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AD 16 - Inventaire sommaire série E - Angoulême - Notaire Caillaud 1761-1762

mardi 14 octobre 2008, par Pierre, 8531 visites.

Source : Inventaire sommaire des Archives Départementales de la Charente antérieures à 1790 - MM. P. de Fleury et J. de la Martinière - Angoulême - 1906 - Série E. (articles 1736 à 3040).

(Féodalité, Communes, Bourgeoisie et Familles. — Titres féodaux, Titres de familles, Notaires et Tabellions, Communes et Municipalités, Corporations d’arts et métiers, Confréries et Sociétés laïques). / Notaires et Tabellions. (Suite) / Actes du notaire royal Caillaud, années 1751 à 1774

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 E. 1796. (Liasse.) — 71 pièces papier ; 1 plan.

Caillaud, notaire royal à Angoulême.- Actes reçus par ce notaire, du 2 janvier au 28 février 1761.

- Sursis de poursuites accordé à Robert Bourrée, ancien receveur des tailles de l’élection d’Angoulême, par ses créanciers, tant prêteurs que fournisseurs (2 janvier).
- Procès-verbal de la chapelle, hôpital et aumônerie de Châteauneuf, réunie à l’Hôtel-Dieu d’Angoulême, ce requérant Jean Hospitel, sieur de Lomandie, bourgeois, demeurant ordinairement en la paroisse de Verrières, faisant comme mandataire de François Vallier, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, syndic et trésorier des pauvres dudit Hôtel-Dieu (2 et 3 janvier).
- Procès-verbal, à la requête de Louis Marchais, négociant, demeurant au faubourg S’-Jacques de Lhoumeau, contre monsieur Lhuillier, propriétaire au village des Balans, paroisse de Mornac, à l’occasion de dix barriques d’eau-de-vie que ledit Marchais avait acquises dudit Lhuillier, après dégustation, sur le pied de 50 livres les vingt-sept veltes, et qui, une fois transportées dans le chai de l’acquéreur où elles auraient été dégustées de nouveau, ne se seraient pas trouvées de la même qualité que celles qui avaient été dégustées chez le vendeur (7 janvier).
- Transaction entre les religieuses Ursulines d’Angoulème, d’une part ; François Dussouchet, prêtre, curé de Vindelle, les dites dames religieuses comme créancières de la succession de défunts Charles Dauphin, vivant écuyer, seigneur de La Faurie, et Françoise de Devezeau, sa femme, d’autre part, au sujet d’une rente de 20 livres constituée au profit des dites dames par ladite de Devezeau, après le décès du sieur do La Faurie, son mari, et dont Pierre Dussouchet, avocat en la cour, à cause de Marie Dauphin, sa femme, fille et héritière du sieur de La Faurie, et ledit sieur Dusouchet, curé de Vindelle, conjointement avec ses frères et sœurs, comme héritiers de ladite demoiselle Dauphin, leur mère, étaient restés débiteurs (17 janvier).
- Arrentement par Marc Barbot, écuyer, sieur de La Trésorière, Peudry, Courgeac et autres lieux, à Pierre Marchais, aubergiste, d’une écurie avec grenier à foin par dessus, le tout sur la rue qui conduit de la porte du Pallet à la place à Mouchard (19 janvier).
- Inventaire des meubles, papiers et enseignements dépendant de la communauté d’entre Jean-Joseph Pineau, notaire royal à Angoulême, subdélégué du bureau des finances de la généralité de Limoges dans ladite ville, et défunte Marie Dufresse, sa femme, en conformité à leur contrat de mariage en date du 7 juillet 1755, reçu Sicard, notaire royal, auquel inventaire sont à remarquer : quatre flambeaux d’étain avec leurs girandoles, estimés 4 livres ; — un couteau de chasse garni en argent, avec son ceinturon, un mauvais violon avec son archet, le tout à l’usage dudit Pinaud ; un certain nombre de livres de droit et notamment : l’ancienne édition de la coutume d’Angoumois et l’ancienne édition de celle de Paris, en un volume in-4° ; — la coutume de Poitou, en un petit volume in-8° ; — les ordonnances des rois François Ier, Henri II, François II, Charles IX, Henri III et Henri IV, en un volume ; le contrat de mariage desdits Pinaud et Dufresse, en date du 7 juillet 1755, reçu Sicard, notaire royal (19 janvier et jours suivants).
- Contrat de mariage entre François Machenaud, laboureur à bœufs, du village de Chez-Minaud, paroisse de Brie, et Catherine Gayou, fille de feu Pierre Gayou, cabaretier, et de Marie Machenaud (26 janvier).
- Transaction entre Marie-Françoise de Durfort de Civrac, abbesse de S’-Ausone d’Angoulême, sœur Anne de Volvire, prieure, sœur Françoise Florenceau, sous-prieure, sœur Jeanne Duverdier, doyenne, tant pour elles que pour sœurs Jeanne Joubert, Marie-Thérèse Arnaud, Françoise de Prohinques, Elisabeth Laisné, Madeleine de Beaumont, Madeleine Chérade de Montbron, Marie Gibaud, Marie de Samazan de Tombebœuf, Marie Bourée, Jeanne Rondeau, Marie Gilbert, Madeleine-Françoise d’Hauteclaire de Gourville, Jeanne Florenceau, Marie Du Souchet, Anne-Françoise Du Plessis, Marguerite Vigier, Marguerite Boussiron, Thérèse Benoît des Essarts, Marguerite Mesnard, Marie Vigier de La Pille, Marie de Brie de Soumaignac, Gabrielle Nexon de Champagne, Marie de La Rochefoucauld et Henriette de Beaupoil de Saint-Aulaire, religieuses professes de ladite abbaye, d’une part ; et Noël Limousin d’Auteville, écuyer, seigneur du Maine-Blanc, maire et capitaine des ville, faubourg et franchises d’Angoulême, échevin, juge magistrat en la sénéchaussée d’Angoumois, Claude Trémeau, écuyer, ancien maire, échevin, juge magistrat en ladite sénéchaussée, Léonard Du Tillet, écuyer, seigneur d’Aubeville, ancien maire, procureur du Roi en la maîtrise particulière des eaux et forêts d’Angoumois, et Jean Mioulle, avocat au parlement, pair du corps de ville d’Angoulême et le représentant, d’autre part ; au sujet de l’enclôture d’un terrain destiné à servir de cimetière à l’hôpital et Hôtel-Dieu de Notre-Dames-des-Anges (29 janvier).
- Contrat de mariage entre François de Martinis, bourgeois, fils de défunts Jacques de Martinis, aussi bourgeois, et de Marie de Lesmarie, demeurant au bourg et paroisse de Nanteuil, juridiction de Bourzac en Périgord, d’une part ; et Anne de Chamborant, majeure, fille de feu Jean de Chamborant et de dame Marie Engaigne, native du lieu de Puygelier, paroisse de Mouton en Angoumois, et demeurant depuis un an dans la paroisse S’-Antonin d’Angoulême, d’autre part (30 janvier).
- Acte de protestation pour Marie-Anne Benoît, veuve de Jean Chaignaud, docteur en médecine, contre Radegonde Benoît qui, au préjudice de ladite Chaignaud, avait fait saisir les biens d’un créancier de celle-ci (5 février).
- Transaction entre Jean-Hélie Des Ruaux, chevalier, seigneur comte de Roufflac, demeurant à Angoulême, d’une part ; et Hélie-Charles de Villoutreys l’aîné, écuyer, demeurant au logis de Puygrellier, paroisse S’-André de Blanzac, et encore Claude de Villoutreys, aussi écuyer, fils puîné, demeurant au bourg de Champagne de Blanzac, l’un et l’autre héritiers bénéficiaires de leur défunt père et aïeul, d’autre part, au sujet du fief de Bellevue acquis par ledit comte de Rouffiac par acte du 30 juillet 1748, reçu Thevet, notaire royal, et du désistement qu’il en avait fait (15 février).
- Vente, moyennant 8,000 livres de principal et 288 livres de pot-de-vin, par messire Paul de Maillard, chevalier, seigneur de La Faye, Blanzaguet et autres lieux, demeurant au château de La Faye, paroisse de S’-Sulpice de Mareuil en Périgord, tant de son chef que pour et au nom de dame Jeanne de Galard, sa femme, et pour dame Marthe Renault, sa belle-mère, veuve de Pierre de Galard de Béarn, chevalier, seigneur de Blanzaguet, demeurant aussi au château de La Faye, d’une part ; à messire André Arnauld, écuyer, seigneur de Ronsenac, Malberchie et autres lieux, juge magistrat en la sénéchaussée d’Angoumois, demeurant à Angoulême, d’autre part, savoir est de la maison noble et seigneurie de La Salle, avec une métairie et une borderie sises au village de Regardex, paroisse de Garat, le droit de banc et sépulture dans l’église de Garat, et un moulin à eau avec tous ses appareaux, le tout relevant à foi et hommage, du château de La Vallette, du Repaire de Rougnac, de la seigneurie de Malberchis, du prieuré du Peyrat et des fiefs du Vivier et de Bernard (16 février).
- Vente, par Jacques Lacroix, marchand, fabricant de papiers, et Madeleine Tiffon, sa femme, demeurant au moulin à papier de l’abbaye royale de La Couronne, à Nicolas Tremeau fils, négociant, l’un des pairs du corps de ville d’Angoulème, de tous les papiers que lesdits Lacroix et sa femme fabriqueront audit moulin (19 février).
- Cession par François de Chevreux, écuyer, sieur de La Caux, y demeurant, paroisse de Vitrac en Angoumois, tant en son nom que comme légal administrateur des enfants de lui et de défunte dame Marie-Rose-Charlotte de La Rochefoucauld, sa femme, et encore pour messire Jean-Joseph de Maubué, écuyer, sieur de Boiscousseau, et pour Anne de Chevreux, femme de celui-ci, ses gendre et fille, d’une part ; à Jean Mallat, notaire royal à Angoulême, d’autre part, de la somme de 3,100 livres sur celle de 8,000 livres représentant le prix de la vente faite par ledit sieur de Chevreux à Jacques Ganivet, procureur au présidial d’Angoumois, du bien fonds de Boisrenaud, paroisse de Fléac (22 février 1761).

 E. 1797. (Liasse.) — 73 pièces, papier.

Caillaud, notaire royal à Angoulême.- Actes reçus par ce notaire, du 1er mars au 30 avril 1761.

