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Mailloux ou Maillou, une famille de Brie-sous-Matha, émigre au Québec vers 1670 - Chronique et généalogie

lundi 14 août 2006, par Pierre, 18522 visites.

A la fin du 17ème siècle, plusieurs habitants de Brie-sous-Matha ont émigré au Québec. C’est en particulier le cas de deux frères, Michel et Pierre MAILLOU (ou plus tard MAILLOUX), dit Desmoulins.

Il m’a paru intéressant de rapprocher les données généalogiques venant des registres paroissiaux de Brie-sous-Matha de celles que les descendants canadiens retiennent pour leur généalogie.

Un exercice qui suscite des questions à ce jour sans réponse, et qui laisse demeurer plusieurs zones d’ombre.

La chronique de descendance, établie sur 7 générations à partir des données trouvées dans les registres paroissiaux de la paroisse Saint-Pierre de Brie-sous-Matha, est complétée par de nombreux documents :
- photos des actes de baptême et mariage dans les registres paroissiaux de Brie
- biographie de Pierre Maillou dit Desmoulins
- biographie de Michel Maillou
- biographie de Jean-Baptiste Maillou dit Desmoulins
- liens vers un site québécois.

Les habitants actuels de Brie-sous-Matha sont fiers de cet héritage, qui a toujours suscité de nombreux échanges d’informations, des contacts et des visites de Brie par ces lointains cousins qui y sont volontiers et souvent accueillis.

Les généalogistes trouveront au bas de la page :
- un fichier au format gedcom contenant la base de données généalogiques qui a servi à créer cette chronique,
- un fichier au format pdf dans lequel est présenté l’arbre généalogique descendant sur 7 générations. (utiliser la fonction zoom pour agrandir l’image)

Les contributions à cette page sont très attendues : données généalogiques complémentaires, commentaires, articles, photos... etc.

Vous pouvez utiliser le forum en bas de cette page ou l’onglet "Contact" en haut de page.

 Génération 1

 ? MAILLOU voit le jour vers 1560 de parents non connus.

Il aura deux enfants dont la mère n’est pas connue :
- Michel et
- André.

 Génération 2

1

Michel MAILLOU voit le jour vers 1580, vraisemblablement à Louzignac (17). Il est le fils de ? MAILLOU.

Il épouse Louise PARENTEAU, la fille de parents non connus. Ce couple aura deux enfants :
- Jacques né vers 1607.
- Michel né en 1613.

2

André MAILLOU voit le jour vers 1580, vraisemblablement à Louzignac (17). Il est le fils de ? MAILLOU.

Il épouse Jeanne BOISLARD, la fille de parents non connus. Ce couple aura cinq enfants :
- Pierre né en 1611.
- Marie née en 1614.
- Jeanne née en 1619.
- Mathurine ou Madeleine née en 1621.
- Jean né vers 1627.

 Génération 3

1.1

Jacques MAILLOU voit le jour en 1607 (c).
Il est le fils de Michel MAILLOU et de Louise PARENTEAU.
cette naissance n’est pas mentionnée sur les registres de Brie. Il est peut-être né à Louzignac (17).

Jacques sera laboureur à bras.

Il épouse Jeanne ARNAUD, la fille de parents non connus.
Ce couple aura six enfants :

14/06/1633 - Acte de baptême de Jeanne Maillou à l’église St Pierre de Brie-sous-Matha

- Jeanne née le 14 juin 1633. (image acte de baptême - à noter sur cet acte la signature de Louis Frétard, seigneur de Gadeville, à retrouver sur d’autres pages de ce site)
- Pierre né le 10 novembre 1635. Cette date retenue par les généalogies québécoises pose problème, compte tenu de la date de naissance de Jean, ci-dessous. Voir plus loin au 1.1.2..
- Jean né en 19 novembre 1635. (image de l’acte de baptême plus loin)
- Jacques né le 15 juin 1638.
- Michel né le 1 décembre 1641.
- Marie née le 16 août 1644.

Jacques MAILLOU est décédé le lundi 5 avril 1677, à l’âge de 70 ans, à Brie sous Matha (17).

1.2

Michel MAILLOU voit le jour le mardi 17 septembre 1613 à Louzignac (17).
Il est le fils de Michel MAILLOU et de Louise PARENTEAU. Son frère vivant est Jacques (né en (c) 1607).

2.1

Pierre MAILLOU voit le jour le dimanche 4 décembre 1611 à Brie sous Matha (17).
Il est le fils d’André MAILLOU et de Jeanne BOISLARD.

2.2

Marie MAILLOU est née le mardi 25 mars 1614 à Brie sous Matha (17).
Elle est la fille d’André MAILLOU et de Jeanne BOISLARD. Son frère vivant est Pierre (né en 1611).

2.3

Jeanne MAILLOU est née le lundi 29 avril 1619 à Brie sous Matha (17).
Elle est la fille d’André MAILLOU et de Jeanne BOISLARD. Ses frères et soeurs vivants sont : Pierre (né en 1611), Marie (née en 1614).

Elle épouse avant 1637 Pierre BREJON, le fils de parents non connus. Ce couple aura un enfant :

Le 10 février 1637 naît son fils Louis. Jeanne a 17 ans.

2.4

Mathurine ou Madeleine MAILLOU est née le jeudi 18 novembre 1621 à Brie sous Matha (17).
Elle est la fille d’André MAILLOU et de Jeanne BOISLARD. Ses frères et soeurs vivants sont : Pierre (né en 1611), Marie (née en 1614), Jeanne (née en 1619).

Elle épouse Jean CHARPENTON, le fils de parents non connus. Il n’y a pas d’enfants connus pour ce couple.
Ils se marient le dimanche 14 novembre 1649 à Brie sous Matha (17).

2.5

Jean MAILLOU voit le jour vers 1627 à Brie sous Matha (17).
Il est le fils légitime d’André MAILLOU et de Jeanne BOISLARD. Ses frères et soeurs vivants sont : Pierre (né en 1611), Marie (née en 1614), Jeanne (née en 1619), Mathurine ou Madeleine (née en 1621).

Jean MAILLOU est décédé le vendredi 8 mai 1693, à l’âge de 66 ans environ, à Brie sous Matha (17).

 Les curés de la paroisse Saint-Pierre de Brie-sous-Matha au 17ème siècle

J. NICOLLE < 1602 1616 Premier curé mentionné dans les registres paroissiaux
GASCHET 1616 1622
DAMBOYRAS 1622 1632
Jehan AYRAUD 1632 1651
Charles DUGAST 1651 1653
DAIGNE 1653 1654
Mathieu DECHEUREUSE 1654 1664 Probablement Dechevreuse, le u et le v étant souvent écrits de la même manière à cette époque
MOREAU 1664 1671
LAROZE 1671 < 1710

 Génération 4

1.1.1

Jeanne MAILLOU est née le mardi 14 juin 1633 à Brie sous Matha (17).
Elle est la fille de Jacques MAILLOU, laboureur à bras, âgé de 26 ans et de Jeanne ARNAUD.

Elle épouse Michel BASTARD, le fils de parents non connus. Leur mariage religieux est célébré le dimanche 25 novembre 1657 à Brie sous Matha (17).
c’est de ce mariage que vient le surnom de Maillole donné à cette branche des Bastard qui se sont éteints à Brie avec Jean Bastard Maillole en 1911.

Ce couple aura trois enfants :
- Françoise, baptisée le 16 mars 1659 - Acte de baptême : "le seiziesme jour de mars mil six cent cinquante neuf a esté baptizée Françoise Bastard fille naturelle et légitime de Michel Bastard et Jeanne Maillou ses père et mère et a esté son parrin Mre Mathieu ? sergent royal et sa maraine Françoise de Pontoise et a esté baptisée par moy Mathieu de Chevreuse prebstre curé de ladicte paroisse de Brie"
- Jean né à une date inconnue.
- Pierre né à une date inconnue.

Le 2 février 1660 à Brie, Jeanne MAILLOU est marraine de baptême de Michel MAILLOU fils de son frère Michel MAILLOU et de Jeanne MERCIER.

Son père Jacques meurt le 5 avril 1677, Jeanne a 43 ans.
Avant 1710 son époux Michel meurt, Jeanne a moins de 76 ans.
Jeanne MAILLOU est décédée le mardi 28 octobre 1710, à l’âge de 77 ans, à Brie sous Matha (17).

1.1.2

Pierre MAILLOU dit Desmoulins voit le jour le ? voir ci-dessous à Brie sous Matha (17).

Il est le fils de Jacques MAILLOU, laboureur à bras, âgé de ? ans et de Jeanne ARNAUD. Sa sœur vivante est Jeanne (née en 1633).

Date de naissance de Pierre Maillou dit Desmoulins


La naissance de Pierre Maillou n’est pas mentionnée dans les registres paroissiaux de Brie-sous-Matha dont nous disposons aujourd’hui.

Plusieurs dates sont mentionnées dans les généalogies canadiennes :

- 1631 : date qui figure dans un livre canadien sur la généalogie Mailloux, sans indication de source.

- samedi 10 novembre 1635 : cette date pose le problème suivant. Elle signifierait que Pierre Maillou serait né 9 jours avant son frère Jean, dont les dates de naissance et de mariage à Brie avec Antoinette Petit sont connues (registres paroissiaux de Brie).

Dans l’attente de précisions sur les sources (acte) de ces dates, elles constituent des hypothèses.

Visiteur, peux-tu aider à trouver une réponse à cette question ?

 Pourquoi le surnom "desmoulins" a-t-il été donné à Pierre Maillou ?

Nous n’en connaissons pas la raison exacte, mais on peut en avancer une, pas trop fantaisiste, à partir de ce qui existait à Brie autrefois.

Il y avait dans cette paroisse au moins 4 moulins à vent et deux moulins à eau.

Une pièce de terre, mentionnée sur le cadastre de 1840, s’appelle "les moulins de Brie", et des moulins y sont dessinés.

Peut-être Pierre Maillou habitait-il à proximité de cette parcelle, peut-être la cultivait-il ?

Leur situation sur la carte et leur position par rapport au bourg de Brie.

Les 2 moulins à eau étaient situés sur le ruisseau dit "le Ru", qui sort de la fontaine de Brie, à quelques centaines de mêtres de celle-ci.

Pour en savoir plus, voir le site de Brie-sous-Matha

Pierre sera sabotier.

Engagé par un contrat de Fabien Marot, capitaine du vaisseau La Vierge, signé le 13 mars 1657, il quitte La Rochelle pour la Nouvelle-France.

Compte tenu de ce qui est connu à ce jour des mouvements de navires de 1657, on peut considérer comme établi qu’il a débarqué à Québec le 27 mai 1657, au terme d’une navigation qui durait environ deux mois.

Les vaisseaux qui ont fait la traversée entre La Rochelle et la Nouvelle-France en 1657.

Année Nom du navire Arrivée à Québec Départ pour la France
1657 La Vierge 27 mai 31 juillet
Le Taureau 27 juin 26 septembre
Vaisseau Nantois 29 juillet
Les Armes d’Amsterdam 20 août 15 octobre
Vaisseau de Dieppe 18 septembre

Source : Michel Langlois - Renseignements aimablement fournis par Eric Mailloux

Il épouse Anne DELAUNAY, la fille de Louis DELAUNAY et de Marguerite CAZALEDE.
A noter qu’Anne a été baptisée le 20 juillet 1635 au Temple protestant de La Rochelle.

Commentaire : aucune information connue à ce jour ne permet de savoir quelles ont été les raisons du départ de ces familles vers la Nouvelle France. L’information sur le baptême protestant d’Anne Delaunay n’est pas suffisante pour fournir une explication, mais il est tout à fait certain que les persécutions religieuses de cette époque ont constitué un des motifs de l’émigration.

Ils se marient le dimanche 23 octobre 1661 à Québec. Ce couple aura sept enfants :

- Le 25 mai 1663 naît son fils Joseph. Pierre a 27 ans.
- Le 29 mars 1666 naît son fils Noël. Pierre a 30 ans.
- Entre 1667 et 1670 naît son fils Jean. Pierre a 31 ans au moins.
- Le 29 novembre 1670 naît sa fille Anne. Pierre a 35 ans.
- Le 16 juin 1673 naît sa fille Marie. Pierre a 37 ans.
- Le 12 janvier 1676 naît son fils Pierre. Pierre a 40 ans.
Son père Jacques meurt le 5 avril 1677, Pierre a 41 ans.
- Le 30 juillet 1679 naît sa fille Marie, qui meurt le surlendemain. Pierre a 43 ans.

