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1608 - Québec fondé par Samuel Champlain et Pierre Dugua de Mons, saintongeais

lundi 14 janvier 2008, par Pierre, 8044 visites.

Champlain, après avoir soigneusement examiné en quel lieu l’on pouvoit fixer l’établissement que la Cour desiroit sur le Fleuve, se détermina pour celui où l’on a bâti la Ville de Québec ; nom formé, ou corrompu, de celui de Quebeio, ou Quelibec, que les Sauvages donnoient déjà au même Canton, & qui signifie dans leur Langue, Rétrécissement.

Dans une relation du XVIIIème siècle, l’histoire de la fondation de Québec, illustrée de cartes et gravures anciennes.

Source : Histoire générale des voyages, ou Nouvelle collection de toutes les relations de voïages par mer et par terre, qui ont été publiées jusqu’à présent dans les différentes langues de toutes les nations connues.- Prévost – Didot - 1757 - Books Google

L’orthographe originale a été refpectée, à une feule exception : les "f" de la typographie du XVIIIème fiècle ont été remplacés par la lettre "s"C’est, de façon systématique, la méthode employée sur ce site pour tous les documents présentés en version d’origine.. C’eft plus lifible ainfi ...

Carte de la Baie d’Hudson - 1757

 

Esquimau de la Baie d’Hudson
Gravure de 1757

 

Carte de l’Acadie - 1757
Emplacement de Port Camceau ou Canceau

 

Esquimaux de la Baie d’Hudson
Gravure de 1757

 

Carte de la Gaspésie - 1757

 

Carte du fleuve Saint Laurent - 1757

 

Carte de la région des Grands Lacs
1757

On vit naître presqu’aussitôt à Rouen, sous la protection du Commandeur de Chatte, Gouverneur de Dieppe, une Compagnie de Marchands, avec lesquels plusieurs personnes de distinction entrèrent en Société. Ils firent un armement, dont la conduite fut confiée à Pontgravé, qui avoit obtenu du Roi des Lettres Patentes, pour continuer les Découvertes dans le Fleuve du Canada & pour y faire des Etablissemens. Dans ces circonstances, Samuel de Champlain, Gentilhomme de Saintonge & Capitaine de Vaisseau, étant arrivé des Indes Occidentales où il s’étoit fait de la réputation, le Commandeur de Chatte lui proposa de partir sur la Flotte Marchande. Il y consentit, avec l’agrément du Roi. La navigation fut assez heureuse. On s’arrêta peu à Tadoussac, où les Vaisseaux demeurèrent à l’ancre ; mais Pontgravé & Champlain, s’étant mis dans un Bateau léger avec cinq Matelots, remontèrent le Fleuve jusqu’au Sault de Saint-Louis, dernier terme du Voïage de Cartier. Le silence que Champlain garde sur la Bourgade d’Hochelaga, semble marquer qu’elle ne subsistoit plus.

A leur retour en France, ils trouvèrent de Chatte mort & sa Commission de Chef de la Compagnie donnée à Pierre de Guat, sieur de Monts, Saintongeois, Gentilhomme ordinaire de la Chambre & Gouverneur de Pons, qui avoit d’ailleurs obtenu le Commerce exclusif es Pelleteries, depuis les quarante degrés de Latitude du Nord jusqu’aux cinquante-quatre, avec le droit d’accorder des Terres jusqu’aux quarante-six, & des Lettres Patentes de Vice-Amiral & de Lieutenant-Général dans toute cette étendue de Païs. De Monts étoit Calviniste ; & le Roi lui permettoit, pour lui & pour les siens, l’exercice de sa Religion en Amérique, suivant l’usage établi dans le Roïaume. De son côté, il s’étoit engagé à peupler le Païs ; avec cette promesse, singulière pour un Protestant, d’y établir la Religion Catholique parmi les Sauvages. On le représente comme un honnête homme, qui avoit du zèle pour l’Etat, & toute la capacité nécessaire à son entreprise ; mais il paroît qu’il fut malheureux, & que son Privilège exclusif lui aïant fait des jaloux, il fut toujours mal servi. Comme il avoit conservé la Compagnie formée par son Prédécesseur, il l augmenta de plusieurs Négocians des principaux Ports de France. Tant de forces réunies le mirent en état de faire un armement, plus considérable qu’aucun de ceux qui avoient précédé le sien. Il étoit composé de quatre Vaisseaux, dont l’un étoit destiné à faire la traite des Pelleteries à Tadoussac. Pontgravé eut ordre de conduire le second à Camceau, & de croiser delà dans tout le Canal qui sépare l’Ile Roïale de celle de Saint Jean, pour écarter ceux qui entreprendroient quelque Commerce, avec les Sauvages, au préjudice de la Compagnie. De Monts, accompagné de plusieurs Volontaires, de Champlain, de Biencour, & de Poutrincour, qu’il fit ensuite son Lieutenant, conduisit les deux autres Navires en Acadie.

