écuyer, seigneur de Salmaze, demeurant au bourg de Trois-Palis, contre des particuliers, à l’occasion des dégâts commis par ceux-ci dans la garenne du Mesnadeau, paroisse de Mouthiers, appartenant audit sieur (19 juillet).
- Bail à moitié des fruits, des moulins du pont de Ruelle, par Paul, chevalier de Montalembert, demeurant à Angoulême, mandataire de son frère Marc-René, marquis de Montalembert, chevalier, seigneur de Maumont, Saint-Germain, Juignac, partie de la baronniede Saint-Amant-de-Montmoreau, Saint-Laurent-de-Belzagot, Forgeneuve et autres lieux, lieutenant général de Saintonge et Angoumois, gouverneur de Villeneuve d’Avignon, cornette des chevau-légers de la garde du Roi et associé libre de l’Académie royale des sciences de Paris (1er août).
- Contrat de mariage entre Pierre Marchais, sieur de La Berge, fils de Jean-Baptiste Marchais, seigneur de La Chapelle, ancien juge en la juridiction consulaire d’Angoulême, et de défunte demoiselle Rose Jussé, sa femme, demeurant au faubourg et paroisse de S’-Jacques de Lhoumeau, d’une part ; et demoiselle Anne Devars, fille de défunt Pierre Devars, chevalier, seigneur de Barrières, et de dame Marie Leviste, sa femme, demeurant au logis de Barrières, paroisse de Mainfonds, châtellenie de Blanzac, d’autre part, en présence de Jean de la Porte, écuyer, seigneur de Champaignon (?), oncle par alliance de l’épouse, de Léonard Monnereau, chevalier, seigneur du Maine-Lafont, son cousin germain, de Marie-Anne Devars, veuve de monsieur Marron de Gorse, écuyer, tante paternelle, et de plusieurs autres parents et amis qui ont signé (10 août).
- Cession d’une rente par Louis-Alexandre de Couvidou, chevalier, seigneur de Fleurac, et dame Marie Texier, sa femme, demeurant en leur logis du Grand-Maine, paroisse de Fléac, à Pierre Dubois, seigneur de La Vergne, l’un des anciens conseillers du corps de ville d’Angoulême, y demeurant, paroisse S’-Martial (15 août).
- Transaction entre Jean Cousseau, prêtre, curé d’Yvrac, demeurant au Poupineau, susdite paroisse, et Pierre Gounin, sieur de La Coste, y demeurant, paroisse de Saint-Adjutory, au sujet des dîmes inféodées de la métairie du Poupineau (21 août).
- Contrat de mariage entre Pierre Puynesge, caissier au bureau des décimes du diocèse de Limoges, fds majeur de défunt Jean-Baptiste Puynesge, marchand balancier de la ville de Limoges, et de Marguerite Mathieu, sa femme, demeurant en ladite ville, faubourg de la Boucherie, paroisse S’-Maurice, d’une part ; et Marie-Marguerite Puynesge, fille de Maurice Puynesge, marchand, ancien consul et actuellement consul en charge en la juridiction de la ville d’Angoulême, et de défunte Marguerite Gallocher, demeurant à Angoulême, paroisse de S’-Cybard, d’autre part (27 août).
- Résignation par Jean-François Gourdin, écuyer, sieur de La Fuie, clerc tonsuré du diocèse d’Angoulême et chanoine de l’église cathédrale S’-Pierre de ladite ville, attaqué de paralysie, mais sain d’esprit, savoir est de sa prébende canoniale comprenant la maison qu’il habite près l’évêché, la rue entre deux, avec le gros qui en dépend, et ce au profit de Louis Leclerc, prêtre du même diocèse, curé de S’-Hilaire de Tourriers, aumônier de la cathédrale, et non d’autre (28 août).
- Procès-verbal du bien du Resneau, paroisse de Champmillon, ce requérant Pierre Marchais de la Berge et Anne Devars, sa femme (31 août et 1er septembre 1752).

E. 1745. (Liasse.) — 37 pièces, papier.

1752. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 5 septembre au 30 octobre.