- Vente des meubles dépendant de la succession de feu Jean-Joseph de Trion, prêtre, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, à la poursuite de Joseph de Trion, écuyer, seigneur de Salles, demeurant en son logis de Chassenon, paroisse dudit lieu, d’autre Joseph de Trion, écuyer, seigneur de Chassenon, de Marie de Trion, femme du sieur Dupin de S’-Étienne, de Louise de Trion, femme du sieur Vidaud des Gouttes, d’autre Louise de Trion, demoiselle de Salles, de dame Louise de Trion, femme du sieur Barbarin de La Motte de Verrat, tous héritiers du défunt (3, 4 et 5 mars).
- Procès-verbal, à la requête de Philippe Ringuet, maître écrivain de la ville d’Angoulême, et de Madeleine Normand, sa femme, des bâtiments à eux arrentés par Marc Barbot, écuyer, sieur de La Trésorière, et Catherine Fouchier, sa femme (7 mars).
- Vente par Jean Penot, sieur du Mas, notaire et procureur en la baronnie de Marthon, demeurant au bourg de Chazelles, à Jean Sallée, huissier audiencier en la maîtrise particulière des eaux et forêts d’Angoumois, du moulin à blé appelé le moulin du Got ou de Puymoyen, sis sur le Bandiat, paroisse de Chazelles, et relevant de la baronnie de Marthon (7 mars).
- Dépôt, en l’étude de Caillaud, par Nicolas Tremeau, ancien juge en la juridiction consulaire et conseiller de l’hôtel de ville d’Angoulême, du testament olographe de François Tremeau du Pignon, son frère, daté à S’-Pierre de La Martinique, du 20 septembre 1755, par lequel celui-ci institue son exécuteur testamentaire monsieur Le Comte, agent de la compagnie des Indes au bourg S’-Pierre, lègue à son frère Nicolas Tremeau, et en cas de mort de celui-ci, à Claude Tremeau, conseiller du Roi à Angoulême, son neveu, tout ce qui se trouvera lui appartenir dans les îles, au jour de son décès, réservant à Nicolas Gilbert, son neveu, actuellement près de lui, l’habitation et les nègres qu’il a acquis du sieur Marchais dans l’île de S’-Vincent (4 mars),
- Constitution de 150 livres de rente par Pierre de Bologne, écuyer, conseiller, secrétaire du Roi près le parlement de Metz, et Bénédictine Husson, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Jean, au profit de Marie-Thérèse des Ages, veuve d’Etienne Érier, sieur de Fontclaire, demeurant au bourg de S’-Martial d’Aubeterre (16 mars).
- Constitution de 650 livres de rente par Noël-Bertrand de la Laurencie, chevalier, marquis de Charras et de Neuvic, lieutenant des maréchaux de France pour la province d’Angoumois et les baillages de S’-Jean-d’Angély et Cognac, d’une part ; au profit de messire Élie Pasquet de S’-Mesmy, chevalier, seigneur de Balzac et autres lieux, d’autre part (19 mars).
- Déclaration de Jean-Hélie Desruaux, chevalier, seigneur comte de Rouffiac, veuf de Marie-Thérèse Nadaud, autre Jean-Hélie Desruaux, aussi chevalier, seigneur de Plassac, et demoiselle Anne Desruaux, fille majeure, ces deux derniers enfants desdits comte de Roufliac et Nadaud, demeurant à Angoulême, et encore Jean-Louis Rambaud, écuyer, seigneur de Maillou, à cause de Madeleine Desruaux, sa femme, autre fille desdits de Rouffiac et Nadaud, pour reconnaître que les rentes constituées sur l’hôtel de ville de Paris, l’une de 44 livres et l’autre de 29 livres, provenant de messire Philippe Nadaud, trésorier du chapitre S’-Pierre d’Angoulême, et d’Antoine Nadaud, écuyer, seigneur de Peussec, oncle de la dite défunte Marie-Thérèse Nadaud, appartiennent audit Jean-Hélie, comte de Rouffiac. maréchal des camps et armées du Roi (20 mars).
- Procuration par Pierre Barraud, chevalier, seigneur de Girac, Les Giraudières, Fayolle, Bourg-Charente et autres lieux, capitaine de cavalerie au régiment de la Reine, sur le point de partir pour son régiment, à François Barraud, écuyer, prêtre, doyen de la cathédrale d’Angoulême, à l’effet de le représenter dans diverses affaires (26 mars).
- Constitution de 750 livres de rente par Alexandre de Galard de Béarn, chevalier, seigneur du Repaire de Rougnac, et Marie-Elisabeth Chesnel de Galard, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Jean, au profit d’Élie Pasquet de S’-Mesmy, chevalier, seigneur de Balzac et autres lieux (27 mars).
- Prise de possession par Marc-René Sainson (sic), prêtre de la congrégation de la Mission du séminaire d’Angoulême, faisant fonction de curé de la paroisse S’-Martial de la même ville, fondé de procuration de François Boyard, prêtre du diocèse de Poitiers, chanoine hebdomadier de Saint-Hilaire-le-Grand de la même ville, d’une chanoinie vacante en l’église cathédrale d’Angoulème, par le décès de Joseph Martin, écuyer, sieur de La Vigerie (31 mars).
- Vente par Roch Benoît, sieur du Châtelard, lieutenant de milice bourgeoise de la compagnie de la paroisse S’-Andrè d’Angoulême, dont le sieur Sazerac est actuellement capitaine, à Antoine Dussouchet, négociant, dudit office de lieutenant de milice bourgeoise, ladite vente faite moyennant la somme de 264 livres payées comptant (1 avril).
- Élection d’un fabricien de la paroisse de Notre-Dame de Beaulieu d’Angoulême (5 avril).
- Dépôt en l’étude de Caillaud, par Étienne-Jude Turrault de la Cossonnière, l’un des pairs du corps de ville d’Angoulème, et Anne Aymard, sa femme, du bail de leur métairie dite « des Espagnols », sise à Angoulême, paroisse S’-Martial (27 avril 1761).

 E. 1798. (Liasse.) — 72 pièces, papier.

Caillaud, notaire royal à Angoulême.- Actes reçus par ce notaire, du 1er mai au 28 juin 1761.

Procuration par Jean-Baptiste de Curzay, écuyer, prêtre, curé de Lichères, à Pierre Rondrailh, procureur au présidial d’Angoumois, à l’effet de le représenter, tant devant ledit siège que devant celui de Cognac, pour contraindre, tant le sieur de Pocquaire de Fontaulière que le sieur Legros, marchand de Cognac, et autres, à lui payer ce qu’ils doivent audit constituant (6 mai).
- Reconnaissance de rente donnée par Richard Demay, maître chirurgien de la ville d’Angoulême, tant pour lui que pour Marguerite Geoffroy, sa femme, fille et héritière en partie d’Antoine Geoffroy, sieur de La Thibaudiere (9 mai).
- Procuration par Marc Barbot, écuyer, sieur de La Trésorière, Peudry et autres lieux, et dame Catherine Fouchier, sa femme, à Catherine Barbot de La Trésorière, leur fille (10 mai).
- Inventaire à la requête du sieur Nicolas de Vuailly, bourgeois de la ville d’Angoulême, y demeurant, paroisse de Notre-Dame de Beaulieu, des effets délaissés par Antoine de Vuailly, bourgeois et marchand de Paris, son frère aîné, décédé chez ledit Nicolas, le jour précédent (12 mai).
- Déclaration par Nicolas Tremeau, bourgeois, ancien juge en la juridiction consulaire et conseiller du corps de ville d’Angoulème, Jeanne Benoît, sa femme, Nicolas et François Tremeau, frères, marchands de draps de soie, leurs enfants, demeurant tous en la maison de famille, place du Mûrier, paroisse de Notre-Dame de La Paine, a l’effet d’affirmer que ces derniers ne veulent faire aucune communauté avec leurs père et mère (15 mai).
- Partage entre dame Marguerite Boiceau, veuve de Jacques Gendron, capitaine de dragons au régiment d’Orléans, chevalier de S’-Louis, pensionnaire du Roi, demeurant à Angoulême, d’une part ; Jean Gendron, sieur de Beaupuy, demoiselle Anne Gendron, fille majeure, Jacques Gendron, maître chirurgien, Louise Gendron, femme d’Élie Chevalerie, contrôleur des droits rétablis, et Henriette Gendron, aussi fille majeure, d’autre part (20 mai).
- Contrat de mariage entre Louis Bignon, fils de Gabriel Bignon, maître écrivain, et de Catherine Tardât, d’une part ; et Rose Rezé, fille de Pierre Rezé, marchand, et de défunte Françoise Barreau (27 mai).
- Cession d’une rente par Marie-Anne de Vars, veuve de messire Élie Marron, écuyer, sieur de Gorces, demeurant au bourg de Champmillon, à Pierre Marchais, sieur de La Berge, demeurant au lieu du Resnaud, paroisse dudit Champmillon (28 mai).
- Testament de ladite dame de Vars en faveur des demoiselles Monnereau, ses nièces (28 mai).
- Déclaration de censive rendue par René-Louis de Ste-Hermine, chevalier, seigneur de La Barrière, capitaine au régiment de Rouergue-infanterie, chevalier de S’-Louis, héritier sous bénéfice d’inventaire de défunt Hélie de Ste Hermine, son père, faisant tant pour lui que pour ses frères et sœurs, d’une part ; aux enfants mineurs de feu Henri Fé, chevalier, seigneur de Maumont, Maunac, Fontfroide, Frégeneuil et autres lieux, et de défunte Anne-Madeleine Rambaud, sa femme, d’autre part (30 mai).
- Acte de notoriété portant que dame Marie-Thérèse Nadaud, épouse de Jean-Hélie Desruaux, chevalier, seigneur comte de Rouffiac, actuellement vivant, décédée à Angoulême, paroisse S’-Antonin, le 24 décembre 1719, n’a laissé d’autres enfants et héritiers que Hélie-Jean Desruaux de Rouffiac, Jean-Hélie Desruaux, seigneur de Plassac, Anne Desruaux, fille majeure, et Madeleine Desruaux, femme de Jean-Louis Rambaud, écuyer, seigneur de Maillou (6 juin).
- Procès-verbal de la seigneurie de Lugerat, paroisse de Montignac-Charente, à la requête de Jean Aigron, sergent de la mairie d’Angoulême, bailliste de ladite seigneurie (18 juin).
- Contrat de mariage entre François Frugier, fils de François Frugier, sieur de La Pallud et de Parvaud, conseiller du Roi, élu en l’élection de Cognac, et de Marguerite Delaborde, d’une part ; et Marguerite-Rose Joubert, fille de Jacques Joubert, sieur des Fosses, seigneur de S’-Georges, avocat en la cour, conseiller de l’hôtel-de-Ville d’Angoulême, et de Marie-Marguerite Dechilloux, d’autre part (14 mai).
- Dépôt en l’étude de Caillaud, par Pierre Limousin, prêtre, prieur de Saint-Surin, du testament de Jeanne Piet, sa mère, à. son décès veuve de Louis Limousin, sieur du Maine-Blanc (28 juin 1761).

