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1851 - Le ton monte entre la Charente-Inférieure et l’Algérie - Archives

mardi 19 avril 2016, par Pierre, 424 visites.

La situation de la colonie agricole de Medjez-Amar (Pr. de Constantine - Algérie) est catastrophique, et les administrations de la Charente-Inférieure et de la province de Constantine entrent en conflit à propos du prix de journée des enfants.
L’administration militaire algérienne menace de les renvoyer en France, si la Charente-Inférieure ne verse pas les sommes demandées, au grand dam du préfet.

 17/04/1851 – le Préfet au receveur général des finances de la Rochelle

Le 17 avril 1851

Monsieur le receveur général

J’ai l’honneur de vous prier de m’adresser, en échange du mandat ci-joint, acquitté par Monsieur le commandant supérieur de la province de Constantine un bon de la somme de 1974 Fr. payables à la caisse de Monsieur le caissier central du Trésor à Paris et délivré à l’ordre de Monsieur le Ministre de la Guerre.

Ce bon doit servir à l’acquittement de la pension, pendant l’année 1851, des enfants trouvés appartenant au département qui ont été placés dans l’orphelinat de Medjez-Amar (Afrique).

Algérie
Préfecture d’Alger

Alger, le 9 septembre 1851

Au sujet de 30 enfants dirigés sur Medjez-Amar

Monsieur et cher collègue,

Vous m’avez adressé dernièrement une liste de 30 enfants, dirigés au mois de septembre 1850 de votre département sur Medjez-Amar, et vous m’avez prié de vous faire connaître le genre d’occupation qui leur a été créée, ainsi que les chances plus ou moins heureuses de leur avenir.

Comme cette affaire rentre dans les attributions de Monsieur le préfet de Constantine, j’ai l’honneur de vous faire connaître que je viens de transmettre à ce fonctionnaire votre dépêche et la liste qui s’y trouvait annexée, en le priant de vous adresser directement les renseignements dont vous avez besoin.

Agréez, Monsieur et cher collègue l’assurance de ma haute considération.

Le préfet d’Alger

 20/10/1851 - Le général commandant la division de Constantine au Préfet

Algérie
Division de Constantine
Territoires militaires
Bureau des affaires civiles
Etablissements d’orphelins
Medjez-Amar
Renseignements sur 30 orphelins provenant du département de la Charente inférieure

Le 20 octobre 1851

Monsieur le préfet,

Monsieur le préfet de Constantine m’a transmit une lettre en date du 14 août dernier, par laquelle vous avez demandé des renseignements sur 30 orphelins de votre département amenés à Medjez-Amar par M. de Luc.

J’ai l’honneur de vous informer que les enfants sont en bonne santé et qu’ils sont encore à Medjez-Amar, mais cet établissement ne recevant pour eux aucune allocation, ne peut subvenir à leur entretien, encore moins leur assurer un petit capital à leur sortie.

Vous n’ignorez pas, sans doute, Monsieur le préfet, que MM de Luc et Landmann n’ont actuellement aucune ressource personnelle et que l’établissement de Medjez-Amar n’a été fondé et ne s’est soutenu jusqu’ici qu’à l’aide des subventions et secours de toute nature que l’administration lui a accordés pour les orphelins qui proviennent des diverses localités de la province.

L’arrivée de ces 30 enfants, de la colonie de la Ronce, à presque doublé les charges de notre orphelinat, sans lui apporter aucune ressource. Il est donc aussi juste que nécessaire que votre département supporte cette augmentation de charges en allouant pour chacun de ces orphelins l’indemnité journalière de 0 f,90 centimes que l’administration de la province paye pour chacun des siens.

Si cette allocation ne peut être accordée prochainement, il est probable que les 30 orphelins provenant de la Ronce seront bientôt renvoyés dans votre département et remis à votre disposition.

Recevez, Monsieur le préfet, l’assurance de ma haute considération.

Le général commandant la division

De Salles

 31/10/1851 - le Préfet au général commandant la division de Constantine

Le 31 octobre 1851

Monsieur le général,

Vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 20 octobre dernier pour me transmettre les renseignements que j’avais demandés à Monsieur le préfet de Constantine, sur 30 élèves des hospices de la Charente-Inférieure, amenés par M. de Luc à Medjez-Amar.

Vous m’avez en même temps fait connaître que l’arrivée de ces enfants avait presque doublé les charges de votre orphelinat, sans lui apporter aucune ressource et que, dès lors, il était aussi juste que nécessaire que mon département supportât cette augmentation de charges en allouant pour chacun de ces enfants, l’indemnité de 90 centimes par journée que l’administration de la province paye pour chacun des siens.