- Transport de droits héréditaires par Nicolas Dubois, prêtre, prieur-curé de S’-Étienne de Montignac-Charente, tant pour lui que pour Etienne Dubois, son père, et Marguerite Dubois, sa tante, et encore pour Jacques Dubois de Chément, officier du Roi, son oncle, demeurant à Versailles, d’une part ; à Jean Lériget, sieur de Combe-l’Abbé, juge assesseur de la ville de Montbron, d’autre part (8 septembre).
- Reconnaissance rendue à l’abbaye de S’-Ausone d’Angoulême par Léonard David, procureur au présidial d’Angoumois, acquéreur et étant aux droits de Pierre-Aignan de Challut, écuyer, sieur du Grangé et autres lieux, et de la dame Aultier du Chaslard, sa femme, qui était aux droits de Philippe Aultier, seigneur du Chaslard, juge magistrat en la cour, lui-même héritier de Jean Aultier, avocat au parlement, son père, d’une et d’autre part, pour une maison sise à Angoulême, dans la grande rue du Minage, avec cour à la suite et un puits au milieu de ladite cour, ladite maison à main gauche en allant de la halle du Minage à la porte S’-Pierre (7 septembre).
- Contrat de mariage entre Jean-Baptiste Marchais, sieur de La Chapelle, fils majeur de Jean-Baptiste Marchais, aussi sieur de La Chapelle, et de défunte Rose Jussé, sa femme, d’une part ; et Marie-Anne Durand, fille de Jean Durand, ancien conseiller du Roi et son procureur en l’élection de Saint-Jean-d’Angély, et de défunte dame Marie de Pontoise, sa femme, demeurant audit Saint-Jean, d’autre part ; en faveur duquel mariage Pierre Durand, docteur en théologie, prêtre, prieur-curé de Saint-Simon-sur-Charente, a institué ladite proparlée, sa nièce, son héritière universelle, comme aussi ledit sieur de La Berge, père du proparlé, a institué celui-ci son héritier universel conjointement avec Pierre Marchais, son frère puîné, attribuant audit proparlé le lieu de La Chapelle, paroisse de Champmillon, évalué à 50,000 livres (22 septembre).
- Transaction entre Pierre Chapiteau, écuyer, sieur de Guissalle, et des particuliers qui avaient péché dans des eaux appartenant audit seigneur et contre lesquels il avait fait commencer une information (23 septembre).
- Transport, moyennant 1,073 livres 3 sous 4 deniers, par messire Jean de La Rochefoucauld, chevalier, seigneur de Maumont, Magnac, Barro, Le Vivier, Chaumont, Chatarmat et autres places, chevalier du Mont-Carmel et de S’-Lazare de Jérusalem, demeurant en son château de Maumont, paroisse de Magnac-sur-Touvre, d’une part ; à messire Pierre Vantongeren, chevalier, seigneur de Siecq et de Cougoussac, président trésorier au bureau des finances de Limoges, demeurant à Angoulême, d’autre part, savoir est d’un article de rente noble, directe et foncière, emportant tous droits de lods et ventes et de prélation, assignée sur la prise des Raymonds, paroisse de Magnac (27 septembre).
- Quittance par Marie-Anne Valleteau, veuve de Léonard Laroche, sieur de Girac, héritière en partie de feu Pierre Valleteau, écuyer, sieur de La Groix, capitaine au régiment de Rouergue, son frère, d’une part ; à Jérôme Valleteau, écuyer, seigneur de Mouillac et Boisdran, son autre frère, d’autre part, de la somme de 416 livres pour sa portion du propre fictif dudit feu sieur de La Groix, du chef de défunte Françoise Martin, sa mère (1er octobre).
- Procès-verbal de la cure et de l’église paroissiale de S’-Benoît d’Ansac, diocèse de Poitiers, membre dépendant de l’abbaye de Nanteuil-en-Vallée, au même diocèse, ce requérant Pierre Fonréaux, prêtre, pourvu de ladite cure en remplacement d’Ignace Babaud, dernier titulaire dudit lieu, décédé, auquel procès-verbal il est constaté que le principal tableau de l’autel, peint sur toile et représentant une descente de croix, est pourri et percé en plusieurs endroits (24 octobre 1752).

E. 1746. (Liasse.) — 68 pièces, papier.

1752. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 1er novembre au 31 décembre.