On partit du Havre de Grâce le 7 de Mars 1604 ; & le 6 de Mai, de Monts arriva dans un Port de cette Peninsule, qui borne l’Amérique au Sud Est. Il y trouva un Vaisseau François que les défenses n’avoient point empêché d’y aller faire la Traite : il ne balança point à le confisquer, en vertu de son Privilege exclusif ; mais pour dédommager le Capitaine, qui se nommoit Rossignol, par une faveur plus glorieuse qu’utile, il donna son nom au Port. Un autre, dans lequel il alla mouiller immédiatement fut nommé le Port an Mouton, parce qu’un de ces Animaux s’y noïa. Il y passa plus d’un mois, tandis que Champlain visitoit toute la Côte dans une Chaloupe, pour chercher un endroit propre à l’Etablissement. On observe qu’il auroit pu s’épargner une si longue recherche, puisqu’il se trouvoit entre Camceau & la Haive, les deux meilleurs Ports de l’Acadie, & les mieux situés pour le Commerce : mais il ne s’y arrêta point ; il n’entra pas même dans le Port Roïal, ni dans la Baie Françoise, ni dans la Rivière de Saint Jean. Il s’avança vingt lieues plus loin, jusqu’à une petite Ile, où de Monts, qui s’y rendit peu de tems après, résolut de s’établir. Elle reçut le nom d’Ile de Sainte Croix. Comme elle n’a qu’une demie-lieue de circuit, elle fut entièrement défrichée, & les grains qu’on y sema rapportèrent fort abondamment. Cependant on ne fut pas longtems à reconnoitre qu’on auroit pu faire un meilleuг choix. A l’arrivée de l’Hiver, on se trouva sans bois & sans eau douce. Les chairs salées, auxquelles on fut bientôt réduit, & l’eau de nége fondue qu’on prit le parti de boire pour s’épargner la peine d’en aller chercher d’autre dans le Continent, produisirent le Scorbut, qui fit de grands ravages. Enfin, la navigation ne fut pas plutôt libre, que de Monts se hâta de chercher un séjour moins incommode.

II prit sa route au Sud, & rangea la Côte, qui court Est & Ouest, l’espace de quatre vingt lieues, depuis la Rivière Saint Jean jusqu’au Kinibequi ; puis Nord & Sud jusqu’à une Pointe que Champlain, dans les courses qu’il avoit faites pendant l’Hiver, avoit nommée Malebarre, parce que sa Barque avoit couru risque d’y échouer. Il en avoit même pris possession pour la France, aussi bien que du Cap Cod, ou Cap Blanc, qui est au-delà ; ce qui n’empêcha point, comme on l’a vu dans l’article précédent, que les Anglois ne s’y établissent bientôt. Vers la moitié du chemin de Sainte Croix à la Rivière de Kinebeki, on rencontre celle de Pentagouet, qui traverse par le milieu ce qu’on nommoit le Norimbegue, & qu’on a représenté longtems comme une belle & puissante Province, quoiqu’il n’y ait jamais eu que quelques Villages d’Etchemins, assez mal peuplés. De Monts n’aïant pu trouver, dans un si long espace, aucun lieu qui lui convînt, prit le parti de retourner à Sainte Croix, où Pontgravé vint le joindre. Ils trouvèrent cette Habitation en si mauvais état, que de Monts se confirmant dans la résolution de la transférer, prit celle de retourner vers l’Acadie. Ce fut alors qu’étant entré avec Pontgravé, dans un Port, qu’il nomma Port Roïal, il le trouva si convenable à ses vues, qu’il résolut sur le champ d’y transportes sa Colonie. Ponrgravé, qu’il créa son Lieutenant, fut chargé de cette Commission.