Je vous ferai observer, Monsieur le général, que d’après la convention arrêtée entre l’administration des hospices et M. de Luc, les enfants trouvés qui lui ont été confiés ne devaient donner lieu qu’au paiement d’une pension annuelle de 72 Fr., jusqu’à l’accomplissement de leur 12e année.

C’est en raison de cette convention que le Conseil Général alloue chaque année la somme strictement nécessaire pour cette dépense ; je n’ai donc ni la possibilité, ni les moyens de la dépasser.

Si vous voulez donner des ordres pour que l’état nominatif de ces 30 enfants me soit adressé avec le décompte des sommes qui sont dues depuis leur départ de la colonie de la Ronce, je les ferai payer, mais seulement en prenant pour taux de la pension, la somme annuelle de 72 Fr.

Si cette allocation ne vous paraissait pas suffisante, je vous prierais, Monsieur le général, de vouloir bien ne prendre aucune décision à l’égard du renvoi en France de ces enfants, avant que j’aie pu consulter M. le Ministre de l’Intérieur.

Vous comprendrez que ce serait créer une charge énorme à mon département, que de lui imposer l’obligation de payer annuellement une somme de 9855 Fr. au lieu de celle convenue de 2160 Fr.

L’administration n’a point demandé le transfert de ces enfants en Afrique ; c’est M. de Luc qui, de son autorité privée, les a dirigés sur Medjez-Amar. Il n’y aurait donc point de raisons plausibles pour qu’une mesure prise sans la participation de l’autorité supérieure, devint une aggravation de charges pour mon département.

 20/11/1851 - Le général commandant la division de Constantine au Préfet

Algérie
Division de Constantine
Territoires militaires
Bureau des affaires civiles
Etablissements d’orphelins
Medjez-Amar
Au sujet de 30 orphelins amenés de France à Medjez-Amar par M. de Luc et de la pension due à l’établissement pour les orphelins.

Constantine, le 20 novembre 1851.

Monsieur le préfet,

Par lettre du 31 octobre dernier (1er bureau), vous m’avez fait connaître qu’il ne vous est possible d’allouer pour chacun des orphelins de votre département placés à Medjez-Amar, qu’une pension de 72 Fr. par an, c’est-à-dire 0 f,20 c par jour.

Cette pension est tout à fait insuffisante ; à Medjez-Amar, la nourriture seule de chaque enfant, revient à 0,40 f par jour ; c’est le double de l’allocation que vous proposez.

Je me vois donc dans l’impossibilité de conserver à l’orphelinat de la province, les enfants que M. de Luc a amenés avec lui de l’établissement de la Ronce ; mais suivant le désir que vous m’en avez exprimé, je consens à ne pas les renvoyer immédiatement [1] en France ; ils resteront à Medjez-Amar jusqu’au 1er janvier prochain, des mesures seront alors prises pour qu’il soit embarqué par le courrier qui partira le 6 du même mois, de Bône pour Marseille.

Toutefois, Monsieur le préfet quelque insuffisante que soit l’allocation accordée par le conseil général de votre département, il est juste qu’elle soit payée à l’établissement de Medjez-Amar, pour tout le temps que les 30 orphelins dont il s’agit y ont passé, suivant les indications contenues dans votre lettre précitée.

J’ai l’honneur de vous adresser ci-joint, l’état nominatif de ces enfants. La somme totale due pour leur pension pendant un an, à raison de 72 Fr. pour chacun d’eux, s’élève à 2160 Fr. Je vous prie de vouloir bien me [2] faire parvenir cette somme dont je réglerai l’emploi.

J’appelle sur ce point votre attention d’une manière toute spéciale, par ce que j’ai appris que M. de Luc a fait auprès de vous des démarches pour obtenir que cette somme lui soit payée directement, et a même constitué un mandataire pour la toucher à la Rochelle.

Or il n’est pas juste que M. de Luc, qui, en venant à Medjez-Amar, n’y a apporté que de nouvelles charges, sans compensation aucune, perçoive encore la somme due par votre département pour la pension de ces 30 enfants, que l’orphelinat de la province, c’est-à-dire l’État, qui jusqu’ici en a fait tous les frais, à seul nourris et entretenus depuis leur arrivée en Afrique.

C’est par ces motifs, Monsieur le préfet, que je crois devoir insister formellement pour que le montant de la pension de ces enfants me soit envoyé à moi-même [3]. S’il survient quelque difficulté à cet égard, je vous prie de bien vouloir m’en informer d’urgence, et en attendant, surseoir à l’ordonnancement de ladite somme jusqu’à ce que les questions qui seraient soulevées aient reçu une solution régulière.

Recevez, Monsieur le préfet, l’assurance de ma haute considération.