Pierre MAILLOU dit Desmoulins est décédé le mardi 9 juin 1699, à l’âge de 63 ans, à Québec.
Il est inhumé le 16 juin 1699 à Québec.

 Biographie de Pierre Maillou dit Desmoulins par Thomas J. Laforest

tirée de " Our French-Canadian Ancestors " Volume 29- Chapter 14- Page 139 1-19-00

New France welcomed two immigrants bearing the last name of Mailloux, Michel and Pierre. Two brothers from Brie-sous-Matha, today, in the Canton of Matha, the Arrondisement of Saint-Jean d’Angely, the Department of La Charente-Maritime, formerly Saintonge. They were the sons of the merchant Jacques Mailloux and Suzanne Arnaud.
Michel and Pierre were baptized, at the church dedicated at Saint-Pierre. Michel, on the first of December 1641 and Pierre, on the November 10, 1635, under the first name of Jean. They had two known sisters. Suzanne, who was born, on June 14, 1633 and Marie, who came into the world, on September 4, 1644.
Michel was married, in his native village, on February 9, 1659, to Jeanne Mercier, in the presence of the curate Mecheureuse. Michel and Jeanne came to Canada about 1669. As proof, Michel was confirmed, at Quebec, on April 8, 1670. In the census of 1681, the couple was living, in the Seigneurie of La Durantaye. Responsible for eight daughters, Michel did not leave his family name to descendants.
The life of the elder brother, Pierre Mailloux, holds our attention in this chapter.
La Nouvelle France a accueilli deux émigrants portant le nom de Mailloux, Michel et Pierre. Deux frères de Brie-sous-Matha, aujourd’hui dans le canton de Matha, arrondissement de St Jean d’Angély, département de Charente-Maritime, jadis Saintonge.
Ils étaient les fils du marchand Jacques Mailloux et de Suzanne Arnaud. Michel et Pierre furent baptisés dans l’église dédiée à Saint-Pierre. Michel, le 1er décembre 1641 et Pierre le 10 novembre 1635, sous le prénom de Jean [1]. Ils avaient deux soeurs connues, Suzanne, née le 14 juin 1633, et Marie, qui vint au monde le 4 septembre 1644.
Michel s’était marié dans son village d’origine, le 9 février 1659, avec Jeanne Mercier, en présence du curé Mecheureuse [2]. Michel et Jeanne vinrent au Canada vers 1669. Comme preuve, Michel fut confirmé, à Québec, le 8 avril 1670. Dans le recensement de 1681, le couple habitait dans la seigneurie de La Durantaye. Père de 8 filles, Michel ne transmit pas son nom de famille à ses descendants [3]

La vie du frère aîné, Pierre Mailloux, retient notre attention dans ce chapitre.
- QUEBEC
In France, Fabien Marot, was the Captain of the 150 ton ship LA VIERGE, hired Pierre Mailloux, on March 13, 1657, in the name of the Sieurs Antoine Lucas and Michel Jambon, to serve, in Canada. His promised salary for three years was 72 livres annually. The ship left La Rochelle, in April. It docked, at the port of Quebec, on Sunday, May 27, 1657, under the command of the same Fabien Marot. At the first opportunity, Pierre registered, his indenture contract, of March 13, in the records, of the Notary Guillaume Audouart, of Quebec.
It is possible to cite Pierre’s work schedule until the end of 1660. On December 27, of that year, Pierre dit Desmoulins, brought an arpent, of frontal land, on the boundary line, which separates the concession, in the village of Fargy, in the said Beauport. The purchase was made from Michel Belanger, probably Michel Belanger dit Le Prince, originally from Saint-Jean d’Angely, in Saintonge. Pierre promised to pay 40 livres tournois, when the ship comes back next year, in 1661. The witnesses to this purchase were Rene Dubois, Pierre Marcoux and Jean Crete. The latter signed with the large initials in the presence of the Notary Paul Vachon.
Thus it was that, Pierre Mailloux became a resident of Beauport. No one has yet been able to figure out from where the surname Desmoulins (of the mill) came from.
En France, Fabien Marot, capitaine du navire La Vierge du port de 150 tonneaux, engage le 13 mars 1657, au nom des sieurs Antoine Lucas et de Michel Jambon, Pierre Mailloux pour servir au Canada. Salaire promis pour trois ans : 72 livres annuelles. Le vaisseau part de La Rochelle en avril ; il accoste au quai de Québec le dimanche 27 mai 1657, sous la conduite de maître Fabien Marot. À la première occasion, pierre verse son contrat d’engagement du 13 mars au minutier du notaire Guillaume Audouart, de Québec.

Impossible de préciser l’emploi du temps de Pierre jusqu’a la fin de 1660. Le 27 décembre de cette année-là, Pierre, dit Desmoulins, achète de Michel Bélanger, probablement Michel Bélanger dit LePrince, originaire de Saint-Jean-d’Angely en Saintonge, un arpent de terre de front sur la ligne qui sépare la concession dans le village du Fargy audit Beauport. Il promet de payer 40 livres tournois au navire venant de l’année prochaine, c’est-à-dire en 1661. Les témoins de cet achat sont René Dubois, Pierre Marcoux et Jean Crête. Ce dernier signe avec parafe géant par-devant le notaire Paul Vachon.

Pierre Mailloux devient alors un habitant de Beauport. Personne n’a pu encore donner la signification de son surnom Desmoulins.
- ANNE DELAUNAY
After four years in the Colony, Pierre was ready and able to set up his home. Along the way, he had met Anne Delaunay, baptized, in the Calvinist church of La Rochelle, on July 25, 1635, the daughter of Louis Delaunay, a doctor and Marguerite Cazalede and the grandaughter of Claude Delaunay, who was married, in the Protestant church of the same place, on March 21, 1580, to Anne Barbier. Anne’s sister, Jeanne, was also married, at Quebec, on November 30, 1662, to Jean de Lespinasse.
On September 21, 1661, Anne and Pierre appeared at the house of Jean de Lauzon, with the Notary Guillaume Audouart, to have their contract and promise of marriage drafted. Supporting the bride were Anne Gasnier, chaperone of the marriageable girls, who had come to the country, Jean Bourdon, Anne’s husband, Jean Guyon and Paul Vachon. The lovebirds wanted to live in community property and to solemnize their union, in the Catholic church. Pierre offered a dowry of 200 livres. Anne and Pierre did not know how to write.

The nuptial blessing was given by Father Charles de Lauzon-Charny, the son of the governor, Jean de Lauzon, who had been killed by the Iroquois the previous June 22. Attending the ceremony, as witnesses, were Paul de Rainville and Michel Baugis, both residents of Beauport. On August 18, 1664, Pierre and Anne decided to sell their farm, at Beauport, an area of 10 arpents, with a small barn and a cabin, six of them already under cultivation. The purchaser was Antoine Gaillou, an edgetool maker. The sale price was 300 livres. On the following August 25, they gave the buyer a receipt, on which it was written that, Michel still was owed 153 livres, 5 sols.
Pierre had just discovered that, he was interested in buying or acquiring concessions and then reselling them later at a profit.
On November 16, 1665, Pierre and Anne appeared together, at the cathedral of Quebec, with 16 other people to receive the sacrament of Confirmation from Msgr. de Laval.
Après quatre ans dans la Colonie, Pierre peut fonder son foyer. Sur son chemin, il fait rencontre d’Anne Delaunay, baptisée au temple calviniste de La Rochelle le 25 juillet 1635, fille de Louis Delaunay, médecin, et de Marguerite Cazalede, petite-fille de Claude Delaunay, marié au temple protestant du même endroit le 21 mars 1580 avec Anne Barbier. Sa soeur Jeanne Delaunay prendra mari aussi à Québec le 30 novembre 1662 avec l’arquebusier Jean de Lespinasse.
Le 21 septembre 1661, Anne et Pierre se présentent à la maison de Jean de Lauzon avec le notaire Guillaume Audouart, pour faire le traité et promesse de mariage. Appuient la future épouse Anne Gasnier, protectrice des filles à marier venant au pays, Jean Bourdon, son époux, Jean Guyon et Paul Vachon. Les tourtereaux veulent vivre en communauté de biens et solemniser leur union devant l’Église catholique. Pierre offre un douaire de 200 livres. Anne et Pierre ne savent pas signer.
Bénédiction nuptiale donnée par l’abbé Charles de Lauzon-Charny, fils du gouverneur Jean de Lauzon tué par les Iroquois le 22 juin précédent.

Assistent comme témoins Paul de Rainville et Michel Baugis, habitants de Beauport.
Le 18 août 1664, Pierre et Anne décident de vendre leur ferme de Beauport, soit 10 arpents en superficie, dont 6 déjà en valeur avec une petite grange et une cabane, à Antoine Gaillou, taillandier, pour la somme de 300 livres. Le 25 aoüt suivant, ils donnent à l’acheteur une quittance dans laquelle il est écrit que Michel doit encore 153 livres 5 sols.

Pierre vient de découvrir qu’il est intéressant d’acheter ou d’obtenir des concessions et de les revendre ensuite avec profits.
Ensemble, Pierre et Anne, le 16 novembre 1665, se présentent à la cathédrale de Québec, avec 16 autres personnes, pour recevoir le sacrement de Confirmation de Mgr de Laval.
- CHARLESBOURG
It seems that during this era, Pierre and his wife obtained a concession from the Jesuit Fathers, on the occasion of a sale in 1671. On the first of June, 1666, the Nursing Sisters ceded, to the Mailloux couple, a concession planted in standing trees and located at Pointe de Levis, on the Lauzon coast, bordered on one side by Jean Guay. Then, on March 28, 1667, Mathurin Cardin, a resident of the Seigneurie of Notre-Dame-des-Anges, sold a concession at La Petite-Auvergne, to Pierre, for a price of 50 livres tournois. In December 1667, on the 10th, Pierre Mailloux resold his land, at La Petite-Auvergne, to Mathurin Renaud. The net profit was 10 livres.
The censustakers, in the winter of 1667, reported that, in the Seigneurie of Notre-Dame-des-Anges, the Mailloux family were living neat Isaac Bedard. They had an arpent of land under cultivation and two other arpents, on the land bought, from Mathurin Cardin.
In spite of all this, the Mailloux couple lacked any liquid assets. On January 23, 1669, they obtained 50 livres tournois from the Jesuits, as a true and loyal loan.
On March 2, 1671, the Mailloux family decided to leave Charlesbourg. Elie Jean dit Godon acquired their farm, of 40 arpents. Seven arpents were cleared by pickaxe, with a cabin and shed, 20 feet long and ready for a roof. The buyer offered 400 livres and 20 livres for a pot of wine. The notarized act states that, Pierre had obtained this concession from the Jesuits, without indicating the day or the year. Where did the Mailloux family then go to live ?
Il semble qu’à cette époque Pierre et sa femme obtiennent une concession des Pères Jésuites, comme nous le verrons à l’occasion d’une vente en 1671. Le 1 er juin 1666, les religieuses hospitalières concèdent aux Mailloux une concession complantée en hauts bois et située a la pointe de Lévis de la coste de Lauzon, bornée d’un côté par Jean Guay. Puis, le 28 mars 1667, Mathurin Cardin, habitant de la seigneurie Notre-Dame-des-Anges, vend à Pierre une concession de la Petite Auvergne. Prix : 50 livres tournois. En décembre 1667, le 10, Pierre Mailloux revend sa terre de la Petite Auvergne à J. -Mathurin Renault. Profit net : 10 livres.

Les recenseurs de l’hiver 1667 rapportent qu’à la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges les Mailloux vivent près d’Isaac Bédard. Ils possèdent là un arpent de terre en exploitation et deux autres sur la terre achetée de Cardin.
Malgré tout, les Mailloux manquent de liquidités. Le 23 janvier 1669, ils obtiennent des Jésuites 50 livres tournois pour cause de prest vray et loyal.