 E. 1799. (Liasse.) — 84 pièces, papier.

Caillaud, notaire royal à Angoulême.- Actes reçus par ce notaire, du 5 juillet au 31 août 1761.

- Reconnaissances données à l’abbaye de St-Ausone d’Angoulême : pour la prise de Bois-de-Vallée, paroisse de Balzac (5 juillet) ; — pour la prise du Champ-du-Moulin, même paroisse (3 juillet) ; — pour la prise du moulin de Chez-l’Abbé, anciennement des Bardonneaux, même paroisse (5 juillet) ;—pour la prise du Maine-Salmon, au village des Bardonneaux, même paroisse (12 juillet) ; — pour la prise des Grands-Champs-Helias, même paroisse (12 juillet) ; — pour la prise des Cheneveaux, même paroisse (12 juillet) ; — pour la prise du pré de Veyrat, même paroisse (12 juillet).
- Rétrocession par Pierre Roche, bourgeois, et Marie-Anne Villedary, sa femme, à Pierre Rivaud, substitut du procureur du Roi en la sénéchaussée d’Angoumois, et à Marie Delapeyre, sa femme, d’une rente que les vendeurs avaient acquise d’Elie Delagarde, sieur de Mirande (14 juillet).
- Reconnaissance de créance par Jeanne Pigornet, veuve de François Vigier, écuyer, sieur de La Pille, avocat au Parlement, comme tutrice naturelle de Madeleine, Marie et Marie-Philippe Vigier, ses filles d’une part ; à demoiselle Anne Dubois de Bellegarde, fille majeure, d’autre part (15 juillet).
- Procuration donnée par Mario Sartre, veuve de François Forêt, maître ès arts, demeurant à Angoulême, à Jean-François Vinsac, marchand libraire de la même ville, à l’effet de la représenter dans un procès en partage avec ses enfants (20 juillet).
- Contrat de mariage en échange, entre François Dubois, imprimeur, fils de Philippe Dubois, marchand, défunt, et de vivante Elisabeth Yver, d’une part ; et Marie-Mauricette Forêt, fille de feu François Forêt, maître ès arts, et de Marie Sartre, sa femme, d’autre part ; et encore entre François Forêt, fils dudit François Forêt, maître ès-arts dessusdit et de ladite Sartre, d’une part ; et Catherine-Rose Dubois, fille des dessusdits Philippe Dubois, défunt, et Elisabeth Dubois, d’autre part, demeurant les parties en la ville d’Angoulême, paroisses S’-Antonin et Notre-Dame de La Paine ’ (22 juillet).
- Sommation par Jean Bonnaud, perruquier, demeurant au faubourg Lhoumeau d’Angoulème, à Gilles Duhamel de La Lande, maître perruquier et lieutenant du premier chirurgien du roi des maîtres perruquiers de la ville d’Angoulème, d’avoir aie recevoir au serment professionnel, en conformité à l’édit de 1745, pour bénéficier des avantages spécifiés par ledit édit (28 juillet).
- Cession de droits par Pierre-Mathurin Navarre, sieur de Bois-de-Ré, y demeurant, paroisse de Moulidars, à Jacques Bonjour, marchand au village de Villars-Marange, paroisse d’Échallat (6 août).
- Vente par Antoinette-Marie Pallier, fille majeure et héritière pure et simple de Thérèse Faure, sa mère, et sous bénéfice d’inventaire de défunt Jean-Gérard Pallier, sieur de Cesseaux, son père, des créances qu’elle pouvait avoir sur la succession de ce dernier (6 août).
- Constitution de 150 livres de rente par Jean-Baptiste Hériard, sieur de Préfontaine, avocat en la cour, juge sénéchal de la baronnie de Montignac-Charente et de la principauté de Marcillac, demeurant au bourg d’Aussac, au profit d’Antoinette Pallier, fille majeure, sa cousine germaine, demeurant ordinairement au bourg de Fouqueure, et de présent au couvent du tiers-ordre de S’-François de la ville d’Angoulème (13 août).
- Règlement entre Marie Bourbaud, veuve non commune en biens de Jean-Gérard Paillier, sieur du Cesseau, demeurant au village de Villard, paroisse de Poursac, en Angoumois, d’une part ; et Antoinette-Marie Paillier, fille majeure, héritière pure et simple de dame Thérèse Faure, sa mère, et héritière sous bénéfice d’inventaire dudit sieur Paillier, son père (15 août).
- Contrat d’ingression dans la communauté du tiers-ordre de S’-François de la ville d’Angoulême pour Marie-Antoinette Paillier dessusdite, fille de défunts Jean-Gérard Paillier, sieur du Cesseau, et Thérèse Faure, sa femme, en faveur de laquelle ingression et pour n’être pas à la charge de la communauté, ladite Paillier s’est constitué en dot la somme de 3,000 livres, plus une pension annuelle de 200 livres pour ses besoins particuliers, l’acte passé audit couvent, en présence de dames Suzanne Normand du Sauveur, supérieure, Marguerite Prévérauld de Ste-Claire, sous-prieure, Marguerite de Paris de Ste-Agathe, procureuse, Catherine Ducluzeau de Jésus, Jeanne Valleteau de Ste Ursule et Catherine Benassis de la Croix, discrètes, composant le conseil de la communauté (16 août).
- Bail à ferme, pour neuf années et moyennant 1,600 livres l’une, par Jean-Jacques Salomon, écuyer, seigneur de Saint-Ciers, Le Chastenet et autres lieux, à Jean Planchet, marchand, de ladite seigneurie du Chastenet, circonstances et dépendances, sise en la paroisse de Saint-Amant-de-Bonnieure (17 août).
- Contrat d’ingression dans la communauté du tiers-ordre de S’-François d’Angoulème pour Julie Delouche des Vallées, fille de feu Jacques Delouche, sieur des Vallées, et de Françoise Faure, sa femme, en faveur de laquelle ingression ladite Faure a constitué en dot à ladite Delouche, sa fille, la somme de 3,000 livres et une pension viagère de 250 livres, pour subvenir à ses besoins particuliers (24 août).
- Arrentement, moyennant 6 livres par an, par Jean-Louis, comte de Raymond, chevalier, seigneur d’Oyé et autres lieux, commandant pour le Roi en la province d’Angoumois et lieutenant au gouvernement des ville et château d’Angoulême, d’une part ; à Jean Mesnard, écuyer, seigneur de Laumont, demeurant à Angoulême, d’autre part, d’un petit emplacement compris entre les deux tours servant de cachots audit château, à prendre dans les fossés, pour y bâtir une écurie de dix-huit pieds de face sur seize pieds de haut et douze pieds six pouces de profondeur, à prendre de arête des coins de devant jusqu’aux murs dudit château (31 août).
- Entérinement par Marc Barbot, écuyer, sieur de La Trésorière, et Catherine Fouchier, sa femme, du testament de Pierre Fouchier, conseiller du Roi et son avocat en la sénéchaussée d’Angoumois, leur beau-frère et frère (31 août 1761).

 E. 1800. (Liasse.) — 49 pièces, papier.

Caillaud, notaire royal à Angoulême.- Actes reçus par ce notaire, du 1er septembre au 31 octobre 1761.

- Constitution de 150 livres de rente par les abbesse et religieuses de S’-Ausone d’Angoulême au profit de la communauté du tiers-ordre de S’-François de la même ville (1er septembre).
- Contrat de mariage entre François Ramberge, billardier, fils de feu Louis Ramberge, aussi billardier, et de Marie Trollet, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Antonin, d’une part ; et Marie Tachenet, fille de feu Jean Tachenet, soldat invalide, d’autre part (11 septembre).
- Vente, moyennant 5,000 livres, par Pierre-Claude Coulon, maître ès-arts, et Marie Jallet, sa femme, à Guillaume Létourneau, prêtre, curé de Vieux-Cérier, d’une maison sise à Angoulême, paroisse S’-André, sur la rue qui conduit de l’église dudit S’-André k la halle du Pallet (5 octobre).
- Testament de Marie Mounier, femme de François Thoumassin, marchand en détail (11 octobre 1761).

 E. 1801. (Liasse.) — 68 pièces papier.

Caillaud, notaire royal à Angoulême.- Actes reçus par ce notaire, du 1er novembre au 30 décembre 1761.