Le général commandant la province

De Salles

En pièce jointe

Liste nominative des trente enfants provenant de la colonie agricole de La Ronce (Charente-Inférieure), amenés à Medjez-Amar par M. de Luc

 04/12/1851 - le préfet au général de Salles, commandant la province de Constantine

Le 4 décembre 1851

Monsieur le général,

Au sujet des 30 élèves des hospices amenés par M. de Luc, de France à Medjez-Amar, et dont je ne puis assurer le prix de pension qu’à raison de 72 Fr. par an pour chacun d’eux jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis, c’est-à-dire 20 centimes par jour, vous m’avez fait connaître par votre dépêche du 20 novembre dernier, que ce prix de pension était tout à fait insuffisant, vous vous trouviez dans l’impossibilité de conserver à l’orphelinat de la province ces 30 enfants, et que des dispositions allaient être prises pour qu’il fussent embarqués le 6 janvier prochain, sur le bateau-courrier qui partira de Bône pour Marseille.

J’aurai l’honneur de vous faire observer, Monsieur le général, que cette mesure, exécutée au milieu de l’hiver, peut avoir de graves inconvénients pour la santé de ces enfants, dont le jeune âge leur permettrait difficilement de supporter la rigueur de la saison dans un pareil voyage.

Je vous demanderai donc de vouloir bien suspendre leur départ jusqu’au mois d’avril. D’ici à cette époque, peut-être me sera-t-il possible de réunir une commission du conseil général de mon département, et de lui proposer d’élever le prix de la pension de ces enfants, par exemple de la porter à 50 centimes par jour, s’il convenait à l’orphelinat de Medjez-Amar de les conserver à ce taux.

Mon intention est aussi, en rendant compte à Monsieur le Ministre de la Guerre, de la situation de cette affaire, de lui présenter quelques observations au sujet de l’avantage qu’il y aurait, selon moi à maintenir en Afrique ces 30 enfants, où ils sont déjà acclimatés et où, plus tard, ils pourront devenir utiles à la colonisation, quand on en aura fait de bons agriculteurs.

En ce qui concerne l’allocation de 72 Fr. accordés par mon département pour chacun de ces enfants, il me paraît en effet équitable qu’elle soit payée à l’orphelinat, pour tout le temps qu’ils auront passé dans cet établissement, c’est-à-dire depuis leur départ de la Colonie Agricole de la Ronce qui a eu lieu le 15 janvier 1851.

La somme vous sera ordonnancée en votre nom, Monsieur le général ainsi que vous m’en exprimez le désir ; mais à cet effet, il conviendra que vous m’adressiez, pour appuyer mon mandat, un état nominatif des 30 enfants dont il s’agit, indiquant les hospices d’où ils proviennent, la date de leur naissance, la durée du temps pour lequel la pension est réclamée et portant décompte de la somme à payer, cet état devra être certifié par vous.

 04/12/1851 - le préfet au Ministre de la Guerre

Monsieur le Ministre,

Monsieur le Comte de Luc avait créé, dans ce département, deux établissements agricoles, l’un à la Vallade, commune de Rétaud, arrondissement de Saintes, l’autre à la Ronce, commune de la Tremblade, arrondissement de Marennes, tous les 2 recevaient les orphelins pauvres et les élèves des hospices ; et là on les préparait aux travaux de l’agriculture, en leur inculquant de bons principes religieux et moraux.

Ces asiles n’ont pas répondu aux louables efforts de leur fondateur, et des difficultés de plus d’un genre sont venues empêcher qu’ils n’obtiennent tout le succès qu’on s’en promettait et qu’ils méritaient peut-être.

La déconfiture de ces deux établissements s’est déclarée tout récemment, et les enfants qui leur avaient été confiés ont été renvoyés à leurs hospices respectifs. 30 seulement avaient été conduits, au mois de décembre 1850, en Algérie, où M. de Luc disait avoir fondé également une colonie agricole.

Voulant m’assurer de la situation de ces enfants, j’ai écrit à Monsieur le général commandant la province de Constantine qui, le 20 octobre dernier m’a fait connaître qu’ils étaient tous dans un bon état de santé ; mais que leur arrivée à Medjez-Amar avait presque doublé les charges de l’orphelinat, sans lui apporter aucune ressource et que, dès lors, il était aussi juste que nécessaire que mon département supportât cette augmentation des charges, et alloue pour chacun de ces enfants, l’indemnité de 90 centimes par journée, que l’administration de la province paie pour chacun des siens.

J’ai répondu le 31 octobre à M. le Général de Salles, que d’après la convention arrêtée entre l’administration des hospices et M. de Luc, les enfants trouvés qui lui avaient été confiés ne devaient donner lieu qu’au paiement d’une pension annuelle de 72 francs, jusqu’à l’accomplissement de leur 12e année ; que c’était en raison de cette convention que le conseil général allouait chaque année la somme strictement nécessaire pour cette dépense, et que je n’avais ni la possibilité, ni les moyens de la dépense ; que si cette allocation de 72 fr ne lui paraissait pas suffisante, je le priais de ne prendre aucune décision à l’égard du renvoi en France de ces enfants, avant que j’aie pu vous en référer.