Le 2 mars 1671, la famille Mailloux décide de quitter Charlesbourg. Hélie Jean dit Godon, se porte acquéreur de leur ferme de 40 arpents dont 7 en nature de labour a la pioche avec cabane et hangar de 20 pieds de long prest a couvrir. L’acheteur offre 400 livres, valeur de France, et 20 livres de pot de vin. L’acte notarié affirme que Pierre a obtenu cette concession des Jésuites sans en préciser le jour ni l’année.
Où donc les Mailloux veulent-ils aller vivre ?
- THE ILE d’ORLEANS
On May 31, 1671, the notary, Gilles Rageot, was summoned to the parlor of the Nursing Sisters of Quebec, to settle the terms of a concession to Pierre Mailloux. Five nuns were present to ratify this donation of three arpents, in frontage, on the north side, in Argentenay. It was a concession of standing trees, with hunting and fishing rights. The conditions were : to build a house there ; to clear two arpents of land, in one year ; to pay an annual rent of 20 sols per arpent of frontage and 12 deniers for the cens. Obviously, for a son of a merchant and a daughter of a doctor, Pierre and Anne needed a lot of courage to begin again with nothing, to work a farm, in standing wood, on the Ile d’Orleans.
The following autumn, on November 24, the nuns ceded another arpent and a half, of frontage, located along the first Mailloux land and with the same conditions. Note that, the three arpents of frontage ceded were not in Argentenay but in Lirec, the parish of Sainte Famille. This is why Msgr. de Laval, through his representative, Father Dudouyt, gave Pierre a new deed, on July 7, 1673.
Elie Jean decided not to keep the land bought from Pierre Mailloux, at Charlesbourg. Perhaps it was poor quality. Gilles Rageot acquired it, on February 12, 1674, for 80 livres.
The Mailloux family did not seem very pleased with life on the island. On January 22, 1676, the notary, Paul Vachon went to their house, to draw up a contract of sale, to Martin Guerard for their property. The latter promised to pay 150 livres, in 15 days. The neighbor, Germain Lepage, was not there as witness but, his brother, Louis, was. Martin signed with initials.
To where did the Mailloux couple move their household this time ?
Le 31 mai 1671, le notaire Rageot est appelé au parloir des Hospitalières de Québec pour fixer les termes d’une concession à Pierre Mailloux. Cinq religieuses sont présentes pour ratifier cette donation de trois arpents de front, côté du nord, dans Argentenay, concession en nature de hauts bois, avec droit de chasse et de pêche. Conditions : y bâtir maison, rendre deux arpents de terre nette dans un an, payer les rentes annuelles de 20 sols l’arpent de front et 12 deniers de cens. Décidément, pour un fils de marchand et une fille de médecin, Pierre et Anne ont besoin de beaucoup de courage pour recommencer à zéro à exploiter une terre en bois debout et à l’est de l’île d’Orléans.
L’automne suivant, le 24 novembre, les religieuses concèdent un autre arpent et demi de front situé le long de la première terre Mailloux et aux mêmes conditions. A noter que les trois arpents de front concédés n’étaient pas dans Argentenay mais dans Lirec, paroisse de Sainte-Famille. C’est pourquoi Mgr de Laval, par son représentant l’abbé Dudouyt, donne à Pierre un titre nouveau le 7 juillet 1673.

Hélie Jean n’a pas jugé bon de garder la terre achetée de Pierre Mailloux à Charlesbourg. Peut-être était-elle de piètre qualité. Gilles Rageot s’en porte acquéreur le 12 février 1674, pour la somme de 80 livres et 10 pour les épingles de lad launay.

Les Mailloux ne semblent pas trop se plaire à l’île d’Orléans. Le 22 janvier 1676, le notaire Paul Vachon se rend à leur demeure pour rédiger le contrat de vente de leur propriété à Martin Guérard. Celui-ci promet de payer dans 15 jours 150 livres. Le voisin Germain Lepage n’est pas là comme témoin mais son frère Louis. Martin signe avec parafe.

Où donc les Mailloux transporteront-ils de nouveau leurs pénates ?
- CITY OF QUEBEC
To live in Quebec was to spend one’s days in the capital near the businesses, the shops, the training schools, the diocese, the Hotel-Dieu, in short, where the elite of society held forth.
Were Pierre and his family living on the island, in 1677 ? Probably not. On December 20, of that year, Anne and Pierre bought
" from Antoine Cade, merchant and from Charlotte de La Combe, a piece of land with 30 feet in frontage on rue du Sault-au-Matelot and to a depth as far as the boundary line of the widow of Eustache Lambert adjoining on one side Michel Lecour.
The notarized act did not note the presence of a house on this lot...Pierre promised to pay 240 livres tournois or an annual rent of 12 livres.
In the census, of 1681, Pierre, for the first time said that, he was a sabotier (a maker and seller of wooden shoes-clogs). He lived in the Lower Town with his five children, who were between the ages of 6 and 19. On June 16, 1681, Marie Laurence, Eustache Lambert’s widow, offered the Mailloux couple a concession of 4 arpents, in frontage, by 40 deep, located near the land of the landlady and that of Andre Bergeron, on the Lauzon coast. She kept for herself, the right to fish, on the frontage. There was a small house which, she would have removed when it " seems good to her". The rent was 20 sols per arpent, of frontage. Pierre annulled this contract seven years later, on June 20, 1688, in the presence of Gabriel Lambert, Nicolas Verieul and Pierre Asselin.
Pierre, living on Rue du Sault-au-Matelot, was always looking for a good land deal. On August 8, 1683, Claude Bermen, Sieur de La Martiniere, the guardian of the minor children of Jean de Lauzon, offered Mailloux a concession located, today, in the territory of Saint-Romuald. It had 6 arpents, in frontage, to a depth of 40, with the right to fish and hunt. In the act of acquisition, signed by Notary Rageot, the seller admitted that, he had not found a tenant because, the cens and rents were high, 12 livres, 6 sols. He ceded the fishing for 7 livres, 6 sols and 3 deniers. Pierre was trying to make this acquisition profitable. However, on October 10, 1687, he relinquished the said land, its buildings and rights of way.
Does the proverb " a rolling stone stone gathers no moss ", apply here ? Perhaps !
Ville de Québec
Vivre à Québec, c’était écouler ses jours à la capitale, près des commerces, des écoles de formation, de l’évêché, de l’Hôtel-Dieu, de l’élite de la société.

Pierre et sa famille ont-ils vécu à l’île en 1677 ? Probablement pas. Le 20 décembre de cette année-là, Anne et Pierre achètent d’Antoine Cadé, bourgeois, et de Charlotte de La Combe, un terrain de 30 pieds de front sur la rue du Sault au Matelot et de profondeur jusqu’a l’alignement de la veuve Eustache Lambert joignant d’un coste Michel Lecour. L’acte notarié ne signale pas la présence d’une maison sur cet emplacement... Pierre promet de payer 240 livres tournois ou une rente annuelle de 12 livres.

Au recensement de 1681, Pierre pour la première fois se déclare sabotier. Il vit à la basse ville avec ses cinq enfants âgés entre 6 et 19 ans. Le 16 juin 1681, Marie Laurence, veuve Lambert, offre aux Mailloux une concession de 4 arpents de front avec 40 de profondeur, située près de la terre de la bailleresse et celle d’André Bergeron, côte de Lauzon. Celle-ci se réserve le droit de pêche sur la devanture. Il y avait là une petite maison qu’elle fera enlever quand bon lui semblera. Rente : 20 sols par arpent de front. Pierre fait annuler ce contrat sept ans plus tard, soit le 20 juin 1688, en présence de Gabriel Lambert, de Nicolas Vérieul et de Pierre Asselin.

Pierre, demeurant rue du Sault-au-Matelot, cherche toujours de la bonne terre. Le 8 août 1683, Claude Bermen, sieur de La Martinière, tuteur des enfants mineurs de Jean de Lauzon, offre à Mailloux une concession située aujourd’hui dans le territoire de Saint-Romuald et ayant 6 arpents de front et 40 de profondeur, avec le droit de pêche et de chasse. Dans l’acte d’acquisition signé par le notaire Rageot, le vendeur avoue n’avoir pas trouvé preneur à cause de cens et rentes trop élevés : 12 livres 6 sols. Il cède donc pour 7 livres 6 sols et 3 livres pour la pêche. Pierre n’a pas pu rentabiliser cette acquisition. Le 20 octobre 1687, il délaisse la dite terre, ses bâtiments et dépendances.

Le proverbe pierre qui roule n’amasse pas mousse s’applique-t-il ici ? Peut-être !
- RESOURCEFUL FAMILY
Links to the family chain.
- 1) Joseph was born April 25, 1663 and baptized the 29th, at Quebec. He married Suzanne Richard, the daughter of Jacques and Louise Desprez, on September 10, 1685, at Quebec. They had two daughters, Catherine and Marie-Therese. Suzanne passed away and was buried, on March 23, 1690, at Quebec. Joseph remarried to Louise Achon, the daughter of Jacques and Marguerite Bonnefoy, on August 7, 1690, at Quebec. Seven children, 6 girls and 1 son, entered the lives of this couple.
- 2) Noel was born March 29, 1666 and baptized May 16th, at Quebec. Louise Marcoux, the daughter of Pierre and Marthe de Rainville and widow of Joachim Gagne’, the son of Louis and Marie Michel, became his bride, on November 11, 1690, at Beauport. This couple had nine little ones, 4 girls and 5 boys.
- 3) Jean-Baptiste was born September 20, 1668 and baptized the next day, at Quebec. He married Louise Philippeau, the daughter of Claude and Jeanne Enard, on February 7, 1695, at Quebec. They had no children. Louise died and was buried, on December 24, 1702, at Quebec. Jean-Baptiste married again. Marguerite Caron, the daughter of Vital and Marguerite Gagnon, married Jean-Baptiste, on July 7, 1703, at Quebec. They had thirteen children, 5 daughters and 8 sons. Marguerite also died, on April 30, 1719 and was buried the next day, at Quebec. One more time for Jean-Baptiste. On October 31, 1720, at Quebec, he married Marie-Catherine Amiot, the daughter of Charles and Rosalie Duquet. They had no children.
- 4) Anne was born November 29, 1670 and she was baptized the next day, at Quebec. She married Jean Dubois, the son of Francois and Jeanne de Salignat, on November 22, 1688, at Quebec. This couple had ten little Indians, 5 girls and 5 boys. Jean apparently died (?) and Anne remarried to Noel Levasseur, the son of Jean and Marguerite Richard and widower of Marguerite Guay, on January 10, 1711, at Quebec. They had no children.
- 5) Marie was born June 7, 1673 and baptized the next day, at Sainte-Famille, Ile d’Orleans. She passed away, on May 31, 1676 and was buried June 1st, at Quebec.
- 6) Pierre was born January 1, 1676, and baptized February 20, at Sainte-Famille, Ile d’Orleans. He married Anne Lefebvre, the daughter of Thomas and Genevieve Pelletier, on June 6, 1701, at Quebec. They had a daughter, Felecite, who died February 9, 1703 and was buried the next day, at Beauport. Anne died and was buried January 27, 1703, at Quebec. Pierre went on to remarry. Marie-Charlotte Moreau, the daughter of Pierre and Marie-Madeleine Lemire, became Pierre’s wife, on November 24, 1704, at Quebec. They had eight children, a daughter and 7 sons. Marie-Charlotte also died, on April 27, 1717 and was buried the next day, at Quebec. Pierre married again. This time, Angelique Trepanier, the daughter of Charles and Marguerite Jacquereau, became the third wife, of Pierre, on October 2, 1717, at Quebec. They had nine children, 3 girls and 6 boys.
- 7) Marie was born and baptized, on July 30, 1679, at Quebec. She died and buried, on August 1, 1679.
On the whole, in this second generation, we can say, "good stitches can not be torn".
Famille débrouillarde
Joseph, Noël, Jean-Baptiste, Anne, Marie, Pierre et Marie sont les maillons de cette solide chaîne Mailloux.
- Marie première, filleule de Marie Paradis le 8 juin 1673 à Sainte Famille, est décédée à la vigile de ses trois ans, à Québec, le 31 mai 1676.
- Marie, la cadette, portée sur les fonts baptismaux de Notre-Dame de Québec le 30 juillet 1679, n’a vécu que deux jours.
Les cinq autres entreprennent le pèlerinage de la vie avec assurance.
- L’aîné Joseph se débrouille tellement bien qu’il passe du métier de maçon à celui de tailleur de pierre et d’architecte. Joseph Giffard l’avait parrainé le 29 avril 1663 devant l’abbé Charles de Lauzon-Charny. Son acte de baptême est inscrit à Québec. Suzanne Richard, le 10 septembre 1685, devient son épouse et lui donne deux enfants à la basse ville. Joseph convole, le 7 août 1690, avec Louise Achon, nièce de l’aïeule des Tremblay ; elle lui présente sept rejetons. Joseph, hélas ! est victime de l’épidémie de la fin de 1702. Sépulture : 26 décembre.