- Sommation respectueuse par Madeleine Pinasseau, fille majeure de vingt-cinq ans, à François Pinasseau, son père, d’avoir à consentir au mariage de celle-ci avec Pierre Sibillotte, maître cordonnier (3 novembre).
- Déclaration donnée par dame Marie Benoît, veuve de Jean Ducluzeau, procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, et portant que ladite dame et ses enfants, héritiers dudit Ducluzeau, leur père, n’ont aucuns moyens pour empêcher Guillaume Jeheu, notaire royal à Angoulême, de toucher, sur les tailles de l’élection d’Angoulême, les arrérages d’une rente acquise par lui et ledit Ducluzeau de dame Philippe Dusseau, veuve de François de Crozan, écuyer, sieur de Rivières, héritière de feu François Dusseau, chevalier, seigneur de Vilhonneur, son oncle (8 novembre).
- Contrat de mariage entre Louis Irvoix, mouleur de chandelle, fils d’autre Louis Irvoix, aussi mouleur de chandelle, et de Françoise Irvoix, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S’-Paul, d’une part ; et Anne Montarlot l’ainée, fille de feu Thomas Montarlot, sergent royal, et de Dorothée Ribérolle, sa veuve, d’autre part (26 novembre).
- Constitution d’un titre clérical de 120 livres de pension viagère, par Antoine Ravon, meunier, demeurant au village du Pontouvre, paroisse de Champniers, en faveur de Pierre Ravon, clerc minoré du diocèse d’Angoulême, son fils (28 novembre).
- Vente, moyennant 6,500 livres par Pierre de Glenest, écuyer, sieur de La Morinie, à Bartholomine de la Place, sa femme, de lui séparée quant aux biens par sentence du présidial d’Angoumois du 31 juillet 1750, demeurant au bourg de Magnac-La-Valette, d’une et d’autre part, de diverses sommes appartenant en propre au vendeur (1er décembre).
- Renonciation pure et simple par Charles-Jean Respingez du Pontil, avocat au Parlement, ancien avocat et conseil (sic) du Roi, demeurant au faubourg de La Bussate, paroisse d’Angoulême, à la succession en meubles et acquêts de Marie-Thérèse-Dorothée Respingez, fille de défunte Madeleine Tisserand, sa femme, et de lui, religieuse professe au couvent des Carmélites de la Sainte-Mère-de-Dieu, établi à Paris, rue Chapon, elle-même héritière présomptive, pour un quart, de ladite défunte dame Tisserand, sa mère (4 décembre).
- Vente de diverses créances, par Pierre Nouel, négociant, et Jeanne Marin, sa femme, Louis Nouel, leur fils aîné, aussi négociant, et Anne Klotz, femme de ce dernier, demeurant ensemble, à Angoulême, rue du Minage, paroisse de Notre-Dame de Beaulieu, d’une part ; à André-Renaud Cambois de Cheneuzac, avocat en la cour, demeurant aussi à Angoulême, paroisse S’-Paul, d’autre part (8 décembre).
- Contrat d’ingression dans la communauté des dames hospitalières de l’Hôtel-Dieu-Notre-Dame-des-Anges de la ville d’Angoulême, pour demoiselle Madeleine de la Cour de la Pigeardière, fille légitime de feu Louis de la Cour, sieur de la Pigeardière, et de Thérèse de la Cour, sa veuve, en présence de dames Marie
Calliot, supérieure de la communauté, Marie Rullier, plus ancienne de la maison, représentant Dame-Marie-Thérèse du Laud, assistante, et François Vallier, procureur au présidial d’Angoumois, syndic et trésorier des pauvres dudit Hôtel-Dieu ; en faveur de laquelle ingression la dame de la Cour a constitué à la dite demoiselle sa fille, une dot de 2,500 livres en capital, et une rente viagère de 40 livres, pour ses besoins personnels (13 décembre).
- Reconnaissance donnée aux pauvres de l’hôpital général d’Angoulème, Jean Seguineau, procureur au présidial d’Angoumois, leur syndic, stipulant et acceptant pour eux, par Alexandre de Galard de Béarn, chevalier, seigneur comte de Galard, seigneur du Repaire de Rougnac et autres lieux, comme héritier de feu Hélie-François de S’-Hermine, chevalier, seigneur de S’-Hermine, du Fa et de Sireuil, capitaine des vaisseaux du Roi, chevalier de S’-Louis, son oncle, d’une rente de 100 livres constituée en faveur dudit hôpital par ledit feu de S’-Hermine et défunte dame Julie de Vassoignes, sa femme, suivant acte du 15 décembre 1728, reçu Jeheu, notaire royal (29 décembre).
- Vente, moyennant 600 livres de capital et 20 livres de pot-de-vin, par Anne Thomas, veuve de Mathieu Salmon, huissier aux tailles, et Jeanne Thomas, femme de Pierre Damoy, cordonnier, sœurs, à Jean Caillaud dit Lescaut, meunier au village du Pontouvre, d’une maison en mauvais état, sise sur le chemin qui conduit dudit village au treuil de Roffy, à main droite, avec un morceau de jardin sis au même lieu et un endain de pré assis à la fontaine de Laubarière (30 décembre).
- Testament de François Bloc, ancien domestique du comte d’Échoisy, de présent malade à l’Hôtel-Dieu d’Angoulème, par lequel il s’en rapporte pour ses funérailles, aux dames hospitalières dudit Hôtel-Dieu auquel il lègue, pour l’indemniser des dépenses extraordinaires et très considérables occasionnées par sa maladie, deux sommes de 60 livres chacune, à lui dues par deux particuliers, plus celle de 700 à 800 livres qui lui est encore due par le comte d’Échoisy, pour ses gages, pour le temps qu’il a passé au service dudit comte d’Échoisy, de la défunte comtesse, sa femme, et du marquis d’Échoisy, leur fils (30 décembre 1761).

 E. 1802. (Liasse.) - 86 pièces, papier ; 1 sceau.

1762. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 1er janvier au 28 février.

- Renonciation par François Vallier, procureur au présidial d’Angoumois et syndic des pauvres de l’Hôtel-Dieu d’Angoulême, aux dons et legs qui pourraient avoir été faits auxdits pauvres par demoiselle Lucrèce Angély, femme d’Antoine Porgery, sieur de Champlaquet, suivant son testament du 6 avril 1708, reçu Micheau, notaire royal (5 janvier).
- Procès-verbal, ce requérant Nicolas-Pierre Maigrier, marchand épicier, demeurant à Angoulême, près la halle du Pallet, d’une balle de sucre qui lui avait été expédiée par les sieurs Paul Nairat et neveu, négociants de la ville de Bordeaux, et qui lui était parvenue mouillée (9 janvier). — Démission pure et simple de la cure de St-Jean de Negret, diocèse d’Angoulême, par Pierre-Joseph Bouchet, prêtre, curé dudit lieu (12 janvier).
- Bail à ferme, pour neuf années et moyennant 135 livres l’une, par Nicolas Desforges, écuyer, seigneur du Châtelard, dame Louise de Guillaume, sa femme, et demoiselle Catherine de Guillaume, fille majeure, demeurant ensemble à Angoulême, de la métairie du Peux, dépendant de la seigneurie de Fregeneuil, paroisse de Soyaux (17 janvier).
- Contrat de mariage entre Jean Legoff, domestique de madame de Nesmond, natif de la paroisse de Ploëzal, diocèse de Tréguier, et Marie Lambert, fille majeure, native du bourg de Gurat, demeurant les parties en la ville d’Angoulême (29 janvier).
- Quittance par Pierre Maulde, sieur de Valence, demeurant à Angoulême, paroisse St-Jean, à François de Chevreux, écuyer, sieur de Lacaux, y demeurant, paroisse de Vitrac, de la somme de 137 livres 6 sous 8 deniers, pour droits de lods et ventes (31 janvier).
- Inventaire des meubles et effets dépendant de la succession de feu messire Alexandre de Béarn, comte de Galard (sic), chevalier, seigneur du Repaire, Saint-Hermine, Le Fa, Sireuil et autres lieux, ce requérant dame Marie-Élisabeth Chesnel, sa veuve, lesdits meubles situés tant en l’hôtel dudit seigneur à Angoulême que dans les maisons de la forge de Rougnac, le Repaire de Rougnac, Château-Chesnel, Saint-Hermine, et dans les domaines en dépendant. A remarquer audit inventaire ; douze fauteuils en tapisserie au petit et au gros point, mi-neufs, estimés ensemble 360 livres ; — un tableau de moyenne grandeur, peint sur toile, représentant un paysage, estimé 3 livres ; treize autres tapisseries en toile peinte, représentant des paysages et des fontaines, estimées 66 livres ; — un assortiment d’argenterie comprenant neuf couverts, quatre grandes cuillers, quatre petites, pour sel, six autres petites à café, une à moutarde, deux salières avec leurs couvertures, six flambeaux, deux mouchettes avec leurs porte-mouchettes, un plat à soupe, deux plats à entrées, quatre plats à rôt, ovales, un gobelet avec sa couverture, une écuelle à bouillon avec sa couverture, le tout pesant 61 marcs 5 onces, valant, suivant le cours du change, 66 livres 18 sous le marc, soit pour le tout 2,860 livres 18 sous ; — un assortiment de vaisselle d’étain comprenant trois grands plats, deux moyens et un petit, trois autres petits, trente-huit assiettes, une écuelle à bouillon avec sa couverture, deux « cartes » (quartes), une grande et une petite, cinq tiers, un porte-diner avec sa couverture, une bouilloire avec sa garniture, deux flambeaux, trois gobelets, deux poi....., une soucoupe et seize cuillers, le tout pesant 108 livres, à 15 sous la livre, estimé ensemble 81 livres ; — deux lits jumeaux, garnis, composés de leurs bois de noyer, à colonnes, foncés dessus et dessous, avec leur literie, estimés 320 livres ; — cinq pends de tapisserie de Flandre, à bestiaux et verdure, mesurant douze aunes, estimés 180 livres ; — deux tableaux, l’un de bonne grandeur, représentant Moïse exposé sur les eaux, et l’autre, plus petit, représentant la Ste-Vierge avec l’enfant Jésus, les cadres dorés et gâtés, estimés ensemble 36 livres ; — un autre tableau de bonne grandeur, représentant les Égyptiens (sic) adorant le veau d’or, ledit tableau attaché au-dessus de la porte d’un placard et employé ici pour mémoire ; — un autre grand tableau, dans un cadre en bois sculpté, représentant Louis XIV, fixé comme le précédent, aussi employé pour mémoire ; — un gros calibre de mousquet ou petit canon en fonte de fer, très vieux et troué, de quatre pieds et demi de long ou environ, estimé 4 sous ; — deux coffres remplis d’anciens papiers, mémoires, lettres, titres, le tout très ancien, concernant la famille dudit comte de Galard ; — une petite couleuvrine de fonte verte, pesant environ cinquante livres, estimée 23 livres ; — cinq pentes de tapisseries ancienne à personnages, tirant environ dix aunes, estimées 60 livres ; — un fusil de maître, proprement fait, le canon bronzé et incrusté en or, avec sa poche de cuir, estimé 50 livres ; — dans la bibliothèque, environ 200 volumes de divers formats, dont l’Histoire ancienne, de Rollin, la Recherche de la vérité, de Malebranche, les Annales d’Aquitaine, la Nouvelle coutume d’Angoumois, le tout estimé 150 livres ; — au château de Saint-Hermine : une table à pièces rapportées et dessinées, très antique, estimée 2 livres ; — huit estampes de l’Histoire de don Quichotte, avec leurs baguettes, employées ici pour mémoire ; — un petit tableau peint sur toile, représentant le Christ avec la Madeleine à ses pieds, dans son cadre doré, écaillé, estimé 2 livres ; — dix estampes de l’Histoire de don Quichotte estimées, avec les huit employées ci-dessus, la somme de 10 livres ; — au château de Chesnel, appartenant au seigneur d’Orvilliers, capitaine commandant des vaisseaux du Roi, les meubles appartenant à ladite dame de Galard, renfermés dans une chambre dudit château ; — en l’hôtel de ladite dame, divers papiers dont le testament de Marie de Ste-Hermine, veuve de François de Pindray, écuyer, sieur de Montesgon, du 10 décembre 1750, reçu par Bourbeau, notaire à Poitiers, et divers autres titres de famille (6 février 1762 et jours suivants).