J’ajouterais que ce serait créer une charge onéreuse à mon Département, que de lui imposer l’obligation de payer annuellement une somme de 9855 fr, au lieu de celle convenue de 2160 fr ; que l’administration n’avait point demandé le transfert de ces enfants en Algérie ; que c’était M. de Luc qui, de son autorité privée, les avait dirigés sur Medjez-Amar ; qu’il n’y avait donc point de raisons plausibles pour qu’une mesure prise sans la participation de l’autorité supérieure, devint une aggravation des charges pour mon Département.

M. le Général de Salles, vient de m’écrire à la date du 20 novembre, que le prix de pension de 72 francs par an étant tout à fait insuffisant, il se trouvait dans l’impossibilité de conserver à l’orphelinat de la province, ces 30 enfants et que des dispositions allaient être prises pour qu’ils fussent embarqués le 6 janvier prochain, sur le bateau courrier qui partira de Bône pour Marseille.

Par lettre du 4 de ce mois, j’ai fait observer à M. le Commandant de la province de Constantine que cette mesure exécutée au milieu de l’hiver, pouvait avoir de graves conséquences pour la santé de ces enfants, dont le jeune âge leur permettrait difficilement de supporter la rigueur de la saison dans un pareil voyage ; je lui ai demandé en conséquence de suspendre leur départ jusqu’au mois d’avril ; que d’ici à cette époque, il me serait peut-être possible de réunir une commission du conseil général de mon Département et de lui proposer d’élever le prix de la pension de ces enfants, par exemple de le porter à 50 centimes par jour, s’il convenait à l’orphelinat de Medjez-Amar de les conserver à ce taux.

Permettez moi aussi, Monsieur le Ministre, de vous présenter quelques observations au sujet de l’avantage qu’il y aurait, selon moi, à maintenir en Algérie ces 30 enfants, où ils sont déjà acclimatés et où, plus tard, ils pourront devenir très utiles à la colonisation, quand on en aura fait de bons agriculteurs. J’appelle sur ce point votre plus sérieuse attention, et dans l’intérêt de ces enfants comme aussi dans celui du pays qu’ils habitent actuellement, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien prendre une décision qui autorise la continuation de leur séjour en Afrique.

En ce qui concerne l’allocation de 72 fr. accordée par mon Département, pour chacun de ces enfants, je considère comme très juste qu’elle soit payée à l’orphelinat, pour tout le temps qu’ils auront passé dans cet établissement, c’est à dire depuis leur départ de la Colonie agricole de la Ronce, qui a eu lieu le 15 janvier 1851.

 18/12/1851 - Le Ministre de la Guerre au préfet

Ministère de la Guerre
Service de l’Algérie
2ème Bureau
Colonisation, Agriculture, Domaines

Réponse à ses propositions relatives aux orphelins de la Vallade, actuellement en Algérie

Paris, le 18 décembre 1851

Monsieur le Préfet,

Par dépèche du 4 décembre courant, vous m’avez exposé les propositions qu’après diverses lettres échangées avec le Général commandant la division de Constantine, vous croyiez devoir formuler, dans l’intérêt des 30 orphelins de la Vallade, que M. l’abbé de Luc a placés à Mjez-el-Amar, et qu’il ne peut plus y entretenir, par suite de son état de déconfiture.

Ces propositions consistent :
- 1° soit à mettre définitivement à la charge de l’Administration Algérienne, les enfants dont il s’agit, moyennant paiement d’une pension de 50 centimes par jour, jusqu’à ce qu’ils aient atteint l’âge de 12 ans ;
- 2° soit au moins à ajourner jusqu’au mois d’avril prochain, le départ pour la France des orphelins dont il s’agit, afin d’éviter les conséquences d’un trop brusque changement de température.

Avant de me prononcer sur l’une et l’autre de ces propositions, il m’a paru nécessaire d’en écrire au Général commandant la division de Constantine, afin qu’il me fournisse les renseignements nécessaires pour éclairer complètement ma décision. J’attendrai donc ces renseignements pour vous faire une réponse définitive.

En tout état de cause, vous pouvez être assuré, Monsieur le Préfet, que mon vif désir est de pouvoir autoriser au moins le sursis de départ que vous demandez dans l’intérêt de la santé des enfants. Il sera fait dans ce but tout ce qu’il sera possible.

Recevez, Monsieur le Préfet, l’assurance de ma considération très distinguée.

Le Ministre de la Guerre
Pour le Ministre et par son ordre :
Le général, chef du service de l’Algérie


[1Souligné dans la lettre.

[2souligné

[3souligné

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