- Noël Mailloux, filleul de Noël Pourveu le 16 mai 1666 à Québec, s’allie à la famille Marcoux en épousant Louise, à Beauport, le 7 novembre 1690. En 1724, il est capitaine de milice de sa paroisse natale. Père de neuf enfants, il est inhumé à Beauport le 10 janvier 1753.
- Quant à Jean-Baptiste, né le 20 septembre 1668, il possède une brillante carrière. Protégés de l’architecte Claude Baillif, lui et son frère Joseph ont appris à lire et à écrire, semble-t-il, à comprendre des plans d’architecte, etc. D’abord, les frères exercent le métier de maçon. Jean-Baptiste participe à la construction de l’église de Charlesbourg en 1695 et du palais de l’intendant en 1697, de plusieurs maisons particulières. A titre d’entrepreneur-constructeur, il reçoit des contrats pour l’église de Saint-Laurent de l’île, l’Hôpital Général de Québec, l’église de Beaumont. Puis, il construit les voûtes de pierre du château Saint-Louis, la grande plateforme, des parties des fortifications de Québec, etc. En 1719, les autorités civiles lui décernent le titre honorifique d’architecte du roi. A Québec, le fils de l’humble Pierre Mailloux fait l’acquisition d’une grande maison à deux étages, rue Saint-Louis, pour l’imposante somme de 10,000 livres.

Bref, voici un petit canadien de la deuxième génération qui a mérité d’avoir sa notice biographie dans le dictionnaire Biographique du Canada.
Jean-Baptiste contracte trois mariages, d’abord avec Louise Philippeau en 1695, puis avec Marguerite Caron en 1703, enfin avec M.-Catherine Amiot dit Villeneuve, en 1730 Par Marguerite, il est responsable de 13 enfants et d’une belle descendance. Inhumation de Jean-Baptiste à Québec, le 10 septembre 1753, huit mois après le décès de son frère Noël.
- Anne Mailloux, née le 29 septembre 1670, épouse en premières noces Jean Dubois le 22 novembre 1688 à Québec. Famille de 10 sujets. Elle convole, le 10 janvier 1711, avec Noël Levasseur dit Lavigne, menuisier, responsable de 14 enfants dont plusieurs décédés au berceau. Sans nouvelle postérité.
- Le dernier des fils, Pierre, baptisé le 20 février 1676 à Sainte-Famille, exerce le métier de taillandier et de forgeron à la capitale. Anne Lefebvre, M.-Charlotte Moreau et Angéli¬que Trépanier furent successivement ses épouses. Postérité : une fille du premier mariage ; sept fils et une fille du deuxième ; neuf enfants du dernier. Pierre, fils, est inhumé à Québec le 30 mai 1750.
À l’ensemble de cette génération, l’on peut dire : bonne maille ne peut casser.
- WITH THE CHANGE OF THE CENTURY
From the point of finances, the Mailloux family, in the second generation, held their own. However, Our Ancestor, Pierre Mailloux, had many difficulties making ends meet, in his business. On August 22, 1691, he decided to sell to his son-in-law, Jean Dubois, half of his property on the Rue du Sault-au-Matelot, a neighbor to Vital Caron and Claude Baillif, an architect. The price asked was 800 livres. His property was worth 1,600 livres. It was said, in the document :
" until the return of the said Mailloux from the said voyage which he hopes to make to France in the present."
To see their native country again was the dream of many a colonist. Note that, the contract was never signed by Notary Rageot.
Even though the heart, of a parent, seems to be a bottomless sea, their children are often unaware that, their pockets can be likened to a sieve. The Mailloux understood that, those responsible for life needed material aid. They helped them. This is what is implied in the act of donation which Pierre and Anne made to Pierre and Jean, on April, 2, 1699. They asked them to continue to help out.
On the eve of the last summer, of the dying century, on Thursday, June 11, 1699, Pierre Mailloux was buried, at Quebec, in the presence of his family and the witnesses recorded in the registry : Jean Dubreuil, a sexton ; Jacques Michelson, a shoemaker and sexton. The pastor, Francois Dupre, presided at the funeral ceremony. Anne Delaunay did not long survive her husband, on the road to the Here After. She was buried, on Sunday, December 12, 1700, during the first winter of the new century.
Pierre and Anne had been partners, in the trials and joys, on earth. They were partners again, in the eternal glory.
Au changement de siècle
La famille Mailloux de la deuxième génération s’est bien défendue au point de vue monétaire. L’ancêtre Pierre eut plus de problèmes pour boucler les deux bouts de ses affaires. Le 22 août 1691, il décide de vendre à son gendre Jean Dubois la moitié de sa propriété sur la rue du Sault-au-Matelot, voisine de Vital Caron et de Claude Baillif, architecte. Prix demandé : 800 livres. Son bien vaut donc 1,600 livres. Il est dit dans le texte... jusgu’au retour dud Mailloux dud voyage qu’il espère faire en France la présente année. Revoir son pays natal était le rêve de plusieurs. A remarquer que le contrat n’a jamais été parafé par le notaire Rageot.

Si le coeur des parents est une mer sans fond, les enfants ignorent souvent que leur gousset peut être troué. Les Mailloux ont compris que les responsables de leur vie avaient besoin d’aide matérielle. Ils les assistèrent. C’est ce que laisse entendre l’acte de donation que Pierre et Anne firent à Pierre et à Jean, le 2 avril 1699. Ils demandent de continuer à les soutenir.
Aux portes du dernier été du siècle mourant, le jeudi 11 juin 1699, Pierre Mailloux est inhumé à Québec, en présence de sa famille et des témoins inscrits au registre : Jean Dubreuil, sacristain, Jacques Michelon, cordonnier et be¬deau. Le curé François Dupré préside la cérémonie des obsèques. Anne Delaunay ne tarde pas à suivre son mari sur le chemin de l’Au-delà. Sépulture : le dimanche 12 décembre 1700, lors du premier hiver du siècle nouveau.

Pierre et Anne avaient été partenaires dans les épreuves et les joies d’ici-bas, ils le furent dans la gloire éternelle.

Parmi les descendants, l’on signale Benjamin-Nicolas Mailloux (1753-1810), fils de Benjamin, forgeron, et d’Angélique Marchand, nommé curé de Trois-Rivières à l’âge de 24 ans, puis, en 1790, à Saint-Eustache où son corps repose sous le sanctuaire de cette église. Alexis Mailloux (1801-(877), né à l’Île-aux-Coudres d’Amable et de Thècle Lajoie, devient premier pasteur de Saint-Roch de Québec en 1829, puis directeur du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, enfin prédicateur et missionnaire colonisateur. Il laissa beaucoup d’écrits encore consultés.

Joseph Mailloux à Pierre, à Noël, à Pierre, baptisé à Beauport le 28 janvier 1725, est allé vivre dans la région de Détroit où il épousa Thérèse Leduc, le 15 avril 1765. Ses descendants sont très nombreux dans cette partie du pays américain
- FAMILY NAME VARIATIONS
There are no less than 20 known variations of the patronym Mailloux : Cote, Desmoulins, Desruisseaux, Gouin, Laforce, Larose, Laviguer, Mahue, Maillause, Maillot, Mailours, Malloux, Malo, Mathiou, Mayault, Mayhew, Mayo, Mayouth and Merihew.
BIBLIOGRAPHIE

- Greffe Audouart, 13 mars 1657 ; 27 septembre 1661.
- Greffe Becquet, 1 juin 1666 ; 23 janvier 1669 ; 2 mars 1671 : 31 mai 1671 : 24 novembre 1671.
- Greffe Duquet, 12 février 1674.
- Greffe Fillion, 18 août 1664. Greffe Genaple, 2 avril 1699.
- Greffe Rageot, 20 décembre 1677 ; 16 juin 1681 : 8 août 1683 ; 20 juin 1688 ; 22 août 1691.
- Greffe Vachon, 27 décembre 1660 ; 28 mars 1667 ; 10 décembre 1667 ; 7 juillet 1673 ; 22 janvier 1676.
- Denissen, Christian, Genealogy of the French Families of the Detroit River Region 1701-1911 (1976), pp. 744-747.
- Godbout, Archange, Émigration Rochelaise en Nouvelle-France (1970) p 76.
- Jetté, René, Dictionnaire Généalogique des Familles du Québec (1983), p 756.
- Lafontaine, André, Le Bailliage de Notre-Dame-des-Anges (1987), vol. 1. p, 423 :
- Recensements annotés de la Nouvelle-France 1666 & 1667 (1985), pp. 156-157 ;
- Recensement annoté de la Nouvelle-France 1681 (1986), p. 16 ; Recensements annotés de la Ville de Québec 1716 & 1744 (1983), p. 33.
- Langlois, Michel, Les Ancêtres Beauportois 1634-1760 (1984). pp. 145-149.
- Roy, J.-Edmond, Histoire de la Seigneurie de Lauzon (1898). vol. 1, p. 288.
- Roy, Léon, Les Terres de Pile d’Orléans 1650-1725 (édition revue et augmentée par Raymond Gariépy, 1978), pp. 63, 191-192.
- Roy, Pierre-Georges, Inventaire d’une Collection de Pièces Judiciaires, vol. 1, p. 181.
- Trudel, Marcel, Catalogue des Immigrants 1632-1662 (1983), pp. 362, 453 ; Le Terrier du Saint-Laurent en 1663 (1973), pp. 97, 505, 507, 544.
- Dictionnaire Biographique du Canada, vol. 3, pp. 452-453 ; vol. 5, pp. 627-628 ; vol. 10, pp. 537-538.
- Société Généalogique Canadienne-Française, Mémoires, vol. 5, p. 179 : vol. 12, p. 94.
19/11/1635 - Acte de baptême de Jehan Maillou à l’église St Pierre de Brie-sous-Matha

1.1.3

Jean MAILLOU voit le jour le lundi 19 novembre 1635 à Brie sous Matha (17).
Il est le fils de Jacques MAILLOU, laboureur à bras, âgé de 28 ans et de Jeanne ARNAUD. Ses frères et sœurs vivants sont : Jeanne (née en 1633), Pierre dit Desmoulins (né en 1635).

Il épouse Antoinette PETIT, la fille de parents non connus.
Ils se marient le lundi 9 février 1660 à Brie sous Matha (17). Il n’y a pas d’enfants connus pour ce couple.

Son père Jacques meurt le 5 avril 1677, Jean a 41 ans.

04/07/1638 - Acte de baptême de Jacques Maillou à l’église St Pierre de Brie-sous-Matha

1.1.4

Jacques MAILLOU voit le jour le mardi 15 juin 1638 à Brie sous Matha (17).
Il est le fils de Jacques MAILLOU, laboureur à bras, âgé de 31 ans et de Jeanne ARNAUD. Ses frères et sœurs vivants sont : Jeanne (née en 1633), Pierre dit Desmoulins (né en 1635), Jean (né en 1635).

Il est baptisé à Brie sous Matha (17), le 4 juillet 1638. (photo de l’acte de baptême)

Son père Jacques meurt le 5 avril 1677, Jacques a 38 ans.

1.1.5

15/12/1641 - Acte de baptême de Michel Maillou à l’église St Pierre de Brie-sous-Matha

Michel MAILLOU voit le jour le dimanche 1 décembre 1641 à Brie sous Matha (17).
Il est le fils de Jacques MAILLOU, laboureur à bras, âgé de 34 ans et de Jeanne ARNAUD. Ses frères et soeurs vivants sont : Jeanne (née en 1633), Pierre dit Desmoulins (né en 1635), Jean (né en 1635), Jacques (né en 1638).

Il est baptisé à Brie sous Matha (17), le 15 décembre 1641.

09/02/1659 - Acte de mariage de Michel Maillou et Jeanne Mercier à l’église St Pierre de Brie-sous-Matha

Il épouse Jeanne MERCIER, la fille de parents non connus. Ils se marient le dimanche 9 février 1659 à Brie sous Matha (17). (photo de l’acte de mariage)

Ce couple aura neuf enfants :
- Le 2 février 1660 naît son fils Michel. Michel a 18 ans. - Acte de baptême : " le second jour du mois de febvrier mil six cens soixante a esté baptisé sur les fons baptismaux de l’église St Pierre de Brie par moy soubz signé Michel Mailhou fils de Michel Mailhou et de Jeanne Mercier, ses père et mère son parain Michel Arcendeau sacristain maraine Jeanne Mailhou tante faict en presence des soubz signés".
- Vers 1661 naît sa fille Barthélemie. Michel a 19 ans environ.
- En 1661 (c) naît son fils Pierre. Michel a 19 ans environ.