 E. 1803. (Liasse.) — 73 pièces, papier.

1762. - Caiilaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 2 mars au 29 avril.

- Constitution de 60 livres de rente par Jean Caillaud, procureur au présidial d’Angoumois, et Rose Neuville, sa femme, au profit de François Rullier, sieur des Combes, avocat au même siège (4 mars).
- Avis de Jean-François Dassier, chevalier, seigneur de Pers, Charzat et autres lieux, Anne-Marguerite Dassier, veuve de Philippe Dupin, chevalier, seigneur de Montbron, paroisse de Luchapt en Poitou, et demoiselle Madeleine Dassier, fille majeure, tous les trois frère et sœurs germains de Paul Dassier, chevalier, seigneur de Saint-Simeux, ci-devant officier au régiment d’Aquitaine, François Benoît de Ste-Colombe, chevalier, seigneur marquis de L’Aubespin, Saint-Just, Les Fourneaux, baron du Vigean et autres places, brigadier des armées. du Roi et enseigne de ses gardes, et Françoise-Marthe Poussard du Vigean, sa femme, tous les deux neveu et nièce dudit sieur de Saint-Simeux, François de La Loubière, chevalier, seigneur de Bernac, ci-devant garde du Roi, et Gabriel de la Croix, chevalier, seigneur du Repaire, cousins issus de germains dudit seigneur, tous lesquels, sur la connaissance qu’ils ont eue de la requête présentée au présidial d’Angoumois par dame Marguerite Regnauld, veuve en premières noces de Jean Dassier, chevalier, seigneur des Brosses, et en secondes noces de Pierre Barbarin, sieur de La Martinie, et ayant été témoins du dérangement survenu dans les facultés dudit sieur de Saint-Simeux, depuis son retour de la guerre de Piémont, et notamment de ses excès et violences envers sa dite mère, pendant les années 1754, 1755 et 1756 principalement, sont d’avis de demander unanimement, pour l’honneur de la famille et dans l’intérêt dudit sieur de Saint-Simeux lui-même, qu’il soit procédé à son interdiction et la nomination d’un curateur à ses personne et biens qui les mette à couvert de la séduction et des surprises auxquelles il est journellement exposé (10 mars).
- Vente, moyennant 2,700 livres, par Jean de Martinis, bourgeois de la ville de Périgueux, et dame Anne de Chamborant, sa femme, demeurant au bourg et paroisse de Nanteuil, juridiction de Bourzac en Périgord, à Jean Auriol, marchand au bourg de la Chapelle-de-Marillac, d’une pièce de pré sise au village de Puygelier, paroisse de Mouton (11 mars).
- Vente, moyennant 6,000 livres, par Jean Delaconfrette, sieur de Villamont, conseiller du Roi, receveur des consignations du siège présidial, baillage, sénéchaussée et autres juridictions de la ville d’Angoulême, d’une part ; à Guillaume Jeheu, notaire royal, faisant depuis plusieurs années, par commission, la recette desdites consignations, d’autre part, dudit état et office de receveur desdites consignations, dont ledit sieur de Villamont est actuellement pourvu (14 mars).
- Récolement, à la requête de Mauricette Bion, veuve de Jean Sazerac, en son vivant bourgeois, négociant de la ville d’Angoulême, y demeurant, grande rue du Minage, paroisse de Beaulieu, des titres de créances relatés à l’inventaire dressé après la mort dudit Sazerac, arrivée le 2 mars 1747, par Caillaud, notaire royal (17 et 18 mars).
- Réitération de grades faite au chapitre d’Angoulême pour Sébastien Lavergne, prêtre de ce diocèse, docteur en théologie de l’université de Poitiers, gradué nommé sur les bénéfices dépendant dudit chapitre cathédral d’Angoulême (20 mars).
- Contrat de mariage entre Pierre Brun, praticien, fils de François Brun, procureur au présidial d’Angoumois, et de Christine St-Amand, sa femme, d’une part ; et Geneviève Rousselot, fille de feu François Rousselot, maître boulanger, et de Cécile Boutin, sa femme, d’autre part (24 mars).
- Ratification par Honoré de la Grézille, écuyer, sieur du Rocher, sous-brigadier des gardes du corps du Roi, demeurant ordinairement au logis de Puygelier, paroisse de Puyréau, d’un règlement intervenu entre Philippe de la Grézille, sieur de La Charrière, autre Philippe de la Grézille, prêtre, curé de Mornac, frère dudit sieur du Rocher, Marie de la Grézille, veuve de Michel Lhoumeau, avocat à la cour, Michel-François Fouchier, à cause d’Anne de la Grézille, sa femme, d’une part ; Charles Prévérauld, sieur du Mas, veuf de Françoise de la Grézille, et Pierre Prévérauld, conseiller du Roi, juge magistrat en la sénéchaussée et siège présidial d’Angoumois, d’autre part (26 mars).
- Testament de Jean-Baptiste Marchais, sieur de La Chapelle, père, veuf de Rose Jussé, demeurant à Angoulême, paroisse St-André, en faveur d’autre Jean-Baptiste Marchais, aussi sieur de La Chapelle, et de Pierre Marchais, sieur de La Berge, ses deux enfants mâles (29 mars).
- Inventaire, règlement et partage des biens de défunte Mauricette Bion, veuve de Jean Sazerac, vivant bourgeois de la ville d’Angoulême, décédée le 28 mars précédent (2 et 4 avril).
- Vente, moyennant 8,800 livres, par François Joumard Tizon, chevalier, marquis d’Argence, seigneur de Dirac, Les Courrières et autres lieux, et dame Françoise de la Cropte de St-Abre, marquise d’Argence, sa femme, demeurant en leur château de Dirac, paroisse dudit lieu, à Emmanuel Sazerac, conseiller du Roi, receveur de la maîtrise des eaux et forêts d’Angoumois, juge en charge en la juridiction consulaire de la ville d’Angoulême, de la coupe de cent et quelques journaux de bois futaie et bois de bûche, âgé de dix-huit à vingt ans, y compris les baliveaux de tout âge qui peuvent s’y trouver, à la réserve de seize des plus petits (10 avril).
- Obligation de la somme de 18,000 livres consentie au profit des dames hospitalières de l’Hôtel-Dieu d’Angoulême, par Jean Thevet, sieur de Lessart, conseiller de l’hôtel-de-ville d’Angoulême, et autre Jean Thevet, fils du précédent, capitaine au régiment de Vaubécourt-infanterie (17 avril).
- Testament de demoiselle Anne Méhée de Moulidars, fille majeure, demeurant à Angoulême, rue des Cordonniers, paroisse St-André, par lequel elle institue ses héritiers Cyprien-Gabriel Terrasson, chevalier, seigneur des Courades et autres lieux, l’un des deux cents chevau-légers de la garde du Roi, et Jean Terrasson, chevalier, seigneur du Maine-Michaud, Champpourry et autres lieux, frères, ses deux neveux, auxquels elle s’en rapporte tant pour le règlement de ses funérailles que pour les messes et prières à faire dire et faire, et les aumônes à distribuer en son nom (25 avril 1762).

 E. 1804. (Liasse.) — 96 pièces, papiers ; 1 sceau.

1762 — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 1er mai au 29 juin.