- Contrat de profession religieuse et d’ingression dans l’abbaye de S’-Ausone d’Angoulême, pour demoiselle Marguerite Vigier, fille de défunt François Vigier, écuyer, sieur de La Pille, et de dame Jeanne Pigornet, en présence de ladite dame Pigornet et de Madeleine et Marie Vigier, ses autres filles (2 novembre).
- Licitation par Claude Planche, sieur de La Borie, docteur en médecine, demeurant à Angoulême, d’une maison et de divers héritages assis dans les paroisses de Magnac et de Garat, qu’il avait acquis, conjointement avec dame Louise de Montardy, sa femme, d’Antoine Civadier, prêtre, curé de S’-Paul dudit Angoulême (4 novembre).
- Vente, moyennant 12,000 livres de principal et 240 livres de pot-de-vin, par Louis Rambaud, sieur de Mareuil, conseiller du Roi, lieutenant particulier au siège royal de Cognac, et dame Marie-Mauricette Bouillon, sa femme, d’une part ; à Louis-Nicolas Tournier, négociant, et à dame Léonarde Piveteau, sa femme, demeurant à Angoulême, faubourg de La Bussatte, d’autre part, savoir est du bien fonds appelé Toutifaut, paroisse de Soyaux, avec la borderie de Beaumont, près la croix dudit lieu, lesdits lieux relevant, pour la majeure partie, du chapitre S’-Pierre d’Angoulême et de monsieur de La Rochefoucauld de Maumont, à cause de sa seigneurie de Magnac (17 novembre).
- Cession par Jean Rabotteau, billardier, demeurant à Angoulême, près la croix du Parc, paroisse S’-Antonin, à messire Paul, chevalier de Montalembert, de la fin du bail de la maison qu’il occupe (21 novembre).
- Inventaire des meubles, papiers, titres et enseignements dépendant de la succession de Pierre Vantongeren, écuyer, conseiller du Roi, président ancien en la sénéchaussée et siège présidial d’Angoumois, ledit inventaire fait à la requête de Madeleine Le Musnier, sa veuve, et comprenant tant les meubles qui sont renfermés dans la maison d’Angoulême que ceux qui se trouvent dans les bâtiments de Chez-Martin, paroisse de La Couronne. A remarquer audit inventaire : une obligation de 60,000 livres consentie, au profit dudit Vantongeren, par Louis Robert Bourée, receveur des tailles, et Marie Babaud, sa femme, Jacques-Pierre Salomon, chevalier, seigneur de Bourg-Charente, et Thérèse Bourée, sa femme, Pierre de la Rapidie, chevalier, seigneur de Tisseuil, et Rose Bourée, sa femme, en date du 28 novembre 1743 ; — le contrat de mariage desdits Vantongeren et Le Musnier, en date du 28 avril 1747, reçu Caillaud ; — un violon, son archet et douze livres de musique, le tout estimé 50 livres ; — un petit cachet d’argent et dix-sept boutons à pierres montées sur argent, pour veste, le tout estimé 6 livres ; — un petit portrait en pastel et miniature, garni d’un petit cercle d’or, estimé 4 livres ; — un couteau de chasse, la poignée façon de chagrin, garni d’argent, avec le ceinturon, le tout prisé 10 livres ; — une épée à garde et poignée d’argent, le ceinturon de cuir, estimée 60 livres ; — deux flambeaux et leurs girandoles, un bougeoir, une grande cuiller, deux grandes fourchettes, six cuillers et six fourchettes ordinaires, neuf cuillers à café, une petite percée et une petite pincette, le tout d’argent, pesant 13 marcs, à 48 livres le marc ; — un parapluie en toile cirée, à baleines, estimé 2 livres ; — deux vieux tableaux peints sur toile, représentant des paysages, avec leurs cadres, estimés 2 livres ; — une écritoire de poche, en forme d’étui, son cornet, plume, porte-crayon, compas et pied d’argent, le reste en chagrin avec les garnitures d’argent, estimé 18 livres ; — une lettre missive du 22 novembre « dernier » écrite audit défunt par M. de Ruelle, garde du corps, et datée de Versailles, et lui mandant d’envoyer à celui-ci la somme de 48 livres pour ce qui lui en a coûté afin de faire réparer la tabatière d’or que ledit Vantongeren lui avait confiée lors de son départ pour Paris (23 novembre et jours suivants).
- Vente, moyennant 6,300 livres, par Jacques Sardin, sieur de Laumière, fondé de procuration de Pierre Sardin, sieur de Beauregard, et de dame Françoise Rempnoulx, sa femme, demeurant au bourg de Mouton en Poitou, d’une part ; à André Renard Cam-bois, sieur de Cheneuzac, avocat en la cour, d’autre part, d’une maison sise à Angoulême, paroisse S’-Paul, ouvrant sur la rue qui conduit de la halle du Palet à l’église S’-Paul, à main gauche, et par derrière à la place qui joint les prisons royales (20 novembre).
- Vente, moyennant 2,000 livres, par Louis Garnier, écuyer, chevalier, seigneur de Ferfan, et Madeleine Birot, sa femme, demeurant au logis noble des Bournis, paroisse de Garat, d’une part ; à Jean Deval, seigneur de Touvre, et à dame Jeanne-Catherine Brumauld, sa femme, demeurant à Angoulême, d’autre part, savoir est de deux maisons sises en ladite ville, joignant l’une à l’autre et confrontant par devant à la place de la petite halle (27 novembre).
- Renonciation par Alexandre Coustin, écuyer, sieur du Mas-Nadaud, y demeurant, paroisse de Pageas en Limousin, et dame Louise de Ravard, sa femme, aux successions de défunts Philippe de Ravard, écuyer, sieur de Mezieux, père de la dite Louise, Jean de Ravard, écuyer, seigneur de Saint-Amant, et François de Ravard, écuyer, sieur de La Coste, ses oncles, pour être lesdites successions plus onéreuses que profitables (3 décembre).
- Contrat de mariage entre Jacques-Guy Corliet, sieur de Coursac, fils de feu Jean-Louis Corliet, sieur de Coursac, et de Françoise Gauvry, à présent femme de Jean Pinot, sieur de Moirat, demeurant au Maine-Jolly, paroisse de Vindelle, d’une part ; et Jeanne Chaigneau de La Gravière, fille de Jean Chaigneau, sieur de La Gravière, avocat en la cour, et de demoiselle Marie Nesmond, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse de Beaulieu, d’autre part (12 décembre 1752).

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