Il émigre au Québec vers 1667, en laissant à Brie, si on se réfère aux registres paroissiaux, ses 3 premiers enfants, âgés de moins de 14 ans.

L’un de ces enfants, Pierre, a une descendance connue à Brie.

Une situation qui laisse beaucoup de questions en suspens, sans qu’il soit possible aujourd’hui d’y apporter un début de réponse, entre autres :
- il est tout à fait plausible qu’après un mariage célébré en 1659, le couple ait eu des enfants nés à partir de 1660, 1661.
- y aurait-il eu à Brie simultanément 2 couples Michel MAILLOU x Jeanne MERCIER ?
- quelles circonstances auraient pu obliger un couple à quitter son village natal en y laissant ses jeunes enfants ?
- les documents connus au Québec contiennent-ils une mention ou allusion à des enfants restés au pays d’origine (dans un testament ou une donation-partage, par exemple) ?

Le rôle d’embarquement et/ou contrat d’engagement de Michel on-t-ils été trouvés ?

- Le 9 juillet 1674 naît sa fille Anne. Michel a 32 ans.
- Le 16 décembre 1676 naît sa fille Marie. Michel a 35 ans.
Son père Jacques meurt à Brie-sous-Matha le 5 avril 1677, Michel a 35 ans.
- Vers 1678 naît sa fille Henriette. Michel a 36 ans environ.
- Le 16 juin 1679 naît sa fille Françoise. Michel a 37 ans.
- Le 9 mai 1682 naît sa fille Marie. Michel a 40 ans.
- Le 22 décembre 1692 sa fille Marie meurt, Michel a 51 ans.

Il est inhumé le 2 juillet 1728 à St-Vallier. (Québec)

 Biographie de Michel MAILLOU / MAILLOUX

Cette biographie, tirée d’un livre publié au Québec (dont les références seront mentionnées dès que l’ouvrage sera identifié) m’a été aimablement communiquée par Eric Mailloux

MAILLOUX Michel (1631-1728)

Baptisé le dimanche premier décembre 1641 à Brie-sous‑Matha, évêché de Saintes en Saintonge, fils de Jacques Mailloux et de Suzanne Arnaux et frère de Pierre, époux d’Anne Delaunay, il épouse dans la paroisse Saint-Pierre de Brie-sous-Matha, le dimanche 9 février 1659, Jeanne Mercier, baptisée le dimanche 18 mars 1640 à Brie-sous-Matha, fille de Louis Mercier et d’Anne Bastard. De leur union naissent huit enfants. Il contracte mariage devant le notaire Le Pailleur, le dimanche 3 septembre 1702, avec Madeleine Groleau, fille de Jean Groleau et de Marie Gauthier, de la paroisse Notre‑Dame-de-Cougnes, évêché de La Rochelle en Aunis.

Cet ancêtre est au pays dès 1667. Le 3 février, il obtient un défaut à la Prévôté de Québec dans une cause contre Isaac Bédard.

Il est confirmé à Québec le 8 avril 1670. Le 17 août 1670, il s’engage à Jean Dubuc pour un an au salaire de 135 livres, puis va s’établir dans la seigneurie de La Durantaye.

Le 5 août 1680, Guillaume Hébert et Michel Desorcis, qu’il a fait mettre en prison parce qu’ils lui doivent 60 livres, adressent une requête au Conseil Souverain pour obtenir leur libération. Ils ont promis de lui payer ces 60 livres sur lesquelles ils lui ont versé 20 livres en argent et 40 livres à prendre sur deux billets du sieur de La Chesnaye. Il s’oppose à leur sortie de prison, tant qu’ils n’auront pas payé en argent. En raison de la validite des billets, le Conseil les Iibèrent de prison.

Au recensement de 1681, il possède un fusil, trois bêtes à cornes et douze arpents de terre en valeur.

Le 29 juillet 1683, le Séminaire de Québec lui vend un emplacement de trente-neuf pieds de front au-dessous du Sault-au-Matelot à la Basse-Ville de Québec. Le 18 juillet 1683, il vend à François Fréchet la moitié d’une chaloupe du port de dix tonneaux, au prix de 200 livres. Le 25 avril 1685, le charpentier de navire Bastien Cataut lui vend au prix de 140 livres la moitié d’une barque nommée La Sainte-Anne, du port de dix tonneaux.

Au début d’octobre 1686, il décide de tendre cette moitié de la barque nommée La Sainte-Anne à Julien Dumont mais ce contrat n’a pas de suite. Il vend plutôt à Dumont, le 5 octobre 1686, la moitié de l’emplacement de trente-neuf pieds de front qu’il détient au Saule-au-Matelot, à condition que Dumont y construise une maison de trente-neuf pieds par vingt pieds qu’ils partageront de moitié. On le qualifie de maitre de barque quand, le 16 novembre 1686, il passe une convention avec Jean Beaudet à qui il promet de transporter de Lotbinière à Montréal, durant trois années consécutives, cent trente-cinq barriques d’anguilles à 17 livres par tonneau de port. Jean Beaudet lui avance 114 livres et 10 sols dont il lui donne quittance le même jour.

Le 16 août 1688, il annule avec le Séminaire de Québec la constitution de rente de 15 livres sur le montant de 300 livres, prix de l’achat de son emplacement du Sault-au-matelot, Il remet cet emplacement aux messieurs du Séminaire. Le 7 novembre 1689, il passe un marché de construction d’une chaloupe avec Jean Langlois et Guillaume Levitre. Ces derniers promettent de lui construire une chaloupe de chêne de même forme et de même grandeur que celle de Jean Guay pour le prix de 440 livres, à condition qu’ils fournissent les ferrures nécessaires.

Le 9 septembre 1695, il passe une convention avec le voyageur Simon Rhéaume. Ce dernier était associé pour la traite des fourrures avec feu Louis Mailloux, son fils. Il cède tous ses droits sur la concession de son défunt fils moyennant 1300 livres.

Le premier juin 1699, Jean-Baptiste Montmélian contracte une obligation de 300 livres d’une chaloupe nommée La Sainte-Croix, d’une capacité de neuf cordes de bois. Le 8 novembre 1700, il vend à Pierre Courteau sa terre de quatre arpents et demi de front à Beaumont, le tout pour 1780 livres.

Son épouse décède après cette transaction. Il se remarie en septembre 1702.

Le 4 novembre 1704, il annule la vente de sa terre à Pierre Courteau. Le 11 août 1705, son épouse et lui vendent une terre de la côte à Lauzon à Jacques Marchand pour le prix de 30 livres et le loisirs de prendre quarante cordes de bois sur cette terre. Il décède à Saint-Vallier où il est inhumé le 2 juillet 1728. Signature no. 799.

----
ANQ GN Becquet 17-08-1670 ; Duquet 18-07-1683 ; 29-07-1983 ; 16-11-1686 (2) ; Rageot G. 25-04-1685 ;
05-10-1686 ; 16-08-1688 ; 07-11-1689 ; Adhémar 09-09-1695 ; Chambalon 01-06-1699 ; 08-11-1700 ; 11-08-1705 ; Lepailleur 03-09-1702 ; JDCS II, 05-08-1680, p. 403-404 ; PQ Reg. 2, 03-02-1668, fol. 8 v. AAQ RC 08-04-1670. MSGCF V, p. 179, N.B. Il faut ajouter à Michel Maillou et Jeanne Mercier un fils prénommé Louis qui meurt noyé en allant à la traite à l’automne 1693, Cf. Adhémar 09-09-1695.

1.1.6

04/09/1644 - Acte de baptême de Marie Maillou à l’église St Pierre de Brie-sous-Matha

Marie MAILLOU est née le mardi 16 août 1644 à Brie sous Matha (17).
Elle est la fille de Jacques MAILLOU, laboureur à bras, âgé de 37 ans et de Jeanne ARNAUD. Ses frères et sœurs vivants sont : Jeanne (née en 1633), Pierre dit Desmoulins (né en 1635), Jean (né en 1635), Jacques (né en 1638), Michel (né en 1641).

Elle est baptisée à Brie sous Matha (17), le 4 septembre 1644. (photo de l’acte de baptême)
Son père Jacques meurt le 5 avril 1677, Marie a 32 ans.

2.3.1

Louis BREJON voit le jour le mardi 10 février 1637 à Brie sous Matha (17).
Il est le fils de Pierre BREJON et de Jeanne MAILLOU, âgée de 17 ans.

 Génération 5

1.1.1.1

Jean BASTARD voit le jour à une date inconnue.
Il est le fils de Michel BASTARD et de Jeanne MAILLOU.

1.1.1.2

Pierre BASTARD voit le jour à une date inconnue.
Il est le fils de Michel BASTARD et de Jeanne MAILLOU.

1.1.2.1

Joseph MAILLOU dit Desmoulins voit le jour le vendredi 25 mai 1663 à Beauport (Québec).
Il est le fils de Pierre MAILLOU dit Desmoulins, sabotier, âgé de 27 ans et d’Anne DELAUNAY, âgée de 27 ans.
renseignement provenant des généalogies canadiennes.

Joseph sera maçon, tailleur de pierres et architecte.

Son père Pierre meurt le 9 juin 1699, Joseph a 36 ans.

Il est inhumé le 26 décembre 1702 à Québec. (Québec)

1.1.2.2

Noël MAILLOU voit le jour le lundi 29 mars 1666 à Québec (Québec).
Il est le fils de Pierre MAILLOU dit Desmoulins, sabotier, âgé de 30 ans et d’Anne DELAUNAY, âgée de 30 ans. Son frère vivant est Joseph dit Desmoulins (né en 1663).
renseignement provenant des généalogies canadiennes.

Noël sera capitaine de milice (en 1724).

Son père Pierre meurt le 9 juin 1699, Noël a 33 ans.

1.1.2.3

Jean Baptiste MAILLOU dit Desmoulins voit le jour entre 1667 et 1670 à Québec.
Il est le fils de Pierre MAILLOU dit Desmoulins, sabotier, âgé de 31 ans au moins et d’Anne DELAUNAY, âgée de 31 ans au moins. Ses frères vivants sont : Joseph dit Desmoulins (né en 1663), Noël (né en 1666).
renseignement provenant des généalogies canadiennes.

Jean sera maçon, architecte et entrepreneur du roi.

Son père Pierre meurt le 9 juin 1699, Jean a 29 ans au moins.

Sources d’archives canadiennes concernant Jean-Baptiste Maillou

Biographie de Jean-Baptiste Maillou dit Desmoulins, par Peter N. Moogk


MAILLOU (Mailloux), dit DESMOULINS, JEAN-BAPTISTE, maçon, entrepreneur, architecte du roi, commis du grand voyer, arpenteur, né le 21 septembre 1668 à Québec, fils de Pierre Maillou, dit Desmoulins, sabotier et d’Anne Delaunay, inhumé le 18 septembre 1753 dans la crypte de l’église Notre-Dame-de-Québec.

Jean-Baptiste Maillou a dû sa réussite en partie à son frère aîné, Joseph. Ils exercèrent tous deux le métier de maçon mais travaillèrent chacun de leur côté, Jean-Baptiste à la construction de l’église Saint-Charles de Charlesbourg (1695) et Joseph au palais de l’intendant (1697) ; vers 1697, ils unirent leurs intérêts dans une entreprise de construction et les deux associés bénéficièrent du patronage des commerçants et des hauts fonctionnaires de Québec.

Leur connaissance des règles de l’architecture et de la décoration peut expliquer leur succès ; dans leur bibliothèque, on retrouvait des livres tels que

- Architecture, ou art de bien bastir [.] (Paris, 1572) de Vitruve,

- Le Premier tome de l’architecture [.] (Paris, 1567) de Philibert Delorme,

- Règles des cinq ordres d’architecture [.] (Paris, 1632) de Giacomo Barozzi, dit Il Vignola,

- Les fortifications [.] (Paris, 1624) de Blaise-François de Pagan, comte de Merveilles,

- L’architecture françoise des bastimens particuliers [.] (Paris, 1624) de Louis Savot,

- et aussi 17 gravures architecturales.