On observe, dans la Description de Port-Roïal, qu’il n’a qu’un défaut, sans lequel il seroit un des plus beaux Ports du monde ; c’est la difficulté d’y entrer & d’en sortir. La force des Courans & de la Marée ne permet d’y faire entrer qu’un seul Navire à la fois ; encore faut-il qu’il y entre la Poupe en avant, avec des précautions infinies. On ajoute que les Brouillards y sont fort fréquens. Sa longueur est d’environ deux lieues, sur une grande lieue de large. Il contient, presqu’au centre du Bassin, une petite île qu’on a nommée l’Ile aux Chevres, dont les Vaisseaux peuvent approcher de fort près. On n’y trouve, nulle part, moins de quatre à cinq brasses d’eau, & l’entrée en a dix huit. Le fond y est excellent, & les Navires y sont à l’abri de tous les vents. L’extrémité du Port offre une Pointe qui s’avance entre deux Rivières, & qui ne manque point d eau pour les Chaloupes. Le climat y est tempéré, l’Hiver moins rude qu’en d’autres parties de la Côte, la chasse abondante & le Païs agréable. Ce sont de vastes Prairies environnées de grandes Forêts, & toutes les Terres y sont fertiles. Du Port Roïal à la Rivière S. Jean, on compte deux lieues ; & cette traverse fait la largeur de la Baie Françoise, qui n’a pas moins de profondeur.

L’entrée de la Rivière de Saint Jean est plus difficile encore, que celle du Port Roïal. On recommande aux Navigateurs de prendre sur la droite, sans approcher trop des terres. Ils rencontrent, à la portée du Canon un Rapide, sur lequel les Chaloupes & les Barques mêmes peuvent passer en haute Marée, mais à la chute duquel il se trouve une fosse d’environ quatre cens pas de circuit, fort remarquable autrefois par un grand arbre qu’on y voïoit debout, & qui sembloit flotter, quoique la violence du courant ne le fît jamais changer de place. Il paroissoit de la grosseur d’une Barrique ; mais la Mer le couvrait quelquefois, pendant plusieurs jours. Il sembloit tourner aussi, comme sur un pivot ; car on ne le voïoit pas toujours d’un même côté. Les Sauvages lui rendoient une sorte de culte, en y attachant des peaux de Bêtes ; & lorsqu’ils étoient en route, ils regardoient comme un mauvais augure, de ne pas l’apercevoir. Cette Rivière est une des plus grandes du Païs. Ses bords sont couverts de beaux Chênes, & de plusieurs sortes d’arbres dont le bois est estimé ; surtout de Noïers, dont le fruit est triangulaire & de très bon goût, avec cette autre propriété, qu’il s’ouvre difficilement s’il n’est présenté au feu. On trouve aussi, sur la Rivière de Saint Jean, des Vignes dont le raisin est fort gros, la peau dure & épaisse, & le goût délicieux.

Pontgravé prit moins de goût que de Monts pour le Port Roïal, mais Poutrincour, à qui ce lieu plut aussi, dans le dessein où il étoit de s’établir en Amérique avec sa Famille, en demanda la concession, & n’eut pas de peine à l’obtenir. Elle lui fut accordée par de Monts, en vertu du pouvoir dont il étoit revêtu, & confirmée ensuite par des Lettres Patentes ; mais aïant tourné son attention à la Traite plus qu’à la culture des Terres & à la solidité de son Etablissement, cette faute lui coûta cher. II s’embarqua vers l’Automne, pour aller prendre sa Famille en France, avec de Monts, qui étoit rappellé par les plaintes des Pêcheurs de tous les Ports, & par la facilité de la Cour à les écouter. Un Mémoire présenté au Conseil, avoit fait craindre que les Privilèges exclusifs ne fussent nuisibles au Commerce de la Pêche ; & de Monts eut le chagrin, à son arrivée, de voir révoquer le sien, qui devoit durer encore deux ans.