- Compte d’intérêts entre Alexandre Chérade, écuyer, sieur de Bélair, ancien capitaine au régiment d’Aquitaine-infanterie, chevalier de St-Louis et pensionnaire du Roi, demeurant à Angoulême, d’une part ; et dame Madeleine Chérade de La Pouyade, femme de Jean Mesnard, écuyer, seigneur de Laumont, d’autre part (1er mai).
- Reconnaissance d’une rente par Pierre Dereix, procureur au présidial d’Angoumois, comme étant aux droits de demoiselle Jacquette de Tustal, à François Decescaud, sieur de Vignerias, avocat en la cour (1er mai).
- Contrat de mariage entre Léonard de la Cour, sieur de La Pigeardière, fils de feu Louis de la Cour, sieur de La Pigeardière, et de Thérèse de la Cour, sa femme, demeurant audit lieu de La Pigeardière, paroisse d’Anais, d’une part ; et Marie Dufresse, fille de feu Jean Dufresse, sieur de La Seguinie, et de Louise Delagarde, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse St-André, d’autre part (5 mai).
- Constitution de 15 livres de rente par demoiselle Louise-Anne de La Rochefoucauld de Chaumont, fille se disant majeure, demeurant à Angouléme, paroisse St-Martial, au profit de Siméon Dutillet, conseiller du Roi et son premier avocat en la sénéchaussée d’Angoumois, demeurant à Angoulême, paroisse St-Paul (6 mai).
- Contrat de Mariage entre Louis-François Péchillon de la Borderie, fils de feu Antoine Péchillon, procureur au présidial d’Angoumois, et de Madeleine Ovy, demeurant, en qualité de fermier, au domaine du Maine-Marteau, paroisse de Saint-Saturnin, d’une part ; et Marthe Marchais, fille de Jean-Baptiste Marchais, sieur de La Chapelle, et de défunte Rose Jussé, demeurant à Angoulême, paroisse St-André, d’autre part (8 mai)
- Bail à ferme, moyennant 240 livres par an, par Jean-Hélie des Ruaux, chevalier, seigneur de Plassac, demeurant à Angouléme, paroisse Saint-André, comme ayant charge de haute et puissante dame Gabrielle des Escotais, veuve de haut et puissant Marc-René-Alexis, marquis de Valory, seigneur châtelain de Destilly, Signy et Izoré, Romentière et La Goubillonnière, Le Cluzeau et autres lieux, demeurant ordinairement à Paris, agissant ladite dame comme ayant la garde noble de Louis-Marc-Antoine de Valory, fils unique dudit seigneur et d’elle, d’une part ; à des particuliers de la paroisse de Vindelle, d’autre part, de la métairie basse de la seigneurie du Cluzeau, dite paroisse de Vindelle, avec tout ce qui la compose (9 mai).
- Cession d’une créance par Pierre Tiffon, maître boulanger, à Jean-Armand Dervaud, inspecteur général de la manufacture royale des papiers d’Angoumois (14 mai). — Procuration donnée par Paul, chevalier de Montalembert, comme propriétaire de la forge de Ruelle et domaines en dépendant, à Jean Pinasseau, garde des eaux et forêts du marquis de Montalembert, à l’effet de régir et cultiver les fonds et domaines appartenant au constituant, comme faisant partie de ladite forge de Ruelle, pour les avoir acquis du sieur André Latasche, colonel de la milice bourgeoise d’Angoulême (17 mai).
- Cession de portion de propres par Jean-Charles de Montalembert, chevalier, seigneur du Groc, Fouquebrune, Houme et autres lieux, chevalier de St-Louis, major des ville et château d’Angoulême, y demeurant, et Pierre-Placide de la Place, chevalier de La Tourgarnier, aussi chevalier de St-Louis, ancien capitaine au régiment de Bourbonnais-infanterie, et dame Marie-Madaleine de Montalembert, sa femme, demeurant en leur logis de La Tourgarnier, et encore autre Marie-Madeleine de Montalembert, agrégée de l’Union-Chrétienne d’Angoulême, et Jean Laurens, écuyer, sieur de Lézignac, demeurant en son logis du Grand-Villard, paroisse de Pressac, représentant défunte Marie de Montalembert, sa mère, dune part ; au profit de François Desbordes, chevalier, seigneur de Jansac, et de dame Marie de Montalembert, sa femme, demeurant en leur château de Cers, paroisse dudit lieu, d’autre part (25 mai).
- Vente, moyennant 7,900 livres, par Pierre Vigier, écuyer, sieur de Planson, tant pour lui que pour dame Charlotte Devoix, sa femme, d’une part ; à Jean Thevet, sieur de La Combedieu, faisant tant pour lui que pour Jacquette Pigornet, sa femme, d’autre part, du lieu appelé Le Rosier, paroisse de Birac (3 juin).
- Acte pour Nicolas Tremeau, bourgeois, ancien juge consulaire, conseiller du corps et maison de ville d’Angoulême, à l’effet de déclarer qu’il a en sa possession les effets délaissés en sa maison par défunt François Tremeau, sieur du Pignon, son frère, décédé chez lui le 8 mars 1760 ; qu’il est actuellement en instance pour obtenir l’entérinement du testament dudit sieur du Pignon qui l’institue son légataire universel ; que plusieurs de ces effets pouvant être utiles avant la conclusion du procès, tels que les lettres de change tirées des îles de la Martinique sur le Trésor royal par le R. P. de la Vallette, jésuite, supérieur général des missions étrangères, et sur le sieur Bey l’aîné, marchand de la ville de Marseille, il les a tout récemment envoyés à Paris, avec ordre de convertir les premières, conformément à l’arrêt du conseil du mois d’octobre dernier, et à l’égard des secondes, d’entrer dans le syndicat des créanciers des P. P. jésuites ordonné par le parlement de Paris suivant arrêt du 23 avril dernier (4 juin).
- Inventaire des meubles et effets dépendant de la succession de messire Annet-Jean Guimard, chevalier, seigneur de Couziers, Puyfrançais et autres lieux, demeurant en l’île de Ré, paroisse St-Martin, ce requérant dame Marie-Françoise Penaud, sa veuve, laquelle a remontré que ledit sieur, son mari, serait décédé en la ville d’Angoulême, paroisse St-André, dans une maison qu’il tenait à loyer de la comtesse de Bourzac, le 23 février précédent, laissant un fils unique en bas âge. A signaler audit inventaire : six pentes de tapisserie verdure de Flandre, mi-usées et trouées, tirant environ quinze aunes, à 25 livres l’aune, estimée au total 375 livres ; — quatre pentes de tapisserie verdure d’Aubusson, tirant neuf aunes et quart, mi-usées, estimées 138 livres ; — quatre pentes de tapisserie verdure d’Aubusson, à petits personnages, tirant huit aunes et demie, estimées 127 livres 10 sous ; — un parasol de taffetas vert, garni en cuivre, presque neuf, estimé quinze livres ; — une expédition informe du contrat de mariage dudit Guimard avec ladite dame Penaud, en date du 26 décembre 1754, reçu Rigualin, notaire à Saint-Martin-de-Ré ; — un sac dans lequel sont les contrats des auteurs dudit feu seigneur de Guimard, avec des partages et autres contrats servant à prouver la noblesse de la famille ; — un autre sac dans lequel sont, suivant l’étiquette, la quittance de finance de chevalier d’honneur, avec les provisions de monsieur des Courances et autres ; — deux autres sacs dans lesquels sont le contrat de mariage de monsieur et de madame de Nadelin, avec plusieurs quittances ; — plusieurs titres servant à prouver la noblesse dudit feu seigneur de Guimard ; —l’enregistrement des armoiries du feu seigneur de Guimard, père du dernier décédé, en conséquence de l’ordonnance rendue le 29 août 1698, signée d’Hozier (26 juin 1762). Audit inventaire est annexée une procuration sur papier libre (en haut de laquelle est écrit : « Du papier timbré on ne se sert pas pendant la guerre »), donnée devant les bourgmestre, échevins et sénateurs de la ville de Wesel, duché de Clèves, par messire Louis-Harmant Guimard, chevalier, seigneur de Fontgibaud, lieutenant-colonel du régiment de Vaubécourt et lieutenant pour le Roi à Wesel, grand-oncle paternel de feu messire Hélie-Jean-Annet Guimard, chevalier, seigneur de Couziers, Puyfrançais et autres lieux, d’une part ; à Jean-Hélie Des Ruaux, chevalier, seigneur de Plassac, demeurant à Angoulême, d’autre part, à l’effet de faire faire l’inventaire ci-dessus, ladite procuration donnée à Wesel, le 9 juillet 1762.
- Bail à loyer par Benoît Boutin, marchand, à Bernard « d’Esnorus », maître à danser, et à demoiselle Françoise Lauzet, sa femme, d’une maison sise à Angoulême, près de celle qu’habite le bailleur (29 juin).
- Constitution de 104 livres 5 sous 6 deniers de rente, par Jean-Armand Dervaud, inspecteur général de la manufacture royale des papiers d’Angoumois, et demoiselle Marie-Thérèse Henry, sa femme, au profit de Pierre-Auguste-Jacques-Alexandre et Joseph-Frédéric Henry, leurs frères et beaux-frères, tous mineurs, d’autre part (29 juin 1762).

 E. 1805. (Liasse.) — 92 pièces, papier.

1762. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 1er juillet au 31 août.