Certains de ces livres provenaient peut-être de la bibliothèque de l’entrepreneur-architecte Claude Baillif*, car les mêmes titres apparaissent dans l’inventaire de sa succession. Les frères Maillou avaient été ses employés et Baillif fut témoin lors de la signature du premier contrat de mariage de Jean-Baptiste ; il est mentionné comme « son amy ».

Jean-Baptiste Maillou acheta la maison de Baillif sur la rue Sault-au-Matelot en 1701 et même s’il déménagea à la haute ville vers 1720 il y conserva sa place d’affaires. Maillou fut, dans un sens, le successeur de Claude Baillif.

La mort prématurée de Joseph Maillou, en décembre 1702, laissa Jean-Baptiste à la tête d’une affaire florissante. II ne limita pas son talent à ériger des maisons particulières. À titre d’entrepreneur-constructeur il eut le contrat de plusieurs édifices religieux :

- le monastère des récollets à Québec,

- l’église de Saint-Laurent, île d’Orléans (1702, 1708),

- l’Hôpital Général à Québec (1717)

- et l’église Saint-Étienne-de-Beaumont (vers 1727).

En décembre 1720, une ordonnance de l’intendant Bégon autorisa la construction d’une nouvelle église et d’un presbytère à Saint-Nicolas, dans la seigneurie de Lauzon, d’après les plans de Maillou, « entrepreneur des ouvrages du Roi ».

Plans d’une église dessinés par Jean Maillou, v. 1715 (archives du Séminaire de Québec).

Les archives du séminaire de Québec conservent le plan, signé par Maillou, mais non identifié, d’une église canadienne typique. Alan Gowans a avancé l’hypothèse qu’il pourrait s’agir du plan « d’un nouveau type général d’église paroissiale de Québec » commandé par Mgr de Saint-Vallier [La Croix*].

Jean-Baptiste Maillou ne tarda pas à gagner la confiance du gouvernement de la métropole. En 1726 il reconstruisit l’étage supérieur du palais de l’intendant et en 1731 il eut le contrat pour bâtir les voûtes de pierre du Château Saint-Louis.

La plupart des contrats que lui octroya la couronne avaient trait à des ouvrages militaires :

- la restauration de la batterie de la basse ville dite « la grande plateforme » (1702),

- le bastion Saint-Louis (1705-1707) et d’autres parties des fortifications de Québec (1711),

- ainsi que des travaux de même nature au fort Saint-Frédéric (Crown Point, N.Y.) au cours des années 30.

En 1724, Maillou avait, mais sans succès, soumissionné les travaux de construction des fortifications de Louisbourg, île Royale (île du Cap-Breton) [V. Gédéon Catalogne*].

Le gouvernement récompensa adéquatement Maillou même si ses factures n’étaient pas toujours acceptables. En 1719, on lui décerna le titre honorifique d’architecte du roi. Le 6 novembre 1728, Pierre Robinau* de Bécancour, le grand voyer, accorda à Maillou une commission afin que celui-ci puisse remplir les fonctions de grand voyer dans la juridiction de Québec ; Maillou devait le remplacer en son « absence », mais en réalité Robinau s’en reporta à son délégué pour tout ce qui touchait la région de Québec.

Maillou était nanti de l’autorité « pour y donner les alignements des maisons sur les rues, les faire tenir débarrassées selon les ordonnances de la voierie, empêcher qu’il n’y soit fait aucune saillie, avances, ni anticipation sans permission de nous ou de notre dit commis et [.] pour régler, visiter et faire entretenir les chemins royaux de la dite ville ».

En 1735, Michel Petrimoulx, gendre de Maillou, fut aussi nommé commis du grand voyer, vraisemblablement pour aider ou remplacer Maillou.

À partir de 1702 et jusqu’à la fin de sa vie, Maillou fut fréquemment appelé, soit par les tribunaux, soit par des particuliers, à mesurer et à évaluer des terrains, des maisons, des ouvrages de maçonnerie et à dresser des plans. II exécuta des travaux d’arpentage bien qu’aucune commission d’arpenteur n’ait été inscrite à son nom. II traça des routes rurales au cordeau en 1717 et en 1729. II assista occasionnellement dans son travail l’ingénieur en chef de la Nouvelle-France, Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry.

En 1728, en 1730 et en 1742, il fut parmi les experts qui évaluèrent le coût des réparations à effectuer au palais épiscopal et des transformations qui pourraient y être apportées.

Après que l’intendant Dupuy* eut publié son ordonnance sur la construction en 1727, Maillou contribua à la mise en application des règlements au sujet des toits de bardeaux et des cheminées à l’épreuve du feu.

Des sources diverses témoignent de l’ascension de Jean-Baptiste Maillou dans l’échelle sociale de la Nouvelle-France. Ses origines étaient humbles ; sa première femme, Louise Phélippeaux, qu’il épousa à Québec le 4 février 1695, était fille de tailleur et sa deuxième femme, Marguerite Caron, avait pour père un matelot de la marine marchande ; ce mariage eut lieu à Québec le 2 juillet 1703. Le 30 octobre 1720, l’intendant Bégon et sa femme étaient au nombre des invités à la signature du contrat de mariage lorsque Jean-Baptiste Maillou convola en troisièmes noces avec Marie-Catherine Amiot, dit Villeneuve, fille d’un négociant.

À partir de 1723, Maillou loua un banc à la cathédrale de Québec et, en juillet 1746, il était un des quatre « marchands et bourgeois » notoires de Québec que les autorités consultèrent au sujet de la défense de la ville.

Plusieurs facteurs ont pu contribuer à l’ascension rapide de Maillou. Entrepreneur-maçon compétent, il avait appris à dresser des plans et à faire de l’arpentage. Jean-Baptiste et Joseph Maillou possédaient une culture peu commune pour des maçons : il possédaient tous deux une bible, de modestes collections de récits historiques tant religieux que profanes et des livres de piété. La dernière maison qu’ait habitée Maillou était ornée de plusieurs gravures et peintures.

Il était animé de sens civique et doué d’une belle intelligence. Avec son frère Pierre, il se porta volontaire de 1725 à 1727 pour s’initier au tir d’artillerie en prévision de la défense de la ville.

Maillou possédait un solide sens des affaires et il était peu enclin à prendre des risques. Il acheta des propriétés à Québec et quelques fermes dans la région, et ces placements témoignent de sa préférence pour les investissements d’un apport sûr et régulier. Une de ses plus importantes acquisitions fut celle de l’ancienne maison de René-Louis Chartier* de Lotbinière. C’était une grande maison de deux étages, à toit en mansarde, située rue Saint-Louis, à la haute ville de Québec ; il l’avait obtenue pour 10 000ª lors d’une vente aux enchères ordonnée par la loi. Plus tard, il la loua à la couronne et elle servit de résidence à Chaussegros de Léry.

La maison que Maillou construisit pour lui-même sur le terrain adjacent, en 1736, était une habitation de pierre d’un étage et relativement modeste. C’est là qu’il mourut en 1753 ; cette maison existe toujours mais beaucoup agrandie en largeur et en hauteur.

Note du rédacteur du site : voir sur cette page la Maison Maillou construite par Jean Baptiste Maillou à Québec

Aucun des fils de Jean-Baptiste Maillou ne semble avoir manifesté d’enthousiasme pour le métier de leur père. Vital l’exerça pendant quelques années puis se fit tavernier ; Louis-Marie se trouvait « aux pays d’en haut pour le service du Roy » lorsque son père décéda. Joseph fit sa marque dans la profession d’orfèvre et de marchand ; en 1723, Maillou avait dû verser une indemnité de 500ª aux parents d’une fille que Joseph avait tuée accidentellement. Deux des filles de Jean-Baptiste épousèrent de beaux partis et Maillou versa une généreuse dot pour Marie-Joseph à son entrée chez les religieuses de l’Hôtel-Dieu.

De 1707 à 1723, Jean-Baptiste avait initié à son métier six apprentis maçons, et parmi eux Girard-Guillaume Deguise, dit Flamand, Nicolas Dasilva, dit Portugais, et un Anglais du nom de Charles-Étienne Camanne. Ce sont ces apprentis et non les propres enfants de Maillou qui marchèrent sur ses traces.



Sources :

AHGQ, Livres de comptes, I : 90v.- AN, Col, B, 47, ff.1 247-1 259 ; Col, C11A, 59, ff.67-70 ; Col, F3, 11, ff.224s. ; Col, G3, 2 040 (on y trouve les originaux de deux actes rédigés par Claude Louet et les spécifications au sujet du travail de Maillou au fort Saint-Frédéric).- ANQ, Greffe de Jacques Barbel, passim ; Greffe de R.-C. Barolet, 21 sept. 1753, passim ; Greffe de Louis Chambalon, 30 janv. 1695, 12 avril 1704, 21 déc. 1705, 26 déc. 1711, 26 nov. 1715, passim ; Greffe de J.-É. Dubreuil, 22 nov. 1723, passim ; Greffe de François Genaple de Bellefonds, 16 juin 1683, 9 janv. 1700, 5 juill. 1702, 26 juin, 29 juin, 29 août 1703, 19 avril 1707, passim ; Greffe de Florent de La Cetière, passim ; Greffe de Jean de Latour, passim ; Greffe de Claude Louet, passim ; Greffe de J.-C. Louet, 30 oct. 1720, passim ; Greffe de J.-N. Pinguet de Vaucour, passim ; Greffe de Gilles Rageot, passim ; Greffe de Pierre Rivet Cavelier, 8 avril, 6 nov. 1713, 21 nov. 1717, passim (étant donné le nombre considérable d’actes notariés qui touchent Maillou soit comme partie contractante soit comme expert évaluateur, on ne peut que citer les plus importants et indiquer où trouver les autres actes [p. n. m.]) ; NF, Coll. de pièces jud. et not, 69, n° 2, passim.- APC, MG 8, B1, 20-1, pp. 245-254 ; MG 8, BI, 25-3, pp. 1 113s, passim.- Archives paroissiales de Saint-Étienne (Beaumont, Québec), Livres de comptes, I.- ASQ, Polygraphie, II : 77 ; Seigneuries, VI, passim ; Seigneuries, IX, passim ; Séminaire, XX, passim.- Correspondance de Vaudreuil, RAPQ, 1947-1948, 309, 326.- Édits ord, III : 100.- Jug. et délib, IV, V, VI, passim.- Recensement de Québec, 1716 (Beaudet).- Recensement de Québec, 1744 (RAPQ).- P.-V. Charland, Notre-Dame de Québec : le nécrologe de la crypte, BRH, XX (1914) : 215, 237, 238.- Godbout, Nos ancêtres, RAPQ, 1951-1953, 462, 490.- P.-G. Roy, Inv. ins. Cons. souv, 185 ; lnv. jug. et délib, 1717-1760, I, II, III, IV, V, passim ; Inv. ord. int, I, II, III, passim.- Tanguay, Dictionnaire.- Gowans, Church architecture in New France.- P.-B. Casgrain, Le Kent-House, rectification historique, BRH, XIX (1913) : 11.

.
1.1.2.4

Anne MAILLOU est née le samedi 29 novembre 1670 à Québec.
Elle est la fille de Pierre MAILLOU dit Desmoulins, sabotier, âgé de 35 ans et d’Anne DELAUNAY, âgée de 35 ans. Ses frères vivants sont : Joseph dit Desmoulins (né en 1663), Noël (né en 1666), Jean Baptiste dit Desmoulins (né entre 1667 et 1670).
renseignement provenant des généalogies canadiennes.

Son père Pierre meurt le 9 juin 1699, Anne a 28 ans.

1.1.2.5

Marie MAILLOU est née le vendredi 16 juin 1673 à Québec.
Elle est la fille de Pierre MAILLOU dit Desmoulins, sabotier, âgé de 37 ans et d’Anne DELAUNAY, âgée de 37 ans. Ses frères et soeurs vivants sont : Joseph dit Desmoulins (né en 1663), Noël (né en 1666), Jean Baptiste dit Desmoulins (né entre 1667 et 1670), Anne (née en 1670).
renseignement provenant des généalogies canadiennes.

Son père Pierre meurt le 9 juin 1699, Marie a 25 ans.