Cependant, loin de perdre courage, il fit un nouveau Traité avec Poutrincour, & lui fit armer à la Rochelle un Vaisseau, qui mit à la voile le 13 de Mai 1606. Outre plusieurs François de distinction, Poutrincour fut accompagné de Marc l’Escarbot, Avocat au Parlement de Paris, d’un mérite connu, & son Ami particulier, à qui la seule curiosité de voir l’Amérique faisoit quitter sa Patrie. La Relation qu’il a publiée de son Voïage, & son Histoire de la Floride Françoise l’ont mis dans un rang également distingué entre les Voïageurs & les Ecrivains.

L’absence de Poutrincour avoit été si longue qu’elle avoit fait craindre aux nouveaux Habitans du Port Roïal de se voir abandonnés. Pontgravé, qui les commandoit, n’avoit rien épargné pour soutenir leur confiance ; mais, à la fin, découragé lui même par la disette des vivres, il s’étoit embarqué avec tout son monde pour reprendre la route de France, & n’avoit laissé dans le Fort que deux Hommes, qui avoient consenti à demeurer seuls parmi les Sauvages, pour garder les effets qui ne pouvoient être transportés. Il étoit encore presqu’à la vue de la Baie Françoise, lorsqu’il apprit par une Barque l’arrivée de Poutrincour à Camceaux. Cette nouvelle le fit retourner à Port Roïal, où Poutrincour s’étoit déjà rendu sans qu’ils eussent pu se rencontrer : sur quoi l’on fait observer que pour aller de Port Roïal à Camceaux, la route est entre le Continent & l’Ile longue ; au lieu que pour aller de Camceaux à Port Roial, les Courans obligent de prendre la pleine Mer. L’abondance aïant recommencé dans la Colonie, on ne pensa plus qu’à s’y fortifier. Champlain vouloit continuer les découvertes ; mais la saison avancée ne lui permit point de faire plus de dix ou douze lieues au-delà de Malebarre. La culture des Terres eut plus de succès. Tous les grains, qui furent semés aux environs du Port Roïal, fructifièrent au delà des espérances.

Mais, dans cet intervalle, de Monts achevoit de perdre les siennes en France. Ses Ennemis parvinrent à lui faire ôter absolument sa Commission, sans autre dédommagement qu’une somme de six mille livres, à prendre sur les Vaisseaux qui feroient le Commerce de la Pelleterie. Champlain l’accuse d’être tombé, à peu près, dans les mêmes fautes que ses Prédécesseurs. Une dépense de quatre ou cinq mille livres, dit-il, auroit pu lui faire reconnoitre tout d’un coup un Poste avantageux, pour y jetter les fondemens de sa Colonie ; & rien ne l’eut empêché de s’y maintenir avec succès, sans avoir recours à cet odieux Privilège qu’il n’avoit jamais dû se promettre de conserver longtems. Il semble que le lieu, où il deyoit s’arrêter, étoit Camceaux, qui est la tête de l’Acadie, & dans une situation propre à recevoir, en toutes saisons, des secours de France. C’est un Havre d’environ trois lieues de profondeur, composé de plusieurs îles, dont la plus grande, qui est au milieu des autres, n’a pas moins de quatre lieues de circuit. Le terrein en est fertile riche en bois, & bien arrosé. Elle forme deux anses, où le mouillage est très sûr ; & dans le Continent, qui en est fort proche, il se trouve une Rivière nommée la Riviere aux Saumons, où ce Poisson est dans une prodigieuse abondance. Une autre précaution que de Monts négligea, fut de se pourvoir de semences, qu’il auroit emploiées en arrivant, & de quelques Bestiaux qui auroient aisément multiplié dans un Païs si fertile. Ainsi le succès de son Entreprise n’auroit pas dépendu des Navires de France, dont il devoit prévoir les retardemens ; & le seul établissement d’une Pêche fixe auroit été capable de l’enrichir.