- Dépôt pour Pierre Delafont, procureur au présidial d’Angoumois, agissant au nom du marquis de Montalembert, maréchal des camps et armées du Roi, d’une saisie mise sur des coffres et malles étant chez le seigneur de Lubersac, au logis de Lherce (1er juillet). — Approbation et ratification par dame Marie-Françoise Penaud, veuve de messire Annet-Jean de Guimard, écuyer, seigneur de Puyfrançais et autres lieux, de plusieurs actes passés pendant qu’elle était encore en minorité, sous l’autorité de son mari (1er juillet).
- Procès-verbal, à la requête de Jean et Philippe Tardieu, père et fils, meuniers ; demeurant au village du Pontouvre, de l’état du moulin dudit lieu (9 juillet). — Donation irrévocable entre vifs, par Jeanne Villain, fille majeure, demeurant à Angoulême, paroisse St-André, à sieur Charles Lemaitre, l’aîné, peintre et doreur, et à Marie Villain, sa femme, beau-frère et sœur de la donatrice, demeurant aussi à Angoulême, paroisse de Beaulieu, de la somme de 225 livres, sans charge et sous l’obligation de remploi (12 juillet).
- Transport d’une somme de 500 livres par Gabriel de Chevreuse, écuyer, seigneur de Tourteron, gendarme d’Orléans, tant de son chef comme légataire de demoiselle Louise de Chevreuse, sa tante, que comme mandataire d’autre Gabriel de Chevreuse, écuyer, seigneur de Tourteron, son père, dune part ; à Bernard Leclerc, maître armurier de la ville d’Angoulême, d’autre part (12 juillet).
- Vente, moyennant une rente annuelle, par Jacques-Joseph Du Querroy, sieur de La Grange, et demoiselle Marie Brunelière, sa femme, demeurant à Angoulême, faubourg S1-Jacques de Lhoumeau, à Simon Mathé, notaire royal et arpenteur de la maîtrise des eaux et forêts d’Angoumois, et à Marguerite Vergnaud, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse St-André, de tous les biens appartenant aux vendeurs, du chef dudit Du Querroy et situés au lieu de La Grange, paroisse St-Pierre de la ville de Saint-Junien (20 juillet).
- Contrat de mariage entre Pierre Desaunière de Glaury, fils des défunts Jean Desaunière de Glaury et Catherine Dutignon, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse de Notre-Dame-de-La-Paine, d’une part ; et demoiselle Jeanne-Radegonde Benoît, fille de défunts François Benoît et demoiselle Radegonde Julliot, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse S*-André (23 juillet). — Reconnaissance d’une dette, par Jean Bouillaud, marchand, et Catherine Avry, sa femme, demeurant au village de Bragette, paroisse de Garat, à François de la Touche, sieur de Chaix, conseiller et procureur du Roi à la police de la ville d’Angoulême (24 juillet).
- Revente par Pierre de Sarlandie fils, écuyer, représentant N..... Bobot, sa mère, défunte, et en cette qualité héritier de messire Bertrand Bobot, son grand-oncle, au jour de son décès, curé de Douzac, d’une part ; à Louis Prévôt du Maine-du-Puy, comme étant aux droits de dame Anne Prévôt, sa femme, d’autre part, d’un journal de pré sis en la paroisse de Douzac (25 juillet).
- Nomination de la personne de Louis-Armand de Guimard, chevalier, seigneur de Fontgibaud, lieutenant-colonel du régiment de Vaubécourt et lieutenant pour le Roi à Wesel, duché de Clèves, en qualité de tuteur de Annet Guimard, fils mineur de feu Annet-Jean Guimard, chevalier, seigneur de Couziers, Puyfrançais, et autres lieux, et de Marie-Françoise Penaud, ledit sieur de Fontgibaud grand-oncle paternel du mineur (27 juillet).
- Transaction sur contravention entre Michel Favret du Pommeau, directeur des aides de l’élection d’Angoulême, faisant pour le sieur Henriet, fermier général, d’une part ; François, autre François et Jean Chambrelan, huilier, père et enfants, demeurant ensemble en la ville de Verteuil, d’autre part (2 août).
- Obligation de 552 livres consentie par Anne-Louise de Goret, veuve de Guillaume de Nesmond fils, chevalier, seigneur de La Pouignerie, demeurant au bourg et paroisse de Cou-longes, d’une part ; au profit de Simon Dupont, marchand aubergiste de la ville d’Angoulême, d’autre part (3 août.)
- Donation entre vifs et irrévocable, à charge de 25 livres de pension viagère et annuelle, par Marguerite Birot, fille majeure, demeurant depuis quatre ans au logis de L’Oizellerie, paroisse de La Couronne, à Jean Maulde de Mougnac, seigneur de L’Oizellerie, son neveu, demeurant à Angoulême, de la portion revenant à la donatrice dans les successions de défuntes Elisabeth et Marie Birot, ses sœurs, ladite donation signée au pied par les parties (4 août).
- Reconnaissance d’une rente, donnée à Marie Jamain, veuve de Mathieu Fin, sieur de Piégu, maître chirurgien, comme héritière de défunts François Thomas, vivant curé de Parzac, et de François Jamain, à son décès curé de Saint-Laurent-de-Céris, ses oncles, et à Jean de Sl-Martin, bourgeois, seul héritier de Rose de St-Martin, sa sœur, par Marc Besson, marchand aubergiste, et consorts (5 août). — Sommation respectueuse par Anne Rose Guimard, fille majeure de feu Jean Guimard, vivant écuyer, seigneur de Jallais, et de Marie-Anne Joubert, à ladite dame Jou-bert, sa mère, de consentir à son mariage avec Jean-Baptiste Miouille, seigneur de Foulpougne, fils de feu Jean-Baptiste Miouille, aussi seigneur de Foulpougne, et de Marie-Jeanne Ducluzeau, avocat, qui est un parti sortable pour elle (5 août).
- Contrat de mariage entre lesdits Mioulle et Guimard (7 août).
- Bail à loyer par Alexis Sureau, ancien procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, faisant pour Joachine Boissard, veuve de Nicolas Geoffroy, directeur de la poste aux lettres de la ville de Clermont, à Jean Boissard, chandellier, d’une maison ouvrant sur la rue du Chat, paroisse Sl-Paul, à main droite en allant au rempart (8 août).
- Inventaire des meubles, effets mobiliers, papiers et enseignements dépendant de la succession de feu François Gilbert, en son vivant conseiller du Roi, élu en l’élection d’Angoulême, ce requérant Renée-Élisabeth Pipaud, sa veuve assistée de Pierre Périer, procureur au présidial d’Angoumois, laquelle aurait déclaré que ledit Gilbert serait décédé au logis du Maine-Bernier, paroisse d’Aigne, le 15 ou le 16 du présent mois, la laissant chargée de six enfants de divers âges. A remarquer audit inventaire : une assiette et une écuelle à bouillon, avec sa couverture, en vermeil, quatre flambeaux, deux salières, un sucrier, une cuiller à soupe, une à ragoût, un moutardier, un gobelet, une mouchette avec son porte-mouchette, un porte-huilier, douze cuillers et douze fourchettes, sept cuillers à café et une écuelle à bouillon sans sa couverture, le tout d’argent, pesant trente marcs six onces, à 48 livres le marc, montant à 1476 livres (19 août et jours suivants).
- Résignation pure et simple de la cure de St-Martin d’Angoulême, par Jacques Miouille, licencié en droit canon et civil, prêtre, curé de ladite église et de celle de St-Éloi, son annexe, et prieur du prieuré simple de St-Pierre du Petit-Bournet, diocèse de Périgueux, d’une part ; au profit de messire Etienne Thoumie, aussi prêtre du diocèse d’Angoulême, licencié en droit canon et civil, son cousin au quatorzième degré, desservant actuellement ladite cure en qualité de vicaire, d’autre part (21 août).
- Hommage rendu en l’hôtel de ville d’Angoulême, à Noël Limouzin d’Auteville, maire et capitaine de ladite ville, par le sieur O. Donovan, préfet, faisant fonction de principal du collège d’Angoulême, lequel, après avoir présenté un bouquet audit maire et lui avoir fait le compliment ordinaire, l’aurait conduit dans le sanctuaire de l’église dudit collège pour y entendre la messe pendant laquelle l’aumônier dudit collège, qui la célébrait, aurait quitté l’autel, au moment du Lavabo, et prenant un cierge posé sur un chandelier, serait allé le présenter audit maire, en signe de l’hommage qui lui est dû comme représentant le corps de ville, fondateur dudit collège (25 août).
- Démission pure et simple, entre les mains de l’évêque de Saintes, par François Ivert, chanoine de la collégiale de St-Georges de Ré et curé de Mainfonds, au diocèse d’Angoulême, y demeurant de son canonicat dudit St-Georges, pour en être disposé par ledit évoque en faveur de qui bon lui semblera (26 août).
- Quittance par Pierre Lambert, chevalier, seigneur des Andrauds, Fontfroide, Denat et autres lieux, demeurant à Angoulême, tant de son chef que comme ayant charge d’autre Pierre Lambert, chevalier, son père, et de François de Giboust, chevalier, seigneur de Chasteliux, d’une part ; à George Jubert, sieur de la Salle, bourgeois, tant de son chef que comme étant aux droits de Françoise Besse, sa femme, en qualité d’héritier bénéficiaire de feu Gabriel Thibaud, vivant écuyer, sieur de Joubertières, exempt des gardes du Roi, son oncle, d’autre part (8 janvier 1765).
- Transaction amiable entre Philippe Ringuet, maître écrivain, et demoiselle Madeleine Normand, sa femme, d’une part ; Jean Raymond, marchand coutelier, et Jeanne Lanchère, sa femme, d’autre part, demeurant les dites parties à Angoulême, au sujet d’une grande maison ayant précédemment appartenu à maître Fouchier, avocat du Roi au présidial d’Angoumois, et achetée par parties ou appartements, par lesdits Ringuet et Raymond (30 août 1762).

 E. 1806. (Liasse.) — 46 pièces, papier.

1762. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 1er septembre au 30 octobre.

- Constitution de 50 livres de rente par François-Antoine de Lhuillier, écuyer, seigneur de Chamarande, et dame Jeanne Dumas, sa femme, demeurant à Angoulême, d’une part ; au profit de messire Antoine Gibaud, prêtre, chanoine de la cathédrale d’Angoulême, d’autre part (3 septembre).
- Procès verbal de la maison et de l’établissement des ci-devant soi-disant jésuites d’Angoulême, à la requête de Michel Marchadier, avocat à la cour, et d’Abraham-François Robin, ancien juge de la juridiction consulaire de la ville d’Angoulême, l’un et l’autre pairs de la maison commune de la dite ville et agissant en cette qualité, en vertu de la délibération du 4 du présent mois (6 septembre et jours suivants).
- Dépôt en l’étude de Caillaud, notaire à Angoulême, de la procuration donnée devant les bourgmestre, échevins et sénateurs de la ville de Wesel, au duché de Clèves,le 18 août 1762, par Lous-Armand de Guimard, chevalier de St-Louis, seigneur de Fontgibaud, commandant, pour le Roi, en ladite ville de Wesel, au seigneur Des Ruaux de Plassac, à l’effet de pour et au nom du constituant, accepter la tutelle de son petit neveu, fils de feu Annet-Jean de Guimard, chevalier, seigneur de Puyfrançais et de Couziers (6 septembre).
- Contrat de mariage entre sieur François-Charles Glace, fils de François Glace, marchand, et de Marie Taupeau, sa femme, demeurant à Angoulême, paroisse de La Paine, d’une part ; et Marie de la Cour, fille aînée de feu Louis de la Cour, sieur de La Pigeardière, et de Thérèse de la Cour, sa veuve, demeurant au lieu de La Pigeardière, paroisse d’Anais, d’autre part (8 septembre).
- Constitution de 100 livres de rente par François-Antoine de Lhuillier, écuyer, seigneur de Chamarande, et Jeanne Dumas, sa femme, demeurant à Angoulême, au profit de dame Gabrielle Le Court, veuve non commune en biens de Jean-Amable-Paul de Malon, chevalier, seigneur de Croiche et autres lieux, chevalier des ordres royaux et hospitaliers de St-Lazare de Jérusalem et de Notre-Dame du Montcarmel, commissaire général des guerres de la généralité de Limoges, demeurant la dite dame de Malon à Paris, en la communauté des dames de St-Agnès, aux Plâtrières (28 septembre).
- Procès-verbal d’une caisse de chapeaux expédiée sur commande à François Puymoyen, marchand chapelier au faubourg St-Jacques de Lhoumeau, par le sieur Chabert du Craux et compagnie, négociants de la ville de Lyon, lesquels chapeaux se seraient trouvés n’être pas delà qualité convenue entre les parties (28 septembre).
- Inventaire des meubles, objets mobiliers, papiers et enseignements dépendant de la succession de Jean David de Boisinorand, en son vivant procureur en la sénéchaussée d’Angoumois, ce requérant Madeleine Villedary, sa seconde femme, ledit sieur de Boismorand décédé de la veille, laissant de son premier mariage avec Marguerite Clergeon, deux filles âgées, l’une de vingt ans environ, et l’autre de quatorze ans. A remarquer audit inventaire : une expédition en forme du contrat de mariage dudit sieur de Boismorand avec ladite Marguerite Clergeon, en date du 3 juin 1741, reçu Delage, notaire royal ; — une expédition pareillement en forme, du contrat de mariage du même avec ladite Devilledary, en date du 12 septembre 1753, reçu Deroullède, notaire royal (2 octobre et jours suivants).
- Transport par Pierre Bourdin, conseiller du Roi, juge magistrat en la sénéchaussée d’Angoumois, tant de son chef que comme exerçant les droits de dame Marie Tremeau, sa femme, d’une part ; aux religieuses du tiers-ordre de St-François de la ville d’Angoulême, représentées par dame Suzanne Normand du Sauveur, supérieure, Marguerite Prévérauld de Ste-Claire, vicaire, Marguerite de Paris de Stc-Agathe, procureuse, Catherine Ducluzeau de Jésus, Jeanne Valleteau de S^-Ursule et Catherine Benassis de la Croix, discrètes, composant le conseil de la communauté, d’autre part, de la somme de 1,101 livres 18 sous en principal due aux vendeurs comme cession-naires de Nicolas Tremeau, négociant de la ville d’Angoulême, leur beau père et père, par dame Anne Guionnet de S*-Germain, veuve de François Normand, écuyer, seigneur de Garat, comme tutrice des enfants mineurs dudit seigneur et d’elle (3 octobre).
- Procuration donnée par Elisabeth Pipaud, veuve de François Gilbert, vivant conseiller du Roi, élu en l’élection d’Angoulême, à l’effet de résigner entre les mains de monseigneur le chancelier, en faveur de François Roussel, juge sénéchal de Jurignac, Maumont et St-Germain, ledit état et office d’élu en l’élection d’Angoulême, dont le dit Gilbert était pourvu lors de son décès (22 octobre).
- Dissolution de société entre Marguerite Roger et Françoise Descordes qui, par acte sous signature privée, du 10 septembre 1746, avaient contracté une association de commerce (25 octobre).
- Prise de possession de la cure de Sl-Martin hors les murs d’Angoulême et St-Éloi, son annexe, par Etienne Thoumie, prêtre du diocèse d’Angoulême et vicaire de ladite paroisse, et ce en vertu de la résignation faite en sa faveur par Jacques Mioulle, dernier titulaire de ladite cure (30 octobre).
- Procuration donnée par Noël Limousin, écuyer, sieur d’Hauteville, conseiller du Roi, maire et capitaine de la ville d’Angoulême, à Jacques Descordes, procureur au présidial, à l’efiet de pour lui se transporter, le lundi suivant, à l’issue de la messe, en l’église St-Martial de ladite ville et le représenter en la délibération que les curé, fabriciens et paroissiens de ladite église sont appelés à prendre, en conséquence de l’ordonnance de l’intendant de la généralité (30 octobre 1762).