1.1.2.6

Pierre MAILLOU voit le jour le dimanche 12 janvier 1676 à Québec.
Il est le fils de Pierre MAILLOU dit Desmoulins, sabotier, âgé de 40 ans et d’Anne DELAUNAY, âgée de 40 ans. Ses frères et soeurs vivants sont : Joseph dit Desmoulins (né en 1663), Noël (né en 1666), Jean Baptiste dit Desmoulins (né entre 1667 et 1670), Anne (née en 1670), Marie (née en 1673).
renseignement provenant des généalogies canadiennes.

Pierre sera taillandier et forgeron.

Son père Pierre meurt le 9 juin 1699, Pierre a 23 ans.

1.1.2.7

Marie MAILLOU est née le dimanche 30 juillet 1679 à Québec.
Elle est la fille de Pierre MAILLOU dit Desmoulins, sabotier, âgé de 43 ans et d’Anne DELAUNAY, âgée de 44 ans. Ses frères et soeurs vivants sont : Joseph dit Desmoulins (né en 1663), Noël (né en 1666), Jean Baptiste dit Desmoulins (né entre 1667 et 1670), Anne (née en 1670), Marie (née en 1673), Pierre (né en 1676).
renseignement provenant des généalogies canadiennes.

Marie MAILLOU est décédée le mardi 1 août 1679, à l’âge d’un mois, à Québec.

Elle est inhumée le même jour à Québec.

1.1.5.1

Michel MAILLOU voit le jour le lundi 2 février 1660 à Brie sous Matha (17).
Il est le fils de Michel MAILLOU, âgé de 18 ans et de Jeanne MERCIER.

1.1.5.2

Barthélemie MAILLOU est née vers 1661.
Elle est la fille de Michel MAILLOU, âgé de 19 ans environ et de Jeanne MERCIER. Son frère vivant est Michel (né en 1660).
renseignement provenant des généalogies canadiennes.

1.1.5.3

Pierre MAILLOU voit le jour en 1661 (c).
Il est le fils de Michel MAILLOU et de Jeanne MERCIER. Son frère vivant est Michel (né en 1660).

Pierre sera laboureur.

Il épouse Jeanne MÉGRIER, la fille de parents non connus. Ce couple aura quatre enfants :
- Antoinette née le 8 août 1692.
- Pierre né le 23 janvier 1697.
- Jeanne née en (c) 1699.
- Jean né à une date inconnue.

Pierre MAILLOU est décédé le mercredi 12 décembre 1731, à l’âge de 70 ans, à Brie sous Matha (17).

1.1.5.4

Anne MAILLOU dite Jeanne est née le lundi 9 juillet 1674 à La Durantaye.
Elle est la fille de Michel MAILLOU, âgé de 32 ans et de Jeanne MERCIER. Ses frères et sœurs vivants sont : Michel (né en 1660), Barthélemie (née vers 1661), Pierre (né en (c) 1661).
renseignement provenant des généalogies canadiennes.

1.1.5.5

Marie MAILLOU est née le mercredi 16 décembre 1676 à Beaumont.
Elle est la fille de Michel MAILLOU, âgé de 35 ans et de Jeanne MERCIER. Ses frères et sœurs vivants sont : Michel (né en 1660), Barthélemie (née vers 1661), Pierre (né en (c) 1661), Anne dite Jeanne (née en 1674).

Marie MAILLOU est décédée le lundi 22 décembre 1692, à l’âge de 16 ans, à Hôtel-Dieu.

1.1.5.6

Henriette MAILLOU est née vers 1678 à ?.
Elle est la fille de Michel MAILLOU, âgé de 36 ans environ et de Jeanne MERCIER. Ses frères et sœurs vivants sont : Michel (né en 1660), Barthélemie (née vers 1661), Pierre (né en (c) 1661), Anne dite Jeanne (née en 1674), Marie (née en 1676).

1.1.5.7

Françoise MAILLOU est née le vendredi 16 juin 1679 à Beaumont.
Elle est la fille de Michel MAILLOU, âgé de 37 ans et de Jeanne MERCIER. Ses frères et sœurs vivants sont : Michel (né en 1660), Barthélemie (née vers 1661), Pierre (né en (c) 1661), Anne dite Jeanne (née en 1674), Marie (née en 1676), Henriette (née vers 1678).

1.1.5.8

Marie Anne MAILLOU est née le samedi 9 mai 1682 à ?.
Elle est la fille de Michel MAILLOU, âgé de 40 ans et de Jeanne MERCIER. Ses frères et sœurs vivants sont : Michel (né en 1660), Barthélemie (née vers 1661), Pierre (né en (c) 1661), Anne dite Jeanne (née en 1674), Marie (née en 1676), Henriette (née vers 1678), Françoise (née en 1679).

1.1.5.9

Michelle MAILLOU est née à une date inconnue.
Elle est la fille de Michel MAILLOU et de Jeanne MERCIER.

Elle épouse Pierre MERCIER, le fils de parents non connus. Ils se marient avant 1694.

Ce couple aura un enfant :
- Jeanne née en 1697.

 Génération 6

1.1.5.3.1

Antoinette MAILLOU est née le vendredi 8 août 1692 à Brie sous Matha (17).
Elle est la fille de Pierre MAILLOU, laboureur, âgé de 31 ans et de Jeanne MÉGRIER.

Son père Pierre meurt le 12 décembre 1731, Antoinette a 39 ans.

1.1.5.3.2

Pierre MAILLOU voit le jour le mercredi 23 janvier 1697 à Brie sous Matha (17).
Il est le fils de Pierre MAILLOU, laboureur, âgé de 36 ans et de Jeanne MÉGRIER. Sa sœur vivante est Antoinette (née en 1692).

Pierre sera tisserand.

Son père Pierre meurt le 12 décembre 1731, Pierre a 34 ans.

Il épouse Marie CAILLAUD, la fille de parents non connus.
Ils se marient le mercredi 25 juin 1732 à Brie sous Matha (17). Ce couple aura quatre enfants :

Le 8 avril 1734 naît sa fille Marie. Pierre a 37 ans.
Le 20 janvier 1736 naît sa fille Jeanne. Pierre a 38 ans.
Le 21 septembre 1738 naît son fils Pierre. Pierre a 41 ans.
Le 5 novembre 1741 naît son fils Mathieu. Pierre a 44 ans.

Pierre MAILLOU est décédé le jeudi 22 janvier 1750, à l’âge de 52 ans, à Brie sous Matha (17).

1.1.5.3.3

Jeanne MAILLOU est née en 1699 (c).
Elle est la fille de Pierre MAILLOU, laboureur et de Jeanne MÉGRIER. Ses frères et soeurs vivants sont : Antoinette (née en 1692), Pierre (né en 1697).

Son père Pierre meurt le 12 décembre 1731, Jeanne a 32 ans.

Elle épouse Michel BALLANGER, le fils de parents non connus.
Il n’y a pas d’enfants connus pour ce couple.

Jeanne MAILLOU est décédée le lundi 7 octobre 1765, à l’âge de 66 ans, à Brie sous Matha (17).

1.1.5.3.4

Jean MAILLOU voit le jour à une date inconnue.
Il est le fils de Pierre MAILLOU, laboureur et de Jeanne MÉGRIER.

Note : assiste à des enterrements à Brie, de 1724 à 1734.

1.1.5.9.1

Jeanne MERCIER est née le dimanche 7 avril 1697 à Brie sous Matha (17).
Elle est la fille de Pierre MERCIER et de Michelle MAILLOU.

 Génération 7

1.1.5.3.2.1

Marie MAILLOU est née le jeudi 8 avril 1734 à Brie sous Matha (17).
Elle est la fille de Pierre MAILLOU, tisserand, âgé de 37 ans et de Marie CAILLAUD.

Son père Pierre meurt le 22 janvier 1750, Marie a 15 ans.

1.1.5.3.2.2

Jeanne MAILLOU est née le vendredi 20 janvier 1736 à Brie sous Matha (17).
Elle est la fille de Pierre MAILLOU, tisserand, âgé de 38 ans et de Marie CAILLAUD. Sa sœur vivante est Marie (née en 1734).

Son père Pierre meurt le 22 janvier 1750, Jeanne a 14 ans.

1.1.5.3.2.3

Pierre MAILLOU voit le jour le dimanche 21 septembre 1738 à Brie sous Matha (17).
Il est le fils de Pierre MAILLOU, tisserand, âgé de 41 ans et de Marie CAILLAUD. Ses sœurs vivantes sont : Marie (née en 1734), Jeanne (née en 1736).

Son père Pierre meurt le 22 janvier 1750, Pierre a 11 ans.

1.1.5.3.2.4

Mathieu MAILLOU voit le jour le dimanche 5 novembre 1741 à Brie sous Matha (17).
Il est le fils de Pierre MAILLOU, tisserand, âgé de 44 ans et de Marie CAILLAUD. Ses frères et sœurs vivants sont : Marie (née en 1734), Jeanne (née en 1736), Pierre (né en 1738).

Son père Pierre meurt le 22 janvier 1750, Mathieu a 8 ans.


[1une affirmation qui semble contredite par les faits, puisque Jean s’est marié à Brie sous Matha avec Antoinette PETIT, le lundi 9 février 1660

[2son nom est M. Decheureuse (ou plus probablement Dechevreuse), qui fut curé de Brie de 1654 à 1664

[3Une affirmation qui semble elle aussi poser problème, puisque Michel Maillou semble avoir eu 3 enfants restés à Brie lorsqu’il émigra. (Michel, né le 2 février 1660, Barthélemie, née vers 1661, et Pierre, vers 1661)

Messages

  • Bonjour,

    en référence à la génération 4 (point 1.1.2) je possède une copie du contrat signé le 13 mars 1657 par lequel Pierre Maillou dit Desmoulins s’engage auprès de Fabien Marot (capitaine du navire La Vierge). Le navire parviendra à Québec le 27 mai 1657.

    Michel Mailloux, Xième génération des Maillou d’Amérique

  • Pierre Maillou dit Des Moulins.
    Ma grandmère maternelle est une Mailloux de la ligne to Pierre Maillou dit Des Moulins. Son oncle était un prêtre. Lorsqu’il était prêtre, il a demandé à un advocat de resercher sa genealogie. J’ai une copie de ce livre. Dans ce livre, c’est indiqué que Pierre Maillou dit Des Moulins a été batisé en 1631. Donc, quatre ans avant la date de naissance que vous avez. Considerant la date de naissance to son frère, je crois que l’année 1631 est la bonne.

    • Merci pour votre message, qui vient compléter les hypothèses sur la date de naissance de Pierre Maillou dit Desmoulins.

      Cette date de 1631 semble effectivement plus logique que celle du 10 novembre 1635.

      Elle reste cependant une hypothèse, dans la mesure où les registres paroissiaux de Brie-sous-Matha existant aujourd’hui, que j’ai épluchés à la loupe, et photographié intégralement, ne comportent aucune mention de la naissance de Pierre Maillou.

      Mais il y a peut-être d’autres sources que les registres paroissiaux de Brie-sous-Matha qui sont actuellement la seule source dont je dispose.

      Il serait donc très intéressant de connaître quel est l’acte qui donne cette date de 1631, et qui a servi à l’auteur du livre que vous indiquez.

      Pierre

  • Bonjour,
    Quel article intéressant ! merci de nous offrir tant de détails.

    Concernant mes/nos ancêtres Michel Mailloux marié à Jeanne Mercier, vous écrivez au sujet de leur fille Barthélemie (née circa 1661 à Brie-sous-Matha) que :

    « Il (Michel) émigre au Québec vers 1667, en laissant à Brie, si on se réfère aux registres paroissiaux, ses 3 premiers enfants (dont Barthélemie), âgés de moins de 14 ans. »

    Et plus loin :
    « quelles circonstances auraient pu obliger un couple à quitter son village natal en y laissant ses jeunes enfants ? les documents connus au Québec contiennent-ils une mention ou allusion à des enfants restés au pays d’origine (dans un testament ou une donation-partage, par exemple) ? »

    Or, Barthélemie a bel et bien émigré au Québec (avec ses parents ?) puisqu’elle y épouse, le 20 janvier 1681 à L’Islet, David-Joseph Lacroix (né circa 1653 à Confolens, Charente, fils de Jacques Lacroix et d’Antoinette Chambault). Ils auront 5 anfants dont au moins un fils, André Lacroix, né le 21 mars 1683 à Pointe-de-Lévy et la descendance se développe jusqu’à aujourdhui.

    Nathalie, Montréal

    • Merci, Nathalie, pour cette information très intéressante au sujet de Berthélemie, qui éclaire d’un jour nouveau l’épisode du départ de la famille Maillou.

      Les actes canadiens qui parlent d’elle contiendraient-ils une précision sur son âge lors de son mariage ou de son décès, ce qui permettrait de mieux estimer sa date de naissance ?

      Reste cependant à comprendre pourquoi tous les enfants du couple n’ont pas suivi les parents en Nouvelle-France.

      Pierre

    • Bonjour Pierre,
      j’ai poursuivi quelque peu mes recherches. Je n’ai pu retracer l’acte de sépulture de Barthélemie et son acte de mariage ne révèle pas son âge. Par contre il y eût en 1681 un large recensement (sur toute la Nouvelle-France) et on y retrouve Barthélemie, jeune mariée, âgée de 20 ans (son époux David de 32 ans), tous deux habitant La Durantaye, à Bellechasse.

      Michel et sa famille sont également recensés à La Durantaye.
      Michel a 40 ans, Jeanne Mercier a 45 ans, et leurs enfants Jeanne : 07 ans, Marie : 05 ans, Henriette : 03 ans, et Françoise : 14 ans .

      Une autre de leurs enfants est dite née à Brie sous Matha, circa 1667 (ce qui fait deux incluant Bathélemie). Il s’agit d’Anne Mailloux (dans le recensement, elle porte le nom de Françoise). Cette dernière épouse Nicolas Coulombe (08 novembre 1694, Beaumont), en deuxième noce René Adam (01 mai 1696, Beaumont) et en troisième noce Jean-François Lemoine (16 mai 1718, Beaumont). Son acte de sépulture est daté du 02 mars 1736. On y lit qu’elle est décédée à l’âge de 70 ans à Beaumont.

      Amicalement,
      Nathalie

    • P.S.
      Une petite erreur s’est glissée. Dans le recensement de 1681, David Lacroix (le mari de Barthélemie) est dit avoir 34 ans (et non 32 ans).

      Désolée,

      Nathalie

  • Je ne sait pas si vous pouvez m’apporter des informations sur se que je cherche : Hector Mailloux et Rita Paquette date de référence

    25/10/1947 Joliette, Qc et m’apporter des informations sur cette famille et photos, documents et tous ce que vous pouvez

    m’apporter pour essayez de reconstituer un arbre généalogique à partir de 1900 à nos jours, ou si vous pouvez m’apporter tous se

    que vous savez sur cette famille, merci.

    • Bonjour,

      Sur la famille Maillou/Mailloux, mes connaissances portent presque exclusivement sur les générations qui ont vécu en France au 17ème et au début du 18ème siècle, et qui ont émigré en Nouvelle France à cette époque.

      Pour les générations québécoises, je suis totalement incompétent.

      Je pense que vous devriez aller visiter les forums de généalogie. Vous y auriez certainement plus de réponses que sur ce site d’histoire.

      Bonne recherche.

    • Bonjour,
      je me permet de venir en aide à Pierre à ce sujet. La recherche généalogique est un peu compliqué au Québec à partir du début du 20e siècle. Je travail présentement sur ma généalogie et le problème est que les données de cette envergure ne sont pas encore accessible et pour cause. C’est une question de confidentialité. Par exemple, au recensement de 2006, vous avez déclarer dans le formulaire, présenté par le gouvernement, que vous accepté ou non de divulgé les information personnel après 75 ou 100 ans (la mémoire me manque). Donc, la recherche de généalogie recente est toujours un peu compliqué pour ça. C’est bon dans se temps d’avoir une bonne vieille tante ou un bon vieux grand-père qui à encore de la mémoire hiih. Mais bon, je peu vous amener à une petite orientation pour votre recherche. Voilà, c’est avec les recensements de 1881 et 1901 (http://www.rootsweb.com/&nbsp;qcquebec/id55.htm) que votre recherche peu débuté. Par la suite, je vous suggère d’aller consulté les actes de naissance et ceux des décès, disponible pour la plus part à la Grande Bibiothèque du Québec qui se trouve à Montréal et/où à l’immeuble Cassault à l’université Laval. En passant, c’est gratuit (sauf pour les photocopies bien sûr). Pour ce qui est de vos ancêtres, si bien sur ça vous intéresse, il y a le dictionnaire Tanguay (http://www.banq.qc.ca)(Section généalogie) qui pourrait vous aidez un petit peu. Sinon, si vous voulez avoir rapidement votre généalogie et cela gratuitement, je vous suggère d’envoyer un email à la personne qui étudie la région de la ville de Joliette et elle sera vous répondre très rapidement (http://www.rootsweb.com/&nbsp;canqc/regional.htm). Vous n’avez qu’à fournir la date de naissance de vos parents, de vos grands-parents et souvent c’est suffisant pour cette personne. Sur ce, si vous avez d’autre information à demander, ça me fera un plaisir de vous aider, ainsi que de donnée un coup de main à Pierre. Si bien sûr il le veux bien ?

      autres ressources :
      http://www.collectionscanada.ca/gen...

    • Je suis le descendant de Pierre Parenteau, soldat du régiment de Carignan et arrivé au Canada en 1666 à l’âge de 16 ans, et originaire de Bazauges, commune voisine de Brie-sur-Matha. Il était le fils de Jean Parenteau et de Marguerite Fovestre. Est-il un cousin des Maillou de ctte époque ?

    • Suzanne Desrosiers : mère née en 1952 et décédée en 1981 à l’age de 29 ans

      Raymond Mailloux : père né en ?

      Rita Paquette : grand-mère née en 1931 et décédée en 2007 le 11 février à l’age de 76 ans

      Hector Mailloux : grand-père né en ?

    • Ai une amie qui se nomme " Guylaine Mailloux " dont sont grand-père se nomme Hector Mailloux marié à Rita Paquette le 25/10/1947, veut en

      savoir un peu plus sur les membres de sa famille, date de naissances ( jours, mois, année ) date de decès ( jours, mois, année, age ) aimerait

      savoir les noms des personnes composant sa famille, à connu son grand-père Hector Mailloux très peu à connu sa grand-mère Rita Paquette née

      en 1931 et décédée le 11 février 2007, à l’age de 76 ans, voudrait savoir date de naissance de son grand-père Hector Mailloux et la date de

      décès, et l’age, aimerait aussi savoir la date de naissance de son père Raymond Mailloux et s’il est décédé l’age, le jour, mois et année ou s’il est

      en vie quelle age à t’il, ainssi savoir la date de naissance de sa mère Suzanne Desrosiers et s’il est décédé l’age, le jour, le mois et l’année, et

      aimerait avoir les noms des autres personnes composant sa familles et les date de naissances et de décès ( jour, mois, année, age ) si vous

      pouvez répondre faite le S.V.P merci, P.S. répondez au pseudonyme angel, merci.

    • Bonjour Angel
      Il va être difficile de répondre à votre question, pour plusieurs raisons.
      - Sur Histoire Passion les rédacteurs et les lecteurs sont plus branchés sur l’histoire que sur la généalogie, et ici le choix a été fait de ne pas parler d’évènements postérieurs à 1815.
      - Il y a une deuxième difficulté, au sujet de votre question : vous ne précisez pas dans quel pays vous recherchez ces ancêtres. Est-ce au Canada ? Est-ce en France ? Il y a des Mailloux des deux côtés de l’Atlantique, et selon le lieu, les interlocuteurs seront différents.

      Je vous suggère de vous inscrire dans un groupe de discussion généalogique. Il y en a au Québec et en France. Je pense que vous auriez plus de chance d’y trouver une réponse.

      Cordialement.

    • Dans se cas première difficulté réglé : envoyé moi tout se que vous savez sur les histoires de cette famille ( Mailloux )

      deuxième difficulté réglé : Canada et plus ( au Québec, ville Joliette ) répondre à Angel s.v.p.

    • Toutes les informations utiles et connues à ce jour sur l’histoire des Mailloux qui ont émigré de Brie-sous-Matha vers le Québec au 17ème siècle sont sur cette page.

      Cordialement.

  • J’appartiens à une association de généalogie de la Gironde, CGSO (Centregénéalogique du Sud-Ouest). Il y a quelques années, nous avions fait des recherches (fichiers origine -M. Fournier) sur la Gironde pour retrouver l’origine des canadiens, partis de la Gironde. Des succès très divers d’ailleurs.
    A l’occasion du 400° anniversaire, nous avons exhumé les fichiers.
    Il sera difficile pour nous de consulter les registres. Les archives
    départementales sont en travaux et bien des documents ne sont plus consultables provisoirement. Nous ne baissons pas les bras. Il reste des notaires et quelquefois des coups de chance.
    Pourquoi je viens chez vous aujourd’hui ? Parce que je suis sur un
    dossier en partie vide en ce qui cocerne la Gironde . Il s’agit d’un
    certain Jean de Lespinasse, arquebusier semble-t-il que l’on retrouve sur votre site.
    > Question : avez vous des renseignements complémentaires ? A-t-il des descendants vivants ?
    > Merci

  • Bonjour !

    This website is amazing ! Thank you for sharing all of this valuable information ! My grandmother was a Savary-Mailloux, born in Iberville (now a part of Saint-Jean-sur-Richelieu), Quebec, in 1905. I have all the marriage records up to Pierre :

    Her mother was Evelina MAILLOUX >

    Jean Bpte MAILLOUX >

    Jean Bpte MAILLOUX >

    Antoine MAILLOUX >

    Francois MAILLOUX >

    Jean Bpte MAILLOUX >

    Pierre MAILLOUX dit DesRuisseaux >

    Noel MAILLOUX >

    Pierre MAILLOUX dit DesMoulins >

    Wonderful job, Merci !

    Rachael

  • Bonjour.
    Au sujet de Pierre Mailloux dit Desmoulins, je pensais en lisant à l’étymologie de Brie.
    En vieux français Brie, Breuil sont synonymes de Moulin.
    Personnellement je recherche les traces d’un de mes ancêtres Cheminade parti de Brie sous Matha vers la fin du 19ème siècle pour "les Amériques"

  • Michel Maillou obtint un défaut à la Prévôté de Québec le 3 février 1667. Avez-vous copie de ce défaut ? Ou comment puis-je le trouver ? Est-il sur microfilm aux Archives nationales à Montréal ? ou dans un livre ?
    Il serait arrivé en 1666 au Canada en même temps que Pierre Parenteau originaire de Bazauges, paroisse à 10 km au nord de Brie-sous-Matha. On sait que la grand-mère de Michel Maillou s’appelait Louis Parenteau. Cette grand-mère et les proximités de lieu et de temps font poser des hypothèses. D’où l’intérêt de vous demander où peut-on voir ce défaut du 3 février 1667 à la prévôté Québec.
    Gilles Parenteau www.parenteau.me
    gillesparenteau@videotron.ca

  • Bonjour Pierre,

    Féliciations pour cette belle page !

    Une simple petite précision concernant cette partie de texte :
    "1.1.3. Jean MAILLOU voit le jour le lundi 19 novembre 1635 à Brie sous Matha ..."

    Dans l’acte de baptême, je crois lire à la fin de la 2e ligne :
    "... né du dix septième jour (?de ce ?) mois fils légitime de Jacques Maillou ..."

    donc, ne devrait-on pas lire "1.1.3 Jean MAILLOU voit le jour le samedi 17 novembre 1635 ..."

    Cordialement,
    Michel Boutin, Trois-Rivières, Québec, Canada

  • Bonjour à tous,

    ça fait plus de 8 ans que je vais de trouvaille en trouvaille au sujet de ma généalogie et la famille Mailloux. Et mes recherches ont été fructueuses. Un jour, un ami m’a lancé le défi d’écrire un livre à ce sujet. Alors je me suis dit " pourquoi pas ". C’est ainsi que le 15 octobre 2012 a été lancé, le livre Les Mailloux d’Amérique. Je vous invite donc, à venir voir la page Facebook, de celui-ci et de commander votre copie.

    Amicalement votre

    Eric Mailloux

    Voir en ligne : Les Mailloux d’Amérique

  • Toutes mes félicitations à M. Pierre

    pour sa très riche étude sur cette famille.

    J’ai débuter une recherche sur les frères Joseph et Jean Maillou (il signe toujours « Jean » et le « x » est dû apparaitre dans le temps)

    Je m’intéresse au monde de la maçonnerie.

    Joseph Maillou et Jean Maillou sont les premiers canadiens à porte le titre d’architecte en Nouvelle-France.

    Vous avez un site extraordinaire.

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