L’année suivante, il eut le crédit de se faire rétablir dans son Privilège, mais à condition qu’il entreprendroit un Etablissement dans le Fleuve de Saint Laurent. Sa Compagnie n’avoit pas renoncé à ses services. Il paroît que n’aïant en vue que le Commerce des Pelleteries, elle avoit pris seulement le change, & que cet objet lui fit abandonner l’Acadie. Elle équipa deux Navires à Honfleur. Champlain & Pontgravé, auxquels ils furent confiés, reçurent ordre d’aller faire la Traite à Tadoussac, pendant que de Monts solliciteroit de nouvelles faveurs. Elles ne lui furent point accordées ; ce qui ne l’empêcha point d’envoïer un des Navires dans le Fleuve Saint Laurent : mais s’appercevant bientôt que son nom nuisoit à ses Associés, il prit enfin le parti de se retirer. En effet, lorsqu’ils eurent cessé de l’avoir à leur tête, le Privilège leur fut rendu ; mais des Marchands qui n’avoient pas d’autre objet que de remplir leurs coffres pensoient aussi peu à faire un nouvel Etablissement, qu’à soutenir celui qui dépérissoit dans l’Acadie.

Cependant Champlain, moins esclave du Commerce, après avoir soigneusement examiné en quel lieu l’on pouvoit fixer l’établissement que la Cour desiroit sur le Fleuve, se détermina pour celui où l’on a bâti la Ville de Québec ; nom formé, ou corrompu, de celui de Quebeio, ou Quelibec, que les Sauvages donnoient déjà au même Canton, & qui signifie dans leur Langue, Rétrécissement, parceque le Fleuve s’y rétrécit jusqu’à n’avoir plus qu’un mille de large ; quoique dix lieues au dessous il reprenne encore quatre ou cinq lieues de largeur. On compte, de là, vingt lieues jusqu’à la Mer. Champlain y étant arrivé le 3 de Juillet 1608, y construisit quelques Barraques, & s’attacha aussi-tôt à faire défricher les Terres. Ainsi c’est à cette année qu’on peut rapporter la premiere fondation de Québec.

Messages

  • Le saintongeais Pierre Dugua de Mons, lieutenant général de la Nouvelle-France était le patron de Samuel de Champlain. Il est né à Royan vers 1560. Le roi Henri IV lui conféra son titre avec la charge de fonder une colonie en Amérique du Nord à condition pour Dugua d’en assumer tous les frais. En contrepartie, il obtenait du roi le monopole de la traite des fourrures au Canada de manière à pouvoir financer les coûts énormes de l’audacieuse et lointaine entreprise. Il a investi environ 100 000 livres dans l’exploration en vue de faire la traite des fourrures au Québec, ce qui fait de lui un cofondateur fort crédible !

    Quel fut le rôle véritable de Champlain, et surtout, pourquoi le nom Dugua de Mons ne se retrouve-t-il pas dans les manuels d’histoire canadiens ? Qu’est-ce que Samuel de Champlain a de plus que Pierre Dugua de Mons ? Les historiens se prononcent en émettant une probabilité : le clergé catholique a voulu favoriser Champlain, né à Brouage de confession catholique, au détriment de Dugua de Mons, parce qu’il était protestant ? Il était, selon certains chercheurs, scandaleux d’être protestant dans les années 1600 en France, mais ces deux saintongeais, l’un protestant et l’autre catholique, ont du collaborer pour fonder Québec...

    Qui plus est, sans l’acceptation des authoctones, il n’y aurait jamais eu de Nouvelle-France. Ces derniers avaient le pouvoir d’anéantir ces quelques arrivants français dès leur installation à Québec. Scorbut, commerce des fourrures et permission d’explorer le territoire sont dans la balance.

    Les livres d’histoire du Canada devront désormais tenir compte de ces faits.

    • Bonjour,

      En effet il est important de citer Pierre DuGua de Mons qui fût Gouverneur de Pons de 1610 à 1618 et qui fût inhumé dans sa Propriété tout près de Pons ( voir photos sur mon site )

      En 2004 à l’initiative de la Municipalité et des AGCF de Poitiers, Mme Germe-Clerté Jeannine Présidente des AGCF dévoila aux Côtés du Maire de Pons une Plaque Commémorative en Hommage à Pierre DuGua de Mons et une autre fût dévoilée au Gua.

      Ces deux Hommes et bien d’autres ont participé à l’Histoire de Nouvelle-France et c’est ainsi que l’on a beaucoup de Cousins Acadiens et Québécois là-bas et c’est formidable .

      Amitiés Acadiennes de Charente-Maritime,

      Marie-Christine GERME (Membre AGCF de Poitiers et Descendante Acadienne Boudrot-Daigle de la Ligne Acadienne en Poitou)

      http://pagesperso-orange.fr/Poitou-...

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