 E. 1807. (Liasse.) — 58 pièces, papier.

1762. — Caillaud, notaire royal à Angoulême. — Actes reçus par ce notaire, du 2 novembre au 31 décembre.

- Cautionnement de Junien Maulde, sieur de La Clavière, demeurant au bourg d’Hiersac, envers Jean-Jacques Prévôt, bourgeois de Paris, y demeurant, en l’hôtel des fermes du Roi, rue de Grenelle, paroisse St-Eustache, adjudicataire général des fermes vives, pour le privilège de la vente du tabac, les grandes et petites gabelles, domaines et gabelles de Franche-Comté et des Trois-Evêchés, entrées de Paris, aides, papiers et parchemins timbrés des provinces où les aides ont cours, marque d’or et d’argent, suifs de Paris, marque des fers, droits sur les huiles et savons, domaines de France, gabelles et domaines d’Alsace, domaines d’occident, contrôle des actes des notaires, petits scels, insinuations, centième denier, greffe, amortissement des francs-fiefs et droits y joints (2 novembre).
- Constitution de 100 livres de rente par Bernard et Jacques Leclerc, père et fils, maîtres armuriers de la ville d’Angoulême,, y demeurant ensemble, rue de Genève, paroisse St-André, au profit de Jean Thinon, fils aîné, avocat (2 novembre).
- Procuration donnée par demoiselle Marie de la Croix, fille majeure, demeurant à Angoulême, faubourg St-Jacques de Lhoumeau, à Jean Moreau, huissier audiencer en la juridiction consulaire de la même ville, à l’effet de pour elle recevoir de messire Élie Joumard des Achards (sic), chevalier, seigneur vicomte de Legé, La Conqueste et autres lieux, demeurant en son château, paroisse de « La Gemarie » (l’Age-Marie) en Périgord, les arrérages échus ou à échoir de la pension viagère de 300 livres par an due à la constituante par ledit seigneur de Legé, en vertu de la cession qui en a été faite par dame Marie-Anne de la Croix, vicomtesse de Legé, sœur de celle-là, femme séparée de biens et d’habitation dudit seigneur de Legé, suivant acte du 29 septembre 1759, reçu Bertrand, notaire royal (3 novembre).
- Contrat d’ingression dans la communauté du tiers-ordre de St-François de la ville d’Angoulême, pour demoiselle Marie de Guillemin, fille de messire Pierre de Guillemin, écuyer, sieur de Chaumont, et de défunte dame Marie de La Brousse (6 novembre).
- Vente, moyennant 30,000 livres, par demoiselles Jeanne et Marie David de Boismorand, filles mineures procédant sous autorité de justice, demeurant à Angoulême, d’une part ; à François-Alexandre Hospitel de Lhomandie, praticien, demeurant à La Chambre, paroisse de Verrières, et depuis plusieurs années en la ville d’Angoulême, d’autre part, savoir est de l’office de procureur en la sénéchaussée et siège présidial d’Angoumois, dont le sieur Jean David de Boismorand, leur père, était mort pourvu (8 novembre).
- Partage entre Jean Tardieu et Jeanne Caillaud, sa femme, Jean Caillaud, Philippe Robert, Marie David, François Goumard et Jeanne Mathieu, sa femme, tous meuniers, demeurant au Pontouvre, paroisse St-Jacques de Lhoumeau, d’une petite île sise près les moulins dudit village du Pontouvre (8 novembre).
- Vente, moyennant la somme de 6,400 livres, par Pierre Bareau, écuyer, sieur de Girac, Les Giraudières, La Prévosterie, Bourg-Charente et Fayolle, capitaine de cavalerie au régiment de la Reine, chevalier de St-Louis, et dame Thérèse-Radegonde Rambaud, sa femme, demeurant à Angoulême, d’une part ; à Charles-Jean Respingès du Pontil, ancien avocat et conseiller du Roi, administrateur de la manufacture des papiers à l’imitation de Hollande, demeurant aussi à Angoulême, paroisse St-Martial, d’autre part, savoir est du moulin à papier appartenant aux vendeurs du chef de ladite dame, appelé le moulin de Montbron, autrement de Brémont, avec les terres, près et vignes qui en dépendent, le tout situé dans les paroisses de St-Martin et de La Couronne (18novembre).
- Procès-verbal du terrain qui entoure les fourches patibulaires de la ville d’Angoulême, ce requérant Jean Brunet, officier pour l’exécution des sentences criminelles de la sénéchaussée d’Angoumois, demeurant à Angoulême, paroisse St-Martial, lequel dit et remontre que « quoi qu’il soit d’usage que dans toutes les villes du royaume où il y a des fourches patibulaires, il doit y avoir un terrain limité à vingt-deux toises en tout sens pour former une rotondité desdites fourches patibulaires, et que le terrain doit être renfermé de fossés, d’une manière que qui que ce soit n’y ait l’entrée n’y la liberté, que le requérant ; cependant, par un mépris à cette règle, les riverains propriétaires et jouissans des domaines adjassans auxdites fourches patibulaires ne laissent pas, depuis nombre d’années, à y commettre plusieurs voies de fait, soit par anticipation, soit autrement » contre quoi ledit requérant proteste (19 novembre).
- Bail à ferme, pour sept années et moyennant 800 livres l’une, par Jean-Louis, comte de Raymond, maréchal des camps et armées du Roi, demeurant au château d’Angoulême, à Jacques Babaud, cabaretier, et à Marguerite Guillot, sa femme, de la cantine dudit château, avec faculté d’y vendre en détail, par chaque année, jusqu’à soixante-douze barriques de vin, sans avoir à payer aucun droit d’aide ou d’entrée de porte, et vingt-quatre autres barriques en payant la moitié des susdits droits (15 décembre).
- Procès-verbal, à la requête de Marie-René, marquis de Montalembert, chevalier, seigneur de Maumont, Juignac et autres lieux, lieutenant général des provinces de Saintonge et d’Angoumois, d’anticipation faite sur une pièce de pré lui appartenant (9 décembre).
- Contrat de mariage entre Paul de Montalembert, chevalier, comte de Montalembert, seigneur de Maumont, Juignac, Saint-Germain, partie de la baronnie de Saint-Amant, Saint-Laurent, La Vigerie, Forgeneuve en Périgord, partie de la rivière de Touvre et autres lieux, fils majeur de feu Jacob de Montalembert et de dame Marie Vigier, demeurant à Angoulême, paroisse St-Antonin, d’une part ; et demoiselle Jeanne Ainslie, fille de haut et puissant seigneur Georges Ainslie, écuyer, seigneur de Piltovn en Ecosse et de Durfort en Médoc, et de dame Jeanne Anstruther, sa femme, ledit seigneur Ainslie fils de défunts Alexandre Ainslie, écuyer, et de dame Jeanne Gray, sa femme, en leur vivant demeurant à Edimbourg, et ladite dame Anstruther, fille de défunts chevalier Philippe Anstruther et dame Elisabeth de Hamilton, sa femme, ladite demoiselle Jeanne Ainslie bien et dûment autorisée du seigneur de Piltovn, son père, demeurant ordinairement à Bordeaux, paroisse de St-Remi, et de présent à Angoulême, d’autre part ; en faveur duquel mariage ledit futur époux se marie dans les biens et droits qui lui appartiennent, de toute nature et provenance, et ledit seigneur Georges Ainslie constitue en dot à ladite demoiselle future épouse, sa fille, la somme de 60,000 livres payée comptant, étant convenu que les futurs époux seront communs en meubles et conquêts immeubles, suivant la coutume d’Angoumois. Ont signé audit contrat : le comte de Montalembert, Jane Ainslie, le marquis de Montalembert, Geo. Ainslie, Ainslie Sandilands, Jeanne d’Anstruther, Montalembert de Cers, Ainslie fils, Ketty Ainslie, Pénélope Ainslie, Geo. Ainslie, Grâce Ainslie, Julie de Lubersac, Devezeau de Chasseneuil, d’Houville de Chasseneuil et autres (9 décembre).
- Vente par François Héraud, écuyer, garde du corps du Roi, demeurant à Angoulême, paroisse St-Martial, d’une pièce de pré sise en la paroisse d’Asnières (20 décembre).
- Vente, moyennant 4,000 livres, par Charles Terrasson, écuyer, sieur de Verneuil, La Pétillerie et autres lieux, et dame Marie-Marguerite Thenault, sa femme, comme fille et unique héritière de feu Honoré Thenault, bourgeois, son père, demeurant à Angoulême, d’une part ; à François Demay, procureur au présidial d’Angoumois, d’autre part, d’une maison avec écurie, le tout sis à Angoulême, rue des Cordonniers, paroisse St-André, à main gauche en allant du rempart à la halle du Minage, et confrontant par un côté à une maison appartenant auxdits seigneur et dame de Verneuil, et par l’autre côté à celle de monsieur de La Trésorière (22 décembre 1